Tuesday, February 26, 2013

La Chronique du Disque (février 2013)


In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1105-la-chronique-du-disque.html

NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.

Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :

  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes suggestions pour février

The Art Of The Fugue Glenn Gould

Pour commencer, notre sélection pour l’orgue en ce Carême 2013. Glenn Gould est un finissant du Conservatoire Royal de Toronto, ce qui inclut des études en orgue (1942-49), et nois savons également que Gould officiait à l’orgue à l’église pendant sa jeunesse et ses études musicales. Tout ça pour dire qu’il n’y a rien de déplacé avec un disque Goild qui considère une œuvre (l’Art de la Fugue) et au piano et à l’orgue, quoqie j’admeets qu’il y a quelque chose d’inusité.  Le contraste entre ce que j’appellerais une familiarité excessive avec cette œuvre au piano et son homologue à l’orgue est évident. Ceci n’est pas une atteinet aux capacités d’organiste de notre Glenn – il défend son instrumentet la partition admirablement. Toutefoisa, les heures insomniauqes au clavier d’un piano nous offrent une performance tout à fait Gouldesque et celle à l’orgue est bien en deça des sentiers battus, disons. Le Casavant utilisé ici est un instrument moins puissant qu’un instrument de tradition germanique, ce qui perment d’apprécier pleinement l’art de la fuge chez Bach. Notons ici le torrent comntient des fichiersMP3 et non des FLAC. A- pour la QS, A pour l’IG.

The Jacques Loussier Collection (1959-2007)
[Torrent]
 
En 1959 Jacques Louissier entreprend un projet qui le consume encore aujourd’hui. Avec la formation du trio «Play Bach» Loussier endisquera une douzaine de disques (et en vendra plus de 6 millions d’exemplaires) qui explorent Bach comme le point de départ de performances de Jazz. Un projet à la fois original et risqué, si ce n’était de l’aise pianistique et diu respect constant du compositeur de la part de Loussier. Le torrent proposé contient l’ensemble de l’œuvre du trio original et des formations subséquentes, ainsi que l’exploration similaire d’œuvres de Vivaldi et Debussy entre autres. Comme ce fut le cas chez Wendy Caros il y a quelques chroniques déjà, c’est donc uneindulgence nostaligique qui par moments trahit un certain âge, mais que dire de la musique! Les transferts numériques des vieux disques est assez bien réussi.  B+ pour la QS, A pour l’IG.

Dom Quichotte... Cantates & concertos comiques
[eMusic]
Durant une bonne partie du XVIIIe siècle, la boutique de Gottfried Zimmermann  de Leipzig est le rendez-vous des c aféphiles et des mélomanes, l’ancêtre direct de Starbuck’s… Papa Bach, Telemann, et autres musiciens de cette époque y proposent leurs nouvelles compositions, et c’est dans cette veine que l’ensemble baroque Café Zimmermann  fut créé en 1998, afin de promouvoir cette musique dans les proportions et les performances d’époque – du HIP par des artistes convaincus. Le disque d’aujourd’hui jette un coup d’œil sur des œuvres moins usitées du répertoire baroque Français, y comporis une cantate amusante qui raconte des épisodes chevalereques de Don Quichotte. J’aurais pr.f.ré des artistes qui chantent mioeux en fran^çais, mais c’est tout de même assez bien. A pour laQS, A- pour l’IG.
SULLIVAN: Gilbert and Sullivan Overtures

Sir Arthur Sullivan (1842 –1900) est une des figures de peoue de la musique de l’ère Victorienne. Un musicien sérieux, formé en Angleterre et en Allemagne, il est est (malheureusement?) à jamais asspcié à la douzaine ou plus d’opérettes qu’il créera avec son compatriote W.S. Gilbert dont H.M.S. Pinafore, The Pirates of Penzance et The Mikado. Ces opérettes, qui s’apparemntent aujolurd’hui plus à Broadway qu’au Met renferment des douzaines et des douzaines de chansons inooubliables, et les ouvertures de scène concoctées par Sullivan sont souvent des pot-pourris de ces tubes. L’interprétation (laissée à un orchestre de fosse de ballet Anglais) sont bien en place, et si charmantes! A pour la QS, A pour l’IG.
 
Carole King - Tapestry (1971) 
[Torrent]
A l’occasion, j’abuse de ma chronique pour souligner des classiques, qui ne sont pas toujours de la musique classique, et c’est justementy le cass de cet album légendaire qui annonce un mouvement rock très personnel, quasi folklorique dans sa conception. Au Québec, quand on parle de chansonniers, on pense à Vignault, ou Leclerc, ou Piché. Aux USA, on pense à James Taylor, Bob Dylan et à Careole King. Mme King, qui gagnait sa vie comme compositeure de tubes chantés par des artistes populaires (Blancs et Noirs) n’a pris sérieusement l’entreprise d’un album comme auteure-compositeure-interprète que sous l’insistence des luminaires de l’époque – et nous devrions tous les remercier d’avoir insisté, car en plus d’avoir été sacré Album de l’Année en 1971, Tapestry  est devenu de puis l’un des albums les plus vendus dans son genre, (classé 36e parmi les 500 meilleurs albums de tous les temps sselon le magazine Rolling Stone). De souligner une des plages de cet album serait négliger toutes les autres… Un « must » dans la collection de tout discophoile qui se respecte.  A for SQ, A for OI.

