What if you had to go to jail on New Year's Eve - what would you do?
Party, of course!
That's essentially the plot for the Johann Strauss operetta DIe Fledermaus (The bat). There's of course love, flirtations, drinking and the great music of Strauss! What else could you ask for?
Austrians have a long tradition of welcoming the New Year with a performance of Die Fledermaus. Musical sentiments like "Glücklich ist, wer vergisst, was doch nicht zu ändern ist..." ("Happy is he who forgets what can't be changed...") and the story of a masquerade ball make this popular Operetta appropriate for the New Year. A New Year's performance of Fledermaus is also a tradition in Prague, in neighboring Czech Republic, as well as in many other parts of the world. English versions of DIE FLEDERMAUS by John Mortimer, Paul Czonka and Ariane Theslöf, or Ruth and Thomas Martin (and other translators) are performed frequently in the US and other English-speaking countries.
My New Year's gift to you is this great vintage performance under the musical direction of Clemens Krauss:
Enough said - enjoy the performance, and see you tomorrow for the traditional New Year's day concert from Vienna.
Johann STRAUSS II (1825 - 1899) Die Fledermaus (1874) Julius Patzak (tenor) - Gabriel von Eisenstein Hilde Güden (soprano) - Rosalinde Kurt Preger (baritone) - Frank Sieglinde Wagner (contralto) - Prince Orlofsky Anton Dermota (tenor) - Alfred Alfred Poell (baritone) - Dr Falke August Jaresch (tenor buffo) - Dr Blind Wilma Lipp (soprano) - Adele The Chorus of the Wiener Staatsoper, Wiener Philharmoniker under Clemens Krauss rec. Musikvereinsaal, Vienna, 22 June, 16-22 September 1950
C'est probablement de la prétention mal placée de ma part, mais j'ai cru que pour ma dernière réflexion sur ITYWLTMT cette année, je ferais un survol de mon aventure bloguesque au cours des derniers neuf mois (six en français), et taquiner mes lecteurs avec quelques unes de mes initiatives pour 2012.
Ce que je retiens de 2011
Neuf mois, plus de 80 réflexions avec des illustrations musicales, échelonnées sur maintenant siz plateformes (si on compte OperaLively, un site duquel je parlerai plus longuement le 15 janvier) et plus de 75 playlists YouTube. Clairement, je n'ai pas beaucoup chômé!
Faites ;'expérience google avec "itywltmt" et vous aurez plus de 2000 résultats!
J'ai clairement le sentiment d'appartenir à une grande communauté de mélomanes branchés - j'ai amassé une trentaine de cyber-amis, donc je ne me sens sûrement pas seul!
Comme je l'ai exprimé à quelques reprises sur ce blogue, c'est plutôt surprenant de voir la fréquentation de mes plateformes (près de 200 visites en moyenne ici, et des billets qui sont lus généralement par près d'une centaine de mélomanes sur TalkClassical et MQCD Musique Classique! Qui l'aurait cru, pas moi, en tous cas.
Au moment d'écrire ces lignes, on écoute mes baladodiffusions au moins une soixantaine de fois par mois, et on semble avoir aimé mes billets sur l'obsession Numéro Un, car quatre des six réflexions les plus visionnées sur ce site proviennent de cette série. (Cliquez ici pour voir nos statistiques comparatives pour le mois du 23 novemnbre au 23 décembre).
Que nous réserve 2012?
Voici quelques taquineries:
En janvier, le pianothon d'ITYWLTMT;
Notre cinquantième montage baladodiffusé est prévu pour le 6 avril (50 ans jour-pour-jour après un concert des plus notoires...);
Il y aura une série d'été, comme les quatuors l'an dernier, axée sur un genre particulier de musique de chambre ou instrument seul;
N'oublions pas les anniversaires pour 2012: le 150e anniversaire de naissance de Debussy, le 75e anniversaire du décès de Gershwin et Ravel, et le 80e anniversaire de naissance de Glenn Gould - pour ne nommer que ceux-là;
Après notre 50e montage, il y aura probablement des reprises de montages qu'on sortira du coffre-fort afin de les épousseter
En terminant, laissez-moi faire un autre appel à vous tous: abonnez vous à mn blogue, laissez moi des commentaires et faites-moi des suggestions pour des montages! C'est plaisant d'avoir des nouvelles (et du feedback) de mes lecteurs!
