Tuesday, May 29, 2012

La Chronique du Disque (mai 2012)


In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/966-la-chronique-du-disque.html


NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.

Mes acquisitions pour le mois de mai

Je vais commencer avec une acquisition d’une catégorie différente :

Lors de mon dernier voyage d’affaires, j’ai choisi d’investir dans l’achat d’un casque d’écoute (écouteurs de style bouton), et je suis jusqu’à maintenant fort satisfait de la qualité sonore et de leur confort. Ce casque d’écoute est pas mal plus dispendieux que les écouteurs que j’achetais à la douzaine chez Dollarama… Je ne peux qu’espérer qu’ils seront durables! Lisez plus de détails ici.


Brahms: Ein Deutsches Requiem / Klemperer, Schwarzkopf
[Torrent ]

Dans ma collection personnelle, j’ai une version du Requiem Allemand de Brahms, avec Lucia Popp, le chœur et la Philharmonique Tchèques sous Sinopoli. J’ai téléchargé la performance Klemperer (Philharmonia, Schwartzkopf, Fisher-Diskau), histoire d’élargir mon expérience de l’œuvre et je dois reconnaître que la prestation mérite de faire partie de la collection des «Grands enregistrements du XXe siècle». Autant Sinopoli propose une lecture romantique et par moments fleur-bleue, autant celle de Klemperer se veut musclée et stupéfiante. Un summum à tous niveaux: solistes, approche, et qualité sonore. M. Sinopoli est maintenant déplacé sur  mon iPod. A pour la QS, A pour l’IG.
The Essential George Gershwin
[Torrent ]

2012 marque le 75e anniversaire du décès (et 2013 le 115 e anniversaire de naissance) du brillant compositeur américain, et je vous propose ici une anthologie de l’œuvre de Gershwin, surtout axée sur ses chansons, interprétées par des artisans de la première heure (MM. Jolson et Astaire) ainsi que par des générations subséquentes d’artistes. Il n’y a pas que des extraits des comédies musicales de M. Gershwin, toutefois: on trouve ici des adaptations Jazz, et des prestations “plus sérieuses”, dont cette étrange version de laRhapsody In Blue où Gershwin (via un rouleau de piano mécanique de 1925) agît comme soliste dans une prestation archi-presto de l’œuvre accompagné par Tilson-Thomas et le Columbia Jazz Band (14 plutôt que 18 minutes!). Un document qui plaira aux fans et à ceux qui cherchent à combler leurs collections. A pour la QS, A- pour l’IG.

Schubert: String Quartets No 8 And 14 / Quatuor Alcan
[eMusic]

La Mort et la Jeune Fille est mon quatuor préféré dans le répertoire Schubert, et j’ai dans ma collection une version que je qualifierais de définitive de la part de Willi Boskovsky et son quatuor de la Philharmonique de Vienne datant des années ’50. Toutefois, je n’ai pu résister à la tentation d’acheter une version locale de l’œuvre, par le Quatuor Alcan (basé à Montréal). La comparaison est simple : Alcan adopte une approche plus romantique que les Viennois, et ceci donne une saveur différente à ce quatuor. La même approche fonctionne bien pour l’autre pièce offerte (D. 112). A noter l’excellent travail des ingénieurs d’Analekta 0 ou est-ce mon nouveau casque qui fait la différence? A pour la QS, A- pour l’IG.

Khachaturian, Shostakovich, Tchaikovsky /Rostropovich, Et Al
[eMusic]
Dans des chroniques précédentes, j’ai proposé d’autres titres de la série «BBC Legends» provenant d’artistes Soviétiques (Gilels et Richter) de passage à la BBC lors de visites sanctionnées par les autorités Urssiennes. On oublie que Rostropovich faisait durant ces années partie de ce lot d’artistes – Rostropovich ayant fui l’Union Soviétique pour s’installer en Occident vers la fin des années ’70, et œuvrant dès lors surtout comme chef. Néanmoins, Rostropovich est sûrement le violoncelliste dominant de sa génération, et les œuvres entendues sur ce disque (prestations croquées sur le vif) furent moultes fois enregistrées parSlava. L’aspect « en public » donnent un relief particulier à ces œuvres, particulièrement le Tchaïkovski. A- pour la QS, A- pour l’IG.