Friday, February 22, 2013

Montage # 93 - A Montage of Second Sonatas / Un montage de deuxièmes sonates




As of March 22, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 22 mars 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast093


pcast093- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


The final installment of our series on the Number 2 obsession considers sonatas that share in common the number 2. We spent a lot of time this past Summer listening to sonatas as part of our Tuesday Summer Chamber Music series, and I featured a few #2’s there: notably Brahms’ second cello sonata and Bartók’s second violin sonata (both part of our Once Upon the Internet series).
The piano occupies the lion’s share of this montage, with piano sonatas by Beethoven, Rachmaninov, Padre Soler and probably the most well-known second piano sonatas of all, Chopin’s.
The sonata was written mainly in 1839 at Nohant, near Châteauroux in France, though the third movement, the funeral march, had been composed as early as 1837. Chopin was known to have admired Beethoven’s sonatas, and both Ludwig’s Funeral March sonata (No. 12 A-flat major) and his last sonata (No. 32 in C minor) have direct connotations with Chopin’s opus.
As noted above, the third movement is structured as a funeral march played with a Lento interlude. The "funeral march" has become well known in popular culture. It was used at the state funerals of John F. Kennedy and those of Soviet leaders, including Leonid Brezhnev, and it was played at the graveside during Chopin's own burial at Père Lachaise Cemetery in Paris.
As a departure from the piano sonatas in this montage, I chose one of Rossini’s youthful sonatas a quattro for two violins, cello and double bass. Each of the six sonatas follows a similar three-movement format (fast-slow-fast). The second movements contain many soloistic, lyrical passages that foreshadow the style of the composer's great operatic arias.
Another departure from the piano sonata is one of the handful or so Paganini wrote for the solo guitar. Paganini was a fine guitarist, and often relied on the guitar as a compositional aid (in lieu of the piano). Paganini’s wrote many delightful chamber works for solo guitar and guitar duet, showing an interesting contrast between the guitar and the bowed string instruments Paganini is more readily associated with.
I think you will love this music too.

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Commentaire français

Pour le dernier volet de mon obsession numéro deux, notre dévolu se jette sur les sonates (numéro deux, bien sûr). Après avoir passé l’été à écouter et commenter des sonates dans notre série estivale de musique de chambre, j’en retiens deux (qui figurent également sous la rubrique Jadis sur Internet) : la deuxièeme sonate pour violoncelle de Brahms et la deuxième sonate pour violon de Bartók.
Cette semaine la part du lion va aux sonates pour piano: Beethoven Rachmaninov, le Padre Soler et – il va sans dire – celle de Chopin.
Chopin était un admirateur des sonates de Beethoven, et deux d’entre ells (les no. 12 et 32) ont une influence directe sur cette sonate de 1839, avec un mouvement lent qui transcende le répertoire pour piano et alimente le folklore en général : cette marche funèbre « Deux corbillards s’en allaient dans le brouillard… »
Afin de se démarquer des sonates pour piano, j’ai inclus deux sonates moins usitées. La première est une des six sonates à quatre (a quattro) d’un jeune Rossini. Ces sonates visent le quatuor inusité formé par deux violons, un violoncelle et une contrebasse. Ces sonates en trois mouvements (animé-lent-animé) mettent normalement en évidence un des quatre instruments dans un format lyrique qui présagent les arias qui rendront Rossini célèbre.
Paganini étaiot non seulement un virtuose au violon, mais également à la guitare, l’instrument qu’il utilise (au lieu d’un piano) pour composer. Il laisse pliusieurs œuvres pour la guitare (seule ou avec d’autres), et la poignée de sonates qiu’il compose pour la guitare font contraste avec son œuvre pour les instruments à archet.

Bonne écoute!



Tuesday, February 19, 2013

Henrik Behrens joue Mendelssohn et Bach

Pour le premier de nos billets du mardi dédiés à la musique pour orgue, je vous propose un Jadis sur Internet qui présente des oeuvres pour orgue de Mendelssohn et Bach interprétés par un organiste d’église amateur qui vit en Allemagne.
Je n’ai pas beaucoup d’informations à propos de l’artiste en question (autre que son nom) et mes tentatives de le contacter n’ont pas eu beaucoup de succès. M. Behrens trôle l’internet depuis plus de dix ans, et on peut trouver des sélections supplémentaires de sa part sur les sites SoundClick et Last.fm.