A propos du montage: Pour cette fin d'année, je vous propose un collage vidéo de quelques uns de mes clips préférés, utilisés ça et là dans le cadre de mes réflexions - presque 5 heures de musique continuelle!. De beaux souvenirs, j'espère (cliquez ici pour vous rendre aux clips).
This is my first ever “year in review” post, and all I can say is “what a year it’s been!”
At the end of 2010, I don’t even think the thought of blogging was even in my mind. I can’t rightly say that there’s anything in particular that got me started, other than my passion for music. Twelve months later, I have over 80 posts to my credit, over six web platforms, and we’ve put together well over 100 playlist and audio montages – be they podcasts or YouTube playlists or general mashing together of openly-available music sources.
I have created enough content that merely googling “itywltmt” gives us well over 2000 results! Some of my November/December stats are shown below...
The things I take away from this year (nine months, really) of blogging
Th biggest take-away for me is that “I belong”. I belong to a large community of internet music lovers, that I communicate with on a daily basis in both of my languages of predilection. If I add-up my “followers” on YouTube, here on ITYWLTMT and my cyber-friends on TalkClassical and MQCD Musique Classique, I have almost 30. I have to think many of them cross over many of my platforms (I know that for a fact). Sure, I wish that there were fewer anonymous visitors to my platforms, but the relationships I have built over such a short time have been very meaningful, very supportive, and have allowed me to explore surprising areas of the blogosphere and musical cyber-community.
In addition to my cyber-friends, I am read by hundreds of people all over the world, which (as I expressed a few months ago) is in itself both wholly satisfying and very humbling! Hopefully, there will be more readers, more friends and – dare I say it again – a lot more feedback on what I write and what I do on my platforms.
What’s Up for 2012?
Here are some teasers:
In january, our ITYWLTMT pianothon;
Momntage #50 is scheduled to happen on April 6th, which is itself the fiftieth anniversary of a notorious concert...
We will have a summer series - like our Summer of the String Quartet last year - featuring chamber or solo instrument works (More on that in die course...)
We will have some anniversary posts - Debussy's 150th birthday, Glenn Gould's 80th, and the 75th anniversary of the passing of both Gershwin and Ravel (among others...)
Once we hot our 50th montage milestone, I figure I may dust up some of the montages that are in the vault for us to enjoy again.
What is Today’s YouTube Playlist?
Back in May, when I started “broadcasting” on YouTube, I opened a special playlist “ITYWLTMT’s Video Favourites”, a video scrapbook of odd duck videos that I have featured at one time or another in my blog, that didn’t quite fit in a dedicated playlist. This video scrapbook has mostly Classical favourites, as well as some “funny bits” and other stuff. I was surprised to see that I had about 5 hours worth of video clips in that playlist!
When I reviewed the clips, it allowed me to remember some of the posts I published here and elsewhere, going as far back as my “Internet Graduation Recital” of early June, and all the way to some of my December posts.
I will “close” this favourites playlist, and start a new one for 2012…
Happy New Year 2012!
Statistiques/Statistics
(Overall Traffic /Fréquentation globale)
(Time spent per visit / Durée des visites)
NOTE: About 75% of visits last less than 1 second / environ 65% des visites durent moins qu'une seconde
Podcasts/Baladodiffusions
Votre/Your Montage
(MISE À JOUR / UPDATE - 31-12-2011)
Palmarès des billets / Most popular posts
Un programme de premières, signées Brahms (Oct 4, 2011) - 125 Pageviews
This will be followed by a series of Friday podcasts with pairs of piano concertos played by some of my favourite pianists: Radu Lupu, Glenn Gould, Alain Lefevre and Geza Anda.
NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à laqualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Cet enregistrement d’époque met en vedette Ernest Ansermet dirigeant l’orchestre et les choeurs de RTF dans l’interprétatiom de deux operas (version concert) du XXe siècle: Le diable boiteuxde Françaix et Oedipus Rexde Stravinski (chanté en latin, avec la narration en français.) Cette radiodiffusion de 1951 nous offre un Ansermet en pleine possession des partitions, et des solistes plus qu’acceptables. Un bon choix en ce qui me concerne. B+ pour la QS, A pour l’IG.