Schubert: String Quartet No. 15, D. 887; Beethoven: String Quartet No. 16, Op. 135 / New Orford String Quartet
[eMusic]

Le Quatuor Orford “original” est l’un des quatuors canadiens les plus enregistrés et probablement le plus célèbre. Cet ensemble, dont l’alignement changera maintes fois au cours d’une trentaine d’années, quitta la scène il y a une dizaine d’années. Le «nouveau» Orford, établi récemment, retrouve des premiers-pupitres de l’OSM – Jonathan Crow a, depuis, accepté le poste de violon-solo du Toronto Symphony. Ce disque, leur premier enregistrement, révèle un quatuor qui a un jeu d’ensemble surprenant, qui offre des interprétations magistrales de quatuors du répertoire standard. Le quatuor, en dépit de la nouvelle affectation d’un de ses membres, continue ses prestations publiques (généralement bien reçues), donc il faut espérer qu’il s’agît ici du premier d’une série de disques – à suivre! A pour la QS, A- pour l’IG.

En bref
  • Prokofiev Symphony-Concerto for Cello and Orchestra [eMusic]: Enregistrement Bulgare d’une prestation radiophonique de la part de M. Rostropovich d’une œuvre de son grand ami Prokofiev. Hormis une qualité sonore discutable, je jeu du soliste et de l’orchestre sont très en place. B pour la QS, A- pour l’IG.
  • To The Distant Beloved - Beethoven, Liszt, Schumann / Lortie [eMusic]: Un autre disque Liszt de la part du pianiste Montréalais Louis Lortie pour la marque Chandos. Comme toujours, Liszt reste un compositeur qui trouve chez Lortie un interprète sérieux et le Schumann qui complète le disque démontre que Lortie sait jouer du piano! J’aime bien!A pour la QS, A- pour l’IG.
  •  Gould, Macmillan: String Quartets / Alcan String Quartet [eMusic]: Pas mal de quatuors ce mois-ci, et de plus est, un autre Alcan! L’attraction principale ici est l’unique quatuor (d’ailleurs, une d’une poignée de compositions) de la part du pianiste et iconoclaste Glenn Gould. Gould affectionne la deuxième école viennoise, et ce quatuor se veut un hommage à Schoenberg, Berg et Webern… Le disque est complété par des œuvres pour quatuor de Sir Ernest MacMillan, surtout connu comme chef d’orchestre durant et après la Deuxième Guerre Mondiale du Toronto Symphony. J’aime particulièrement la paire de chansons canadiennes-françaises adaptées par Sir Ernest : elles sont si charmantes!  A pour la QS, A- pour l’OI.



Friday, May 25, 2012

Montage # 56 - Brautigam & Beethoven


As of June 29, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 29 juin 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/BrautigamBeethoven

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

Today’s montage completes our Beethoiven project  insofar as the piano concertos are concerned. (I plan one last montage later this year featuting the two romances for violin and orchestra). But first, a retraction:

In my post on PTB last month, I suggested that Ronald Brautigam recorded his Beethioven concero cycle on the FoirtepianoI stand corrected, as he does so on the modern piano. I guues I was confused by two things: one, he recorded the complete sonatas on the fortepiano and, secondly, the overall conception of the piece follows a HIP slant. After careful re-listening, I offer this retraction and hope I did not mislead any of you into buying this set based on the choice of solo instrument…

That having been said, the HIP approach and Brautigam’s incisive playing make the purchases worth it nonetheless. The Dutch pianist, nearly 60, is not necessarily a household name, but as his recordings on the BIS label multiply, he very well should be. In addition to Beethoven, he has recorded  Haydn and Mozart, Mendelssohn, Shostakovich and Hindemith... But it’s not Brautigam’s enviable technical polish that sets him apart from many of his colleagues, nor his lofty musical grasp. It is his individuality. He has a searching musical intelligence, a disarming self-effacement before the score, and an astonishing conscientiousness that, in combination, make him sound like no one else.