En yany qu’organiste d’église, M. Behrens semble s’en tirer admirablement bien. Dans l’ensemble, ses prestations sont fidèles aux partitiopns, et créent l’atmosphère de recueil voulu. A vous de juger!
Bonne écoute!


DETAILS
Felix MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1809-1847)

Préludes et Fugues pour orgue,  op. 37
  • No. 1 (ut mineur)
  • No. 2 (sol majeur)
  • No. 3 (ré mineur)
Sonate, en si bémol majeur, pour orgue, op. 65, no. 4
Johann Sebastian BACH (1685-1750)
Concerto pour oirgue en sol majeur, après Johann Ernst von Sachsen-Weimar, BWV 592
Concerto pour oirgue en la mineur, après Antonio Vivaldi, (RV 522) BWV 593
Concerto pour oirgue en ut majeur, après Johann Ernst von Sachsen-Weimar, BWV 595

Préludes de Choral I – Orgelbuchlein
  • In dulci jubilo (la majeur), BWV 608
  • Jesu, meine Freude (ut mineur),BWV 610
  • In dir ist Freude (sol majeur),BWV 615
  • Herr Gott, nun schleuss den Himmel auf (la mineur),BWV 617
  • Es ist das Heil uns hommen her (ré majeur),BWV 638
  • Wer nur den lieben Gott lässt walten (la mineur),BWV 642
  • Alle Menschen müssen sterben (sol majeur),BWV 643

Henrik Behrens, orgue d’église
(Instrument non-identifié)

Source: MP3.COM, 20 décembre 2001

Internet Archive @: http://archive.org/details/HenrikBehrensOrganiste

Friday, February 15, 2013

Montage # 92 - A Montage of Second.. / Un montage de deuxièmes... Concertos




As of March 15, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 15 mars 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast092


pcast092- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

This week’s installment of My #2 Obsession features four second concertos, for three different instruments: the horn, the violin and the piano. Since the piano is presented twice, let’s start with those.
Camille Saint-Saëns wrote five piano concertos,a and his second is probably his most well-known. Rather than presenting a timid, slow second movement, Saint-Saëns takes the road less travelled, choosing rather a very catchy, upbeat scherzo instead. Acting as bookends, the opening and closing movements provide all the drama needed, thak you very much.
Franz Liszt wrote extensively for the piano, and was a virtuooso pianist of the first order. Of the two concertos he will write, the second is very unique in structure. Unlike the first which has the three traditional movements, the second provides four interleaving sections, that take off from a rather simple motif which, in tuirn, morphs and adapts to the tone of each section. The concerto has it all: drama, virtuosity and a very modern flavour that no-doubt inspired many of the late romantics.
Richard Strauss's output of concertante works with orchestra is fairly extensive. Theseinclude a Violin Concerto; the Burleske for piano and orchestra; Don Quixote for cello, viola and orchestra; the well-known late Oboe Concerto in D major; and the Duet-Concertino for bassoon, clarinet and orchestra. From this set of concertante works, his two concertos for horn are still part of the standard repertoire of most horn soloists. Strauss’ father was principal horn of the Bavarian Court Opera for more than 40 years and was the dedicatee of the first concerto –Strauss’ father was a devoted clacissist, and it is in that tradition that the op. 11 concerto was composed. The second concerto, however, clearly falls within the more modern style the youngerStrauss had embraced.
Karol Szymanowski is probably the most famous Polish composer of the 20th century. Though he drew much influence from his countryman Frédéric Chopin and from Polish folk music, Szymanowski was mostly influenced by the music of Richard Wagner, Richard Strauss, Max Reger, Alexander Scriabin and the impressionism of Claude Debussy, and Maurice Ravel.
Among Szymanowski's better known orchestral works are four symphonies and two violin concertos. Both his concertos, and his second in particular, are tonal in form but exploit many of the atonal tricks of the trade of the early 20th century. It is lyrical, yet very unique and individual.
I thinkyou will love this music too.