J’ai fait le téléchargement des enregistrements manquants à mon intégrale Bruckner/Tintner sur NAXOS, dans le but (naïf) de comparer les versions Haas et Nowak pour certaines de mes symphonies préférées. (Lire http://www.unicamp.br/~jmarques/mus/bruckner-e.htm). Cet exerrcice, impossible sans les partitions) est vite devenu une espèce de dégustaton comparative entre Tintner et d’autres chefs.
Mes conslusions : Tintner offre une vision globale intéressante, mais n’a pas en main un orchestre qui «sonne» Brucknérien – un espèce de Bruckner-diète (comme ce fut le cas dernièrement pour Strauss et JoAnn Falletta). Un enthousiasme réservé pour cette intégrale A- pour la QS, B+ pour l’IG.
Stravinsky, I.: Concerto for Piano and Wind Instruments / Zimmermann, B. / Fortner, W.: Symphony / Ligeti, G.: Lontano
[Achat en ligne eMusic]
En quoi consiste l’oeuvre concertante pour piano et orchestra de Stravinski? Eh bien, on a le Capriccio, les mouvements et son concerto pour piano et orchestre d’harmonie. C’est donc de ce dernier qu’il est question ici dans cet enregistrement d’œuvres avant-gardistes signé Gunther Wand.
J'admets d’emblée que je n’aurais sans doute pas acquis ce disque si ce n’était pour le Stravinski, et donc j’aurais manqué l’occasion de découvrir le reste des sélections, et la brillante symphonie de Fortner. Et le Stravinski n’est pas mal, non plus. Wand offre une performance qui fait un partage équitable entre le détachement et l’enthousiasme! A pour la QS, A- pour l’IG.
BERNSTEIN: Serenade / Facsimile / Divertimento
Bournemouth Symphony Orchestra
[Achat en ligne eMusic]
Souvent, je fais l’acquisition de disques pour avoir un point de coimparaison avec une prestation dans ma bibli, et vinyle/endommagée par surcroît. Ce disque NAXOS de la Sérénade pour violon et cordes de Bernstein se compare bien à la version dans ma collection (Gidon Kremer, Philharmonique d’Israel sous Bernstein). Les pieces en complement sont également bien rendues par Mme. Alsop et son orchestre brittanique.A pour la QS, A pour l’IG.
Pour ma dernière selection, un disque de quatuors bien connus par l’excellent quatuor Alcan de Montréal . Il s’agît ici d’un album solide de prestations bien en place du Debussy, du deuxième de Borodine (et son inoubliable nocturne-andante) et de la jolie serenade Italienne de Wolf. Un bon achat! A pour la QS, A pour l’IG.
Plutôt que de vous offrir des impressions en bref d'autres acquisitions, je vous invite à lire Quinze qe j'en pense sur MQCD Musique Classique le 30 décembre, pour mes Coups de Coeur sur disque et ailleurs pour 2011.
Back in June, I posted a TDMH post (the first one I wrote) on Glenn Gould and the Goldberg Variations. Today, my topic is another encounter between musician and masterpiece, this time involving a major orchestral work recorded by the same conductor several times.
About the Work
Ma Vlast (transl. My Country, or My Fatherland) is a tone poem cycle by the Czech composer Bedrich Smetana (1824-1884). Though other Czech composers (Dvořák and Suk) wrote a lot of folk-inspired music from their moheland, Ma Vlast stands out as being more of a patriotic work, not unlike Sibelius' Finlandia, for instance.
The six tone poems that make-up Ma Vlast are a mix of folklore, legend and atmosphere. From the on-set, the poems were meant to be played as part of a larger group, and Smetana makes use of Leitmotivs and other such devices to sew the music together into one large fabric.
Of the lot, Vltava (The Moldau) is probably the most famous, having been recorded as a stand-alone piece by almost every major conductor. However, one cannot lose sight of the other five, as they all have their own charm and particular potency.