The concerti I chose come from two different CDs: the Second concerto (along with the discarded Rondo WoO 6 finale of the concerto) come from one recording which also features  Brautigam’s own recondtruction of the “concerto number 0” WoO 4, and the op. 61a concerto, which (unlike the Brahms violin coincerto adapted for piano we sampled last month) has the added legitimacy of having been adapted by Beethoven himself for his own use, assorted with a set of cadenzas.

In his DG recording of the concerto (not the one I featured on PTB on Tuesday), Wolfgang Schneiderhan makes use of these cadenzas for the concerto on the violin – they sound pretty cool if you ask me:


It is still quite unsettling to hear this concerto played with a piano soloist – but the result is surpriosingly fresh, especially whenb Brautigam provides the solo parts.

To complete the montage, the Fidelio overture - completing the set of Fidelio/Leonore overtures started last Summer.

I think you will love this music too!

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Commentaire français


Après plus d'un an, nous complétons essentiellement aujourd'hui notre projet Beethoiven avec cette paire de concerti pour piano - je compte publier un billet supplémentaire dans qielques semaines avec les romnces pour violon afin de clore le projet officiellement... Mais, avant de commencer, un errata::

Lors d'un Mardi en musique du mois d'avril, j'ai affirmé que le cycle des concerti du pianiste Néerlandais  Ronald Brautigam utilise un pianoforte - j'ai fait erreur: il utilise un piano moderne. La confusion vient du fait que son cycle des sonates de Beethoven fut exécuté au pianoforte, et que l'approche concertante (avec orchestre réduit) suit la mode dite authentique ou historique. Je vous présente mes excuses...

M. Brautigam, presque 60 ans, est un artiste un peu négligé. Toutefois, ses enregistrements pour la label BIS sont noimbreux et variés (allant de Haydn à Hindemith) exhibent un jeu intelligent et distingué. Son approche aérée des concerti de Beethoiven (accompagné par Andrew Parrott et l'orchestre Suédois de Norrköping) mériyte d'être évaluée par les mélomanes qui se respectent - à cause (ou en dépit) de la saveur HIP des interprétations.

En plus des cinq concerti, M. Brautigam inclut son adaptation du concerto WoO 4 (oeivre estudiantine appelée parfois le numéro zéro), l'adaptation de Beethiven de son concerto pour violon pour son usage personnel au piano et la fantaisie chorale.
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Au programme aujourd'hui, en plus de Colin Davis durigeant l'ouverture (la quatrième) de l'opéra Fidelio, noys entendrons le tandem Brautigam/Parrott dans le deuxième concerto (avec, en prime, le rondo WoO 6 qui fut son finale original) et le concerto op. 61a.

Dans ces pages il y a quelques semaines, je voius ai offert une sélection de l'adaptation pour piano du concerto pour violon de Brahms. L'op. 61a de Beethoven a ceci de différent: parce qu'adapté par le compositeur, une certaine légitimité supplémentaire lui est conférée. Beethoven propose ses propres cadences - qu'on peut entendre jouées au violon par Wolfgang Schneiderhan sur son enregistrement avec Jochum sur DG (clip intégré au commentraire anglais ci-haut).

Reste toutefois qu'il est étrange d'entendre une oeuvre si célèbre exécutée sur un instrument autre que le violon...

Bonne écoute!