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Commentaire français

Pour le voket de cette semaine de mon obsession numéro 2, je vous propose quatre deuxièmes concertos, pour trois instruments différents : le cor, le violon et le piano (deux fois). Commenôns par ces deux concerti.
Camille Saint-Saëns a cinq concerti pour piano à son actif (ainsi que des concerti pour violon et pour violoncelle). Son deuxième concerto est probablement son plus populaire, et ce sans doute car Saint-Saëns fait ici un choix audacuieux; plutôt que de suivre la formule sonate-mouvement lent et finale, il opte plutôt pour une paire de mouvements parfois austères en début et fin de concerto, et choisit un élégant et charmant scherzo comme trait d’union.
L’œuvre pour piano du Hongrois Franz Liszt est à la fois variée et massive, à la mesure du virtuoise qu’il était. Il nous laisse deux concerti pour piano: un premier concerto assez traditionnel et ce second concerto, qui explore les limites du genre, et fait appel à des stratagèmes qui rappellent Wagner et annoncent Rachmaninov. On retrouve ici quatre sections assez distinctes, mais qui s’enchaînent, et sollicitent le pianiste constamment. Un motif que Liszt introduit comme thème de la première section évolue et se métamorphose devant nos oreilles, atteignant une apogée sans pareil lors du coda final.
Compositeur versatile avec une réputation quelque peu entachée par ses choix politiques, Richard Strauss laissera une oeuvre concertante intéressante, incluant un concerto pour violon, ses variations pour violoncelle chevaleresques Don Quichotte, un Burleske pour piano et orchestre, un mémorable concerto pour hautbois et – bien sûr – une paire de concerti pour cor. Le premier concerto fut dédié à son père (pendant 40 ans premier corniste de l’orcheestre de la Cour de Bavière), un clacissiste convaincu. Plus de trente ans après le décès de son père, Strauss retourne à l’instrument, mais cette fois avec un agenda plus… moderne.
Parlant de moderne, il n’y a probablement pas plus moderne que Karol Szymanowski, le porte étendard de la musique polonnaise du XXie siècle. Même si son compatriote Chopin a une certaine influence musicale chez Szymanowski, on reconnaît plus le langage moderne de Scriabine, Wagner ou même Debussy ou Ravel. Parmi ses compositions les plus jouées, on compte deux concerti pour violon, et tous deux sont issus d’une tradition lyrique, mais exploitent le langage atonal qui fait fureur du temps du compositeur. On retrouve ici un concerto hybride, un peu comme ceux de Berg et Stravinski.

Bonne écoute!



Tuesday, February 12, 2013

Mardi Gras

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1090-mardi-gras.html

Demain sera le mercredi des cendres, et Mardi en Musique tournera son attention encore cette année sur la musique pour orgue, à commencer avec Jadis sur Internet la semaine prochaine.

Toutefois, nous avons encore une dernière chance de goûter à pleines dents aux plaisirs de la vie avant la période de privations... Ce jour, bien sûr, est donc le mardi gras, ou comme les cajuns de la Nouvelle Oréleans l'appellent, le "Fat Tuesday":

 

Soulignos l'occasion des festivals, et des carnavals (comme celui de Rio), avec une playlist YouTube ornée de musique qui illustrent le thème du mardi gras et des festivals. De tout le répertoire classique, sans doute l'oeuvre qui évoque le mardi gras des plus spécifiquement on compte le ballet Pétrouchka de Stravinski, et la suite du ballet souligne les activités qu'on peut y trouver, les amuseurs, les animaux...


De Schumann, j'ai retenu non pas le prévisible carnaval, mais plutôt des scènes du Carnaval de Vienne... De la catégorie "vieux enregistrements", Pierre Monteux dirige le Carnaval Romain de Berlioz, et Toscanini dirige Feste Romane de Respighi.

Liszt et Dvořák’s complètent le pot-pourri..

Bonne écoute!


DETAILS


Hector BERLIOZ (1803-1869)
Le carnaval romain, op. 9
San Francisco Symphony Orchestra sous Pierre Monteux

Franz LISZT (1811-1886)
Rhapsodie Hongroise en mi bémol majeur, S.244, no. 9 ("Le carnaval de Pest")
Claudio Arrau, piano

Igor STRAVINSKI (1882-1971)
Suite du ballet Pétrouchka (1945)
Orchestre de la Radiodiffusion Suédoise sous Leopold Stokowski

Robert SCHUMANN (1810-1856)
Faschingsschwank aus Wien, op. 26
Arturo Benedetti Michelangeli, piano

Ottorino RESPIGHI (1879-1936)
Feste Romane, P. 157
Philadelphia Orchestra sous Arturo Toscanini

Antonín DVOŘÁK (1841-1904)
Karneval, op. 92
London Symphony Orchestra sous Istvan Kertesz

Friday, February 8, 2013

Montage # 91 - A Montage of second../Un montage de deuxièmes... symphonies




As of March 8, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 8 mars 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast091