Many people have their favourite Ma Vlast rendition - one of the more famous ones is an old Supraphon recording of the Czech Philharmonic under their legendary conductor, Vaclav Talich. This performance, now in the public domain, can be found here.
The Conductor
Czech conductor Rafael Kubelik (1914-1996) is a member of the great generation of conductors born between 1908 and 1920 which includes names like Bernstein, Karajan and Giulini. After graduating from the Prague conservatory, he gives his first performance as conductor with the Czech Philharmonic in 1937, and becomes its Principal Conductor in 1942, succeeding Talich.
When the Communist regime takes hold in then-Czechoslovakia, he chooses exile and leaves his homeland in 1948 going first to England, then to the USA where he becomes the Music Director oif the Chicago Symphony (1950–1953), then music director at Covent Garden (1955 -1958). He guest conducts regularly in Berlin and Vienna and, in 1961, begins a near-20 year tenure with the Bavarian Radio Symphony Orchestra (1961–1979).
This particular relationship sees Kubelik record a seminal Mahler Cycle (discussed in a past post), as well as many recordings of works from the classical, romanitic and Second Viennese periods. However, Kubelik's wheel-house repertoire remains Czech and Bohemian music by Dvořák, Janáček, Martinů et Smetana.
The Kubelik / Ma Vlast Marriage
While still in Prage in 1847, Kubelik sets up the "Prague Spring Music Festival". It is the tradition at this festival that Ma Vlast be played iat the inaugural concert, and that Beethoven's Ninth be played at the closing concert.
There is no better match than that of Kubelik and Ma Vlast - the patriotic Czech work performed by the sensitive conductor, hopping all over Europe and North-America while longing for his homeland.
Comparing the Recordings
Kubelik's Ma Vlast discography numbers five commercial recordings, in addition to one DVD performance and (who knows how many) bootlegs of concert poerformances. What is striking about these recordings is the steadfast vision and high standard of performance that he achieves in all of them, despite the almost 40 year timespan covered (with the requisite changes in technology) and the fact he achieves this with five different orchestras, some of which aren't household names when it comes to Czech music.
Here they are, in chronological order, with links to download the performances.
Chicago Symphony Orchestra (Mercury, 1952) (Download)
This is one of the few enduring musical documents of the Kubelik Chicago years. This is a MONO recording, but was engineered by Mercury's technicians and is thus "state of the art" for the early 1950's. Even after 60 years, the music comes through with all the colour and splendor, albeit some of the dynamics rendered by the orchestra push the envelope for the recording technology. Some will argue this to be the finest of the recordings, and I agree that it is a strong, moving performance.
The good: this is a stereophonic recording, featuring an excellent orchestra. The bad: the technology is new, and the recording suffers. I find it to be "flatter" than the Mercury recording, despite the potential of the stereo technology. This has been many-times remastered, but still comes short of the overall impression created in the earlier recording, I am sorry to say...
When the Boston Symphony entered into an exclusive recording arrangement with Deutsche Grammophon, the BSO was transitioning from its many years under Charles Munch to the soon-to-be long tenure of Seiji Ozawa. There are a great number of BSO recordings featuring guest conductors: Claudio Abbado, Michael Tilson-Thomas... and Rafael Kubelik.
For many, many years this was the reference recording of Ma Vlast. And why not! One cannot deny the virtuosity of the BSO, and especially the woodwind section, and how it is so masterfully applied to Smetana's music. Add to that the rich acoustics of Bostoon's Symphony Hall and the superior recording engineers of DG, and you have here the perfect storm, and a historic performance.
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks (Orfeo, 1984)
It is an accepted fact that conductors rarely retire - and when one does, it is probably for health reasons. Kubelik suffered from near-debilitating arthritis, and he was forced into retirement in the mid-1980's.
Then, there were radical political changes in Eastern Europe, and Czechoslovakia was transformed. In 1990 (as Prague was undergoing these changes) Kuubelik was invited by his old orchestra to come and conduct the opening concert of that year's Spring Festival - this memorable performance was recorded for posterity, and we should be glad that it was!
The emotion and electricity of that performance is captured bit for bit on this my favourite rendition of Ma Vlast.
For this Boxing Day, when you are done shopping, make sure you have a listen to one of these many great performances - call this my late Christmas present to all of you!
NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 25 décembre 2011 sur TalkClassical. Version originale:
Aujourd'hui, donc, place à des sélections plus décontractées, qui vous accompagneront dans vos activités de famille, ou vous accorderont un moment de réflexion personnelle.
La tradition de la messe de minuit est probablement l'une des seules traditions religieuses encore observées par notre société laïcisée. Combien de ces moments d'église ont inclus le "ténor du voisinage" (ou le ténor de la chorale paroissiale) entonnat le traditionnel Minuit, chrétiens, poème de Placide Cappeau (1808–1877) mis en musique par Adolphe Adam en 1847...
Ma chère vieille tante Béatrice, depuis longtemps disparue, avait sa version préférée du "Munuit, chrétiens", celle interprétée par le ténor lyriqueGeorges Thill (1897-1984): (Merci, YouTube!)
Maintenant, place à un pot-pourri de nos cantiques préférés, gracieuseté de l'Ensemble à Vents d'Ottawa: http://www.ottawawindensemble.ca/media/Cest_Noel.mp3 (Vous trouverez cette plage sur le site officiel de cet ensemble.) White Christmas (Noël Blanc) est une chanson traditionnelle qui fut popularisée en anglais par le regretté Bing Crosby, et en français par la chanteuse québécoise Ginette Reno . Vous trouverez ces deux versions sur ma Playlist, ainsi que la plage ci-dessous, une version signée Charlie Parker:
Je ne peux résister inclure cette charmante - et désopilante - chanson du temps des fêtes. Je me demande bien comment le Père Noël pourra monter untel cadeau sur son traîneau... En anglais, bien sûr.
Pour les québécois de ma génération, Gilles Girard et ses Classels:
En terminant, mes meilleurs voeux pour Noël: la santé, plein de cadeaux et de bons souvenirs en famille. Soyez prudents, et on se retrouve mardi prochain pour la chroinique du disque
NDLR: N'oubliez pas de jeter un coup d'oeil sur le forum MQCD Musique Classique, dans lequel j'ai publié une réflexion spéciale (un éphéméride) pour le 24 décembre. En plus, j'aurai une série de billets sur mon blogue TalkClassicalà tous les jours d'ici le 4 janvier. Certains sont des ré-éditions de réflexions déjà proposées sur MQCD au cours des dernières semaines, et d'autres sont des réflexions originales.
To kick off my Twelve Days of Blogging, I have chosen a very special TDMH post, which takes us back exactly 60 years to the Golden Age of Television, that has double significance:
The first ever installment of American television's longest (and still) running anthology series; and
The first performance of a treasured holiday classic, which was played (sometimes twice a year) on American television for more than 15 years
The anthology seies is the Hallmark Hall of Fame, and the classic is Gian Garlo Menotti's made-for-TV opera, Amahl and the Night Visitors.
It would be a disservice of me to even try and tell the story of the curious circumstances that have preceeded and followed this historic broadcast - the referenced article Three Kings in 50 Minutes does an excellent job of doing so, providing not only the history, but also some anecdotes about network television in the Golden Age. It is well worth your while to read this article.
For those of you who aren't familiar with the piece, it is a one-act opera, sung in English, that tells a sort of Holday Tale taking place in the Holy Land around the time of Christ's birth. As the title suggests, a young cripple shepherd (Amahl) and his mother are visited by three Kings (the very Kings of the Gospel) on their way to see the Blessed Child. As in any good tale, there is a good mix of tragedy and magic, along with a miraculous and fitting ending. Saying more (if, indeed, you have not seen this opera) would spoil everything.
The kinescope reel that we will watch today is from the original broadcast - it was believed to have been lost, but thankfully was found at the Museum of Television & Radio. It should also be pointed out that a cast recording with the original players was made not long after and is still available on CD - it is a recording I personally own and still enjoy to this day.
The broadcast opens with a spoken introduction by Mr. Menotti (index cards in hand), followed by the entire opera. After a final word from the sponsor, the remainder of the broadcast is filled by carols sung by a boy's choir - probably the Columbus Boys Choir which Chet Alen belonged to at the time. Unfortunately, the kinescope ends abruptly (consider yourself warned).