pcast091- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

This week’s number 2 obsession is all about the symphonies. I have chosen three that we can call “less heard”  – not obscure, however. It makes little sense to me to program symphonies that we either have heard before (Beethoven and more recently Brahms come to mind) or that are played more often like Mahler’s Resurrection
Schubert wrote nine symphonies, and his second dates from between 1814 and 1815, when the composer was in his late teens. Clearly more mature than your run-of-the-mill student work, this symphony already shows some of the hallmarks of the burgeoning symphonist, most especially its rousing galop finale.
A very prolific composer in his own right, Rimsky-Korsakov only left us only three symphonies. Antar was originally written in 1868 amd revised in 1875 and 1891. He initially called this work his Second Symphony, later calling it a symphonic suite, therefore in his mind closer to Schéhérazade than his other two symphonies – and there are indeed common traits between the two so-called suites.
In fact Rimsky-Korsakov designated another work his Second Symphony: it is an unfinished work in B minor, which he started in 1867. He showed his work-in-progress to Balakirev, who did not approve of how Rimsky-Korsakov wrote the exposition of his themes yet did not give concrete suggestions or solutions on how to proceed. As a result, Rimsky-Korsakov lost interest in the project and he started Antar after abandoning the B minor Symphony.
Antar, like Schéhérazade, finds its inspiration in an Arabian tale. Antar, an enemy of all mankind, has become a recluse in the desert. He saves a gazelle from a large bird. Weary from fighting the bird, he falls asleep exhausted. He dreams he is in the palace of the Queen of Palmyra. The queen, the fairy Gul-Nazar, was the gazelle Antar saved from the bird. As a reward, she permits Antar to fulfill three of life's greatest joys — vengeance, power and love. He accepts these gifts with gratitude, then makes a request himself. He asks the queen to take his life if these pleasures become tiresome. He then falls in love with the queen. After some time, however, he becomes weary of his passion. The queen takes him in her arms, kissing him with such ferocity that his life ebbs away.
As Hector Berlioz did in his Symphonie fantastique, Rimsky-Korsakov employs an idée fixe in various guises through all four movements to depict Antar. This theme is played by the violas in the introduction to the opening movement. Later in the same movement, flutes and horns play another important theme, this time depicting the queen.
Kurt Weill is a well-known German 20th century composer, active in Berlin circles between the two World Wars and later finding refuge in France and the United States after fleeing Germany during the Nazi regime.
Weill is best remembered for his stage works, and his extremely fruitful collaborations with Bertolt Brecht. With Brecht, he developed productions such as his most well known work The Threepenny Opera in 1928.
Weill’s musical training can be viewed in two distinct phases. First, as a teenager, he took private lessons with Albert Bing, Kapellmeister at the "Herzogliches Hoftheater zu Dessau", who taught him piano, composition, music theory, and conducting. Weill performed publicly on piano for the first time in 1915, both as an accompanist and soloist. After the First World War, Weill had an interview with Ferruccio Busoni. After examining some of Weill's compositions, Busoni accepted him as one of five master students in composition at the Preußische Akademie der Künste in Berlin. From January 1921 to December 1923, Weill studied music composition with him and during his first year he composed his first symphony, Sinfonie in einem Satz (Symphony in one movement). His second symphony dates from 1934, thus after his exile from Germany. It was first performed by Bruno Walter and the Royal Concertgebouw Orchestra of Amsterdam. It is his last purely orchestral composition.
I think you will love this music too
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Commentaire français


L’obsession numéro 2 se poursuit cette semaine avec l’audition d’un trio de symphoniues numérotées de la part de trois compositeurs connus, quoique ces oeuvres sont moins entendues que les deuxièmes de Beethoven, Brahms ou Mahler.

Franz Schubert, précoce, prolifique et celui qui propose la transition entre l’ère classique et le romantisme composera neuf symphonies, et sa deuxième est une œuvre d’adolescence (composée entre 1814 et 1815). Il ne s’agît pas ici uniquement d’une œuvre estudiantine: notons le galop du finale, à la fois entraînant et casse-cou.

Un autre compositeur prolifique, Nikolai Rimski-Korsakov nous laisse seulement trois (ou peut-être quatre) symphonies, et celle qui fut originalement publiée comme étant sa deuxième a un historique des plus intéressants.
En effet, à l’issue d’une paire de revisions, Rimski-Korsakov traite dorénavant cette œuvre coimme une suite symphonique et non pas une symphonioe – la mettant dans la lignée de sa suite Schéhérazade plutôt que de l’associer avec ses deux autres symphonies. Dans ses mémoires, le compositeur évoque une symphonie en si mineur, qu’il proose à son confrère Balakirev pour sa revue. Balakirev n’offre pas de commentaires positifs, et Rimski abandonnera le projet en faveur d’Antar.
Antar – comme Schéhérazade – trouve son sinspiration d’une histoire arabe: Antar, un personnage maléfique, sauve la vie d’une Reine qui lui offre d’exaucer trois vœux. Antar accepte le don, sous certaines conditions. L’histoire atteint son apothéose avec la mort d’Antar, suite à un bauiser mortel de la Reine. Antar, comme Schéhérazade et la Symphonie Fantastique de Berlioz, est développée autour de léitmotivs qui évoquent les personnages principaux.
Kurt Weill est un compositeur qu’on associe avec le théâtre (et son association avec Bertolt Brecht). Weill, on note, a reçu une formation en composition et en piano sous Albert Bing à Dessau et plus tard fait un apprentissage sous Ferruccio Busoni à Berlin.
On note plusieurs compositions dites « sérieuses » de la part de Wreill, y compris un bon nombre de lieders et une paire de symphonies, dont cette deuxième qui date de 1934, donc peu après son exil d’Allemagne. La symphonie recevra sa premi;re sous la direction de Bruno Walter au Concertgebouw d’Amsterdam.
Bonne écoute!