The libretto is not available openly on the Internet - however you may click here for a script that was put together by a listener.
Gian Carlo MENOTTI (1911-2007) Amahl and the Night Visitors (1951) One Act Opera, libretto by G.C. Menotti
Orignal 1951 Television Cast (Staging by Menotti) Amahl: Chet Allen The Mother: Rosemary Kuhlmann King Kaspar: Andrew McKinley King Melchior: David Aiken King Balthazar: Leon Lishner The Page: Francis Monachino
NBC Opera Orchestra and Chorus under Thomas Schippers
Internet Archive URL - https://archive.org/details/AMAHLTHENIGHTVISTORS
As a filler selection, please enjoy more Menotti - My Christmas (1987)
Nashville Symphony Chorus, Chicago Symphony Chorus, Nashville Symphony Orchestra, under Alastair Willis
Finally, on behalf of myself and my family, best wishes for a great, happy and safe Christmas to you and your family!
As of February 3rd 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 3 février 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:
When I was an Undergraduate in Montreal in the early 1980’s, I befriended some of the student orchestra members whoèd rehearse at the old Loyola Refertory during the lunch hour - it was on my way to my Complex Analysis class... I would make a point of attending the Concordia Orchestra concerts. Sherman Friedland, one of Nadia Boulanger’s many students, was the conductor and he did what I thought wa a good job, piecing together a new line-up every year, with students and a few “local community musicians” – be they non-music faculty members, or local residents.
Concordia was (and still is, I believe) a university with a strong commiutment to continuing education, so many of the courses offered were night courses. The Orchestra “course offering” was a typical two-hour evening slot on Monday nights. I figure they probably had some rehearsals outside of that, but I imagine that the orchestra didn’t rehearse more than 5 hours a week – consistent with my daughter and her High-School wind band that used to require “band practice” two afternoons a week, with the odd ad-hoc rehearsal.
Anyhoo, one season – I think it was their first concert of the year), they had programmed an all-Beethoven concert: with a faculty member from another University playing the “Emperor” concerto, and the Fifth Symphony after the intermission. Though I thought they did a good job overall, the famous “3 G’s and an E-Flat” motif was, well, rather forgettably performed. It lacked the unison, and from that point forward (and, yes, Maestro Friedland played the repeat) the movement was mostly a train wreck. The man sitting next to me, when the piece was over and the audience showed their appreciation, simply said: “What did you expect? This isn’t the Berlin Philharmonic!”
I like to think what I heard that night can’t be much different than what greeted our patrons in Vienna on the evening of 22 December 1808 – the hall was cold, the musicians hadn’t much rehearsed, they were led by a man who (by all accounts) wasn’t a “traditional” conductor and a new work, requiring such uniuty and precision to make its opening statement. Since nobody had heard it before, maybe there wasn't quite as much disappointment as there was almost 200 years later at the quaint chapel of the Loyola Campus, but still...
[A] grand, very elaborate, too long symphony. A gentleman next to us reassured us that, at the rehearsal, he had seen that the violoncello part alone covered thirty to forty sheets. Of course, here, the note writers do not any less understand how to 'extend' pieces than in our parts do the court scribes and law clerks.
After the Sanctus and Benedictus for soloists, choir and orcestra, Beethoven improvised at the piano"a long fantasy, which Beethoven showed his entire mastery".
It is unclear what that "fantasy" was... Some claim it simply was the solo piano introduction to the Choral fantasy (which Beethoven would not have yet committed to paper), or maybe it was another piece altogether. Not knowing quite what he played, I chose to insert his op. 77 fantasy for solo piano.
Finally, the Choral fantasy:
The wind instruments varied the theme, which before, Beethoven had played on the piano. Now it was the oboes' turn. The clarinets--if I am not mistaken!--miscounted and set in at the same time. A peculiar mix of tones emerged; B. jumped up and tried to silence the clarinets, however, he did not succeed until he called out quite loudly and rather angrily to the orchestra: Silence! This will not do! Once more--once more! and the praised orchestra had to accommodate him and play the unfortunate Fantasy again, from the beginning--!