Thursday, February 7, 2013

OTF - Maskarade by Carl Nielsen

This is my Once o3r Twice a Fortnight post from February 7th, 2013.

This is a great time of year: Valentine’s Day is coming soon, and there are a number of festivals all over the world (here in Ottawa, Quebec City, and let’s not forget Mardi Gras and the Carnival in Rio in a few days.

Seems appropriate then to listen to a comic opera involving some of those great elements: love, fun and general reveling in the context of an evening of dancing, encounters and the topsy-turvy world of a masquerade ball.

The masquerade isn’t a unique theme: think of Johann Strauss’ Fledermahttp://archive.org/details/MaskaradeFs39ByCarlNielsen
usVerdi’s Un ballo in maschera and this gem of an opera from Denmark’s Carl NielsenMaskarade.

This Nielsen opera is more aligned with the shenanigans of Strauss’ tale than Verdi’s murderous plot . The masquerade of the title is a place where the characters can leave behind the oppressed lives they lead in a rigid society; it represents liberty and the Enlightenment, and even more, perhaps, a sense of joie de vivre in a land where weather (and duty) is often cold and gloomy. Not surprisingly, Maskarade has become the Danish national opera.

Carl Nielsen, a contemporary of other Scandinavian composers like Grieg of Norway and Sibelius of Finland is in my view the most avant-garde composer of the three. As a composer, he wears his heart on his sleeve: his symphonies, in particular his second, fourth and fifth, are studies in human nature and perseverance against life’s great challenges. It is somewhat fitting that Nielsen didn't consider Maskarade to be his best work - he often deplored that the last two acts lacked polish and cohesion. Yet, the overture and the short dance sequence simply known as “the dance of the cockerels” of the third act are both effervescent and tender. Here is the dance sequence:



Any opera lover worth his or her salt will see right through the plot of this opera: Leander is something of a party animal, which displeases his father Jeronimus to no end. Jeronimus has struck a gentleman’s agreement with Leonard (a well-to-do Copenhagen resident) that Leander will marry Leonard’s daughter Leonora. Leander, meanwhile, has met a wonderful girl at a masquerade ball, and is determined to marry her and not Leonora (whom he’s not formally met). At Leonard’s house, the mirror-image of the story is revealed. Now, one has to wonder who it is that both of these young people have met – as if you don’t know, but why spoil the antics that will invariably ensue…

The action culminates at another masked ball, this time it is well-attended: Jeronimus and his wife, Leonard, a trio of servants… You get the picture!

And, it goes without saying, the outcome of all of this not only proves that stars do indeed align, but that sometimes even in Opera, there can be a happy ending!

The Performance

Carl August NIELSEN (1865 – 1931)
Maskarade, FS 39. (1904–06)
Comic opera in three acts
libretto by V. Andersen after the play by Holberg.


Jeronimus, a citizen of Copenhagen - Aage Haugland
Magdelone, his wife - Susanne Resmark
Leander, their son - Gert Henning-Jensen
Henrik, Leander's valet - Boje Skovhus
Arv, Jeronimus' servant - Michael Kristensen
Leonard, a citizen of Slagelse - Kurt Ravn
Leonora, his daughter - Henriette Bonde-Hansen
Pernille, Leonora's maid - Marianne Rorholm


Danish National Radio Choir, Danish National Radio Symphony
Conductor: Ulf Schirmer
Opera Synopsis: http://books.google.ca/books?id=bLDa...ed=0CGsQ6AEwBw
Performance @ Internet Archive: http://archive.org/details/MaskaradeFs39ByCarlNielsen

Tuesday, February 5, 2013

Suor Angelica (Puccini)

In English: http://operalively.com/forums/content.php/715-OTF-%E2%80%93-Puccini%E2%80%99s-Trittico-Part-Two-%E2%80%93-Suor-Angelica

Notre Opéra du mois pour février continue notre écoute du Trittico de Puccini. Le deuxième de ces operas est (d’après moi en tous cas) le plus populaire et connu des trois, Suor Angelica.

Suor Angelica en rapport avec Il Trittico
Les thématiques communes des trois opéras se retrouvent ici – il y a une grande déception (sous la forme d’un reniement) et une mort sur scène (un suicide) mais dans ce dernier cas, il y a un élément surprise.

Si on compare Angelica avec Michele de Tabarro et Schicchi, on découvre des parallèles et des différences. Angelica, contrairement à Michele, trouve ultimement une résolution, une certaine paix interne in extremis. Angelica et Schicchi confrontent tous les deux une possible damnation – Angelica trouvera le salut de la Sainte Vierge, mais tant qu’à Scicchi – selon Dante – il sera condamné au purgatoire.

La pointe de l’Iceberg
Un des défis que Puccini et son librettiste doivent surmonter est la courte durée de son opéra. Si on revient à Tabarro, il est difficile de s’investir émotivement avec les personnages, et jusqu’à un certain point, ceci contribue à la noirceur du dénouement.

Afin de parer la situation, Puccini et Forzano font appel à une ruse dramatique : ils placent l’action dans un couvent, et en moins de 5 minutes, l’auditeur comprend parfaitement le préambule aux événements. Une jeune fille de bonne famille serait dans un couvent que pour une de deux raisons: afin de s’offrir à une vocation religieuse ou afin d’y trouver refuge (pensons à Blanche de la Force dans le Dialogue des Carmélites, par exemple). Ainsi donc, la religieuse homéopathe taciturne et réservée a donc un secret, et il est sûrement un secret bœuf.

Un autre élément qui va sans dire, est que la vie cloîtrée d’un couvent offre beaucoup de temps afin de réfléchir, prier et – sans doute – considérer sa vie dans les plus moindres détails. On ne peut qu’imaginer qu’Angelica a dû passer des heures innombrables à contempler « son secret », à considérer les avenues possibles qui pourraient germer si telle ou telle chose se produisait, etc.

La table est donc mise lorsque la tante (une Princesse!) d’Angelica vient la visiter. Trève de plaisanteries (il ne reste que trente minutes à l’opéra après tout) – Angelica doit renoncer à sa part du patrimoine fanilial. Elle est une tare, une éclaboussure sur la bonne réputation de la famille. «Mais qu’adviendra-t-il de mon fils? » demande Angelica. « Ton fils est mort il y a fort longtemps » réplique la visiteuse. Allez, signe le parchemin et finis tes jours ici!

Puccini le suicide de ses sopranos
Je crois qu’il y a peu de choses qui sont à peu près garanties chez Puccini, et l’une d’elles est que ses protagonistes féminins ne risquent pas de survivre le dernier acte. Il y a des exceptions (Minnie dans Fanciulla, par exemple), mais qui parle drame lyrique parle de destin tragique, et la mort de Manon Lescaut, ou de Mimi ou de Tosca sont en sorte la rançon que Puccini se doit de payer afin d’obtenir le résultat convoité.

Le suicide est courant chez ces personnages, et dans toutes sortes de situations névralgiques. Tosca, cernée au plus haut des remparts d’une prison, choisit un plongeon désespéré plutôt qu’un emprisonnement et une mort certaine. La bonne Liu, plutôt que de trahir le Prince qu’elle aime secrètement, choisit le suicide afin de de contrer les tortionnaires de Turandot. Cio Cio San, elle aussi trompée par Pinkerton, choisit le suicide – une mort honorable plutôt qu’une vie de déshonneur.

Angelica choisit le suicide, non seulement afin d’éviter des décennies d’un calvaire personnel, mais aussi afin de retrouver l’enfant qu’elle a dû abandonner. Comme mentionné précédemment, je ne peux croire qu’Angelica n’a pas considérer cet acte ultime lors de ses longues heures de solitude au couvent – ce n’est pas ici un geste précipité mais plutôt une conclusion inévitable.

Angelica est résignée – alors qu’elle prépare une tisane empoisonnée, elle chante avec allégresse ses adieux, croyant sincèrement qu’elle ira dans un monde meilleur.

Et alors, Puccini propose un coup de théâtre.

A peine a-t-elle avalé le breuvage amer, Angelica est saisie d’un remord glacial: le suicide est un péché mortel, et elle sera condamnée au purgatoire, et ne sera jamais réunie avec son fils. Dans soin délire, elle implore la Sainte Vierge de la pardonner et de prendre pitié d’elle.

Puccini exauce l’ultime désir d’Angelica – d’ailleurs, le livret est formel: « Il Miracolo » - le miracle. Alors qu’Angelica passe de la vie è l’après vie, elle est accompagnée par la Vierge et son tendre fils. Donc, pas une hallucination, mais un désir exaucé.

Le rideau tombe. Mins d<une heure et tout l'auditoire est en pleurs. Bravo, M. Puccini!

La Performance


Pour notre performance de Suor Angelica, j’ai choisi une version croquée sur le vif à l’Opéra de Sydney en Australie (le 22juillet 1977) avec la cantatrice Australienne Dame Joan Sutherland dans le rôle-titre, accompagnée par son maru, Richard Bonynge.