And, in spite of it all, most of the works played on that fateful night survived their première, and are considered to this day some of Beethoven's most memorable works!
Pendant mes études de premier cycle à l’université Concordia de Montréal, je me suis lié d’amitié avec une demi-douzaine des membres de l’orchestre étudiant qui pratiquaient au vieux réfectoire du campus Loyola. Pas, surprenant, j’ai assisté à tous (ou presque) les concerts de l’orchestre à la vieille chapelle de l’université (l’orchestre joue maintenant dans une salle mieux nantie, la salle Oscar-Peterson, ainsi nommée en mémoire du fameux pianiste né et formé à Montréal).
Dans le temps, l’orchestre était dirigé par le clarinettiste Sherman Friedland, émule de Nadia Boulanger, et l'enseignant en formation orchestrale. L’université avait (et a toujours d’ailleurs) une vocation axée vers l’éducation permanente, et offrait une large tranche de ses cours le soir, et le cours de formation orchestrale se tenait les lundi soirs (deux heures et demie par semaine), et l’orchestre lui-même était formé d’étudiants, de musiciens amateurs de la communauté universitaire et des environs. Avec les répétitions ad-hoc, l’orchestre devait pratiquer en groupe un total de 4 ou 5 heures par semaine, et donnait un concert toutes les 6 à 8 semaines.
Un concert particulièrement mémorable eût lieu en début de saison (peut-être le premier ou deuxième, j’oublie…) et fut un programme tout-Beethoven avec le concerto «Empereur» (avec une pianiste de l’Université de Montréal comme soliste) et la fameuse cinquième.
L’orchestre exécuta la première partie du programme assez bien, et la foule anticipait une performance de prouesse équivalente pour la cinquième de l’après-entracte. Hélas! Le motif d’entrée (la figure de quatre notes célébrissime) fut raté complètement. Le manque d’unisson hanta l’orchestre entier pour le reste du mouvement (qui inclut la reprise des premières mesures!). On se racheta après la pause du premier mouvement, et le reste de l’exécution fut plus que correcte – ovation bien méritée. De dire mon voisin «Ce n’est pas la Philharmonique de Berlin!».
Une longue anecdote, si, mais probablement appropriée pour le montage d’aujourd’hui. Cet orchestre entendu en ce samedi soir ne fut probablement pas très différent de l’ensemble que dirigea Beethoven en ce soir du 22 décembre 1808, et les résultats ne furent sûrement pas très différents – sauf que, lors de la première, on n’avait pas de barème de comparaison car personne n’avait encore entendu le motif maintenant légendaire.
On écrit donc ces mots (ma traduction) concernant cette première performance de la fameuse symphonie en ut mineur:
Une grande, trop longue symphonie, très élaborée. Un des auditeurs nous assura que, lors de la générale, il avait remarqué que la partition du violoncelle à elle seule couvrait de trente à quarante feuilles. Par ici, seuls les clercs de la cour savent étirer ainsi quelque chose par écrit
Après l’exécution du Sanctus et du Benedictus, Beethoven improvisa seul au piano. L'improvisiation elle-mëme suscite certains débats. Certains croient qu'il s'agirait de l'introduction pour piano seul, maintenant intégrée à la partition de la fantaisie chorale, ou peut-être une pièce singulière. J’ai choisi d’inclure une fantaisie pour piano solo contemporaine à ce concert, son op. 77.
Finalement, la fantaisie pour piano, chœur et orchestre. La dernière sélection de cette académie musicale a la distinction d’être la seule pièce qui fut donnée en rappel… En quelque sorte…
B. sauta de son sièege et tenta d’arrêter le jeu des clarinettes. Il réussit finalement qu’après avoir crié “Silence!” Il insuista pour qu’on reprenne la performance , au déplaisir des musiciens, depuis le début.
Il est donc tellement intéresssant de noter l’ensemble des impressions rapportées de cette académie… Et plus spécialement car, en dépit de l’apparent fiasco, toutes ces pièces sont maintenant des figures de proue du répertoire classico-romantique!
Pour notre mardi en musique d'aujourd'hui, et pour notre montage (excepttionellement) jeudi, nous allons nous concentrer sur l'académie de concert qui eût lieu à Vienne le 22 décembre 1808.