Giacomo PUCCINI (1858-1924)
Suor Angelica (Soeur Angelica)
Op
éra en un acte, livret en italien de Giovacchino Forzano.
Deuxième opera de Il Trittico (1918)

PERSONNAGES PRINCIPAUX
Suor Angelica – Dame Joan Sutherland
La Princesse -
Rosina Raisbeck

Choeur et orchestre du Sydney Opera House sous Richard Bonynge

Argument de l'op
éra:  http://fonddetiroir.hautetfort.com/archive/2009/04/18/le-triptyque-2-suor-angelica.html
Livret (en Italien):  http://www.impresario.ch/libretto/libpucsuo_i.htm

Friday, February 1, 2013

Montage # 90 - A Second or Two / Une seconde ou deux




As of March 1st, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 1er mars 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast090


pcast090- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


For February, I confess that I am having a relapse of one of my numerical obsessions. After my "number 1" obsession and Music by the Numbers (this past June), time now for my "number 2" obsession, featuring works that have in common the number two.

Today's montage looks at "second" works, or "number twos" from different composers, eras and forms. Let's begin by a couple of "second rhapsodies". Both Debussy and Gershwin had their "first rhapsodies" featured last year. Debussy's first rhapsody (for clarinet) was followed later by a second, this time for saxophone. The work, originally set for saxophone and piano, was later set for orchestra at first by Debussy himself, and finished  in 1919 by Roger Ducasse.

Gershwin's Second Rhapsody stems from the time he turned his activities towards Hollywood and film. Originally designed as a "rhapsody in rivets", it is reminiscent of the skyscrapers of his native New-York. The work follows in many ways the same format as the Rhapsody in Blue, though without the same emphasis on jazz and blues.

Walter Buczynski received a commission by the then Montreal International Piano Competition for the so-called "set piece" that all contestants in the final round had to perform. Canadian pianist Hung-Kwan Chen won the award that year for the best interpretation of that piece, and the performance of Lyric II in today's podcast is from the gala concert that typically caps off such competitions.

Johann Sebastian Bach composed four overtures or suites, and his second and third suites are among his most played works for orchestra. The second suite features the flute predominantly  and in particular in its most famous section, the badinerie.

The remainder are shorter selections by Canadian composer Reginald Godden (which, if I am not mistaken, was part of the opening credits to the old PBS anthology series Mystery!), Sir Edward Elgar (his less heard Pomp and Circumstance March no. 2), and two "danceable" works that require a some additional explanation.

When Stravinsky was working on his homage ballet The Fairy's Kiss (Le baiser de la fée), he revisited some of the great ballet music by Tchaikovsky (in the same way he's looked at Pergolesi's music for Pulcinella). In the course of that process, he reconstructed (from memory, I believe) Tchaikovsky's famous pas de deux sequence from Sleeping Beauty, and the result is, well, a hybrid between modern and classical sounds.

Shostakovich dusted up the old Vincent Youmans fox-trot Tea for Two, giving it a distinct Shostakovich twist in a short orchestral nugget he simply called Tahiti Trot.

I think you will love this music too!

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Commentaire français


Je souffre une rechute d'une de mes obsessions numérologiques: après mes obsessions avec le  numéro 1 et notre numérologie musicale du mois de juin dernier, c'est maintenant une crise de mon obsession muméro 2 en février. Soyez donc prçets à "souffrir" de pièces qui ont en commun le chiffre 2.

Le montage d'aujourd'hui jette un regard particulier à des pièces de compositeurs, époques et genres variés qui ont en commun le chiffre deux ou qui sont des "sedondes" pièces d'ine séquence. Dans cette catégorie on retrouve la deuxième marche Pomp and Circumstance d'Elgar, la deuxième ouverure (ou suite) de Bach (avec sa fameuise badinerie pour flûte) et d'autres oeuvres qui méritent des propos supplémentaires.

J'ai retenu une paire de deuxièmes rhapsodies: celle de Debussy (pour saxophone) avait une orchestration inachevée, chose qui fut complétée posthumememtn (en 1919) par Roger Ducasse. La Second Rhapsody de Gershwin (moins populaire que sa pièce fétiche, Rhapsody in Blue) a un caractàre Hollywooduen, et se veut plus impressioniste (avec son évocation des gratte-ciels New-Yorkais) qu'une étude du jazz ou du Blues.

Deux pièces canadiennes: de Reginald Godden, ses petites "sweets" (jeu de mots, sweet voulant dire bonbon), et de Walter Buczynski, la pièce imposée du concours de piano International de Montréal de 1984, extrait du concert des lauréats du même concours.

Après avoir rendu hommage au maître Intalien Pergolesi dans son ballet Pulcinella, Igor Stravinski rend hommage aux ballets de Tchaikovski dans Le baiser de la fée. Afin de se faire la main, Stravinski prépara (de mémoire, si je ne m'abuse) une version poiur petit orchestre du faneux Pas de deux du ballet La Belle au Bois Dormant - un son hyriude qui marie à merveille le classique et le moderne.

Chostakovich termine notre montage avec sa version très personnelle (et coquette) du classique des salles de danse Tea for Two.

Bonne écoute!