Cette académie se déroula au Theater-an-der-Wien et fut monté afin de permettre à Beethoven de promouvoir une série de nouvelles oeuvres. Cette pratique est parfaitement analogue aux tournées de concert de nos artistes d'aujourd'hu - ainsi donc, Beethoven se veut le maître d'oeuvre, le promoteur (il doit embaucher les musiciens, réserver la salle, etc.) et il empochera les bénéfices pécuniers de l'éeénement.
L'article mentionné ci-haut offrre une synthèse détaillée de la correspondance entre Beethoiven et divers intervenants en 1808. Beethooven pense contribuer à une académie de concert, et en discute avec Heinrich Joseph von Collin (l'auteuir de Coriolan). Dans cette correspondance du mois de mars, Beethoven rappelle qu'il s'engage à contribuer des pièces pour une académie (qui sera montée pour le bénéfice des Theaterarmen, c'est à dire des familles moins fortunées de la communauté artistique. Lors de ce concert, qui a lieu le 13 avril, Beethoven dirige l'ouverure Coriolan, sa quatrième symphoinue et son troisième concerto pour piano.
En retour pour cette contribution, il obtient l'usage du théâtre pour son académie. Je cite (ma traduction):
. . .En retour pour les nobles contributons musicales et des services offerts par Beethoven lors des concerts du 15 novembre 1897, 13 avril et 15 novembre 1808, Hartl lui fait don du Theater-an-der-Wien pour son akademie du 22 décembre.
Voici un aperçu du programme de ce soir-là:
* Sixième symphonie
* Aria: "Ah, perfido", Op. 65
* Gloria de sa messe en ut majeur
* Quatrième concerto pour pianio (joué par Beethoven lui-même)
* (Entr'acte)
* Cinquième symphonie
* Le Sanctus et le Benedictus de sa messe en ut majeur
* Beethoven improvise au piano
* La fantaise pour piano, choeur et orchestre
Notre billet d'aujourd'hui jette un coup d'oeil sur l'avant entr'acte de ce concert. L'article en référence relate les impressions de mélomanes présents au concert. Sans traduire les impressions mot-à-mot, la critique discute d'un nombre de facteurs:
* Que la salle est en banlieue, et mal chauffée
* Que le concert dure plus de quatre heures
* Que l'orchestre était mal préparé
* Que la cantatrice était nerveuse
Si les impressions laissées par l'aria et le Gloria réflètent le manque de préparation, la critique est plutôt positive en ce qui concerne la pastorale ("Chaque mouvement est très long, mais très évocateurs, pleins d'idées et de figures splendides") et du concerto ("d'une difficulté extrème, mais rendu étonemment bien ppar Beethoven")
Ainsi donc, je vous propose une play list YouTube avec des sélections du programme, et des hyperliens pour les oeuvres complètes.
A jeudi, donc, pour l'après entr'acte!
DETAILS
Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Premier mouvement (Allegro ma non troppo: Angenehme, heitere Empfindungen, welche bei der Eveil des sentiments joyeux à l'approche de la campagne) extrait de la symphonie no.6 en fa majeur, Op.68 ('Pastorale')
NBC Symphony Orchestra sous Arturo Toscanini
[Intégralement, surYouTube]
Ah! perfido! Per pieta, non dirmi addio, aria de concert pour soprano et orchestre, Op.65
Maria Callas, soprano, Orchestre de la Société des Concerts Du Conservatoire, Paris sous Nicola Rescigno
Gloria extrait de la messe en ut majeur, Op.86
Janet Baker Mezzo-Soprano, Heather Harper Soprano, Hans Sotin Bass, Robert Tear Tenor, New Philharmonia Chorus et London Philharmonic Orchestra sous Carlo Maria Giulini
[Intégralement surYouTube]
Troisième mouvement (Rondo: Vivace) extrait du concerto pour piano no.4 en sol majeur, Op.58
Murray Perahia, piano, New York Philharmonic sous Sir Colin Davis
[Intégralement sur YouTube - avec Mitsuko Uchida, Zubin Mehta dirige la Philharmonique dèIsrael) ]