Tuesday, May 22, 2012

Des concerti de Beethoven sur YouTube

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/963-beethoven-concertos-youtube.html


Pour tous nos Mardis en Musique en mai, j'ai inclus des oeuvres majeures de Beethoven, histoire de compléter le projet Beethoven sur Youtube. Aujourd'hui, une sélection de certaines oeuvres concetantes et, en bonio, une prestation d'Otto Klemperer d'une ouverture entendue dans un récent montage du vendredi:

 

Plus tôt cette année, j'ai ajouté ma version préférée du concerto pour violon sur ma chaîne YouTube: En voici une autre, cette fois de la part de Wolfgang Schneiderhan, jadis violon-solo de la Philharmonique de Vienne, accompagné par l'orchestre Symphonique de la RAI sous Sergiu Celibidache:



 : 

Pour ma suggestion YouTube du "triple" concerto, je vous propose la version de studio datant de 1969 avec un trio de solistes Russes (Oistrakh, Richter et Rostropovich) accompagnés de la Philharmonique de Berlin sour Karajan:






Enfin, la paire de romances pour violon et orchestre joués par deux solistes différents, David Oistrakh et Jascha Heifitz:


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Bonne écoute!

Friday, May 18, 2012

Montage #55 - The Crown / La couronne


As of June 22nd, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 22 juin 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/TheCrown_245


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English Commentary – le commentaire français suit

Victoria Day is a federal Canadian public holiday celebrated on the last Monday before May 25, in honour of Queen Victoria's birthday. The date is also, simultaneously, that on which the current reigning Canadian sovereign's official birthday is recognized. Victoria Day will be celebrated this coming Monday.


Queen Victoria has a place of honour in Ottawa history, as on December 31, 1857, she was asked to choose a common capital for the then Province of Canada (today's Ontario and Québec) and chose Ottawa. As Canada's capital, Ottawa has received its fair share of Royal visits: including the first visit of the reigning Canadian sovereign—King George VI, with his consort, Queen Elizabeth (the Queen Mother, that is)—to his parliament, on 19 May 1939. In 1983, Prince Charles and Diana Princess of Wales came to Ottawa for a state dinner hosted by then Prime Minister Pierre Trudeau. Last year, Ottawa was selected as the first city to receive Prince William, Duke of Cambridge, and Catherine, Duchess of Cambridge during their Royal tour of Canada, their first State visit abroad as a married couple.

And if that wasn't enough of a connection to Royalty, Ottawa sheltered Princess (later, Queen) Juliana and her daughters  during the Nazi occupation of the Netherlands, in the Second World War. The most noteworthy event during their time in Canada was the birth in 1943 of Princess Margriet to Princess Juliana at the Ottawa Civic Hospital. The maternity ward was temporarily declared to be international territory, so that she would be born in no country and would inherit only her Dutch citizenship from her mother. In 1945, the Dutch royal family sent 100,000 tulip bulbs to Ottawa in gratitude and the following year, Juliana sent another 20,500 bulbs requesting that a display be created for the hospital, and promised to send 10,000 more bulbs each year. The Canadian Tulip Festival is held annually in May in Ottawa and claims to be the world's largest tulip festival, displaying over one million tulips, with attendance of over 500,000 visitors annually.

Our reigning head of state, Queen Elizabeth II,  was last  in Ottawa on Canada Day 2010 and, as mopst of you know, she is celebrating her diamond jubilee, having begun her reign in 1952, Our montage today pays tribute to this anniversary by presenting some selections that were played for her coronation, June 2nd 1953.



The works are from Handel, William Walton. Also, another Walton march, Crown Imperial, is part of the collection of works, as it was played for the coronation of Queenie's father, George VI. Mozart's coronation concerto wasn't commissioned for a coronation ceremony - rather, the nickname comes from from his playing the work at the time of the coronation of Leopold II as Holy Roman Emperor in October 1790.

Completing the montage are works by Tchaikovsky, Meyerbeer and Elgar.
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Happy Victoria Day!

I think you will love this music too.
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Commentaire français

La Fête de la Reine est célébrée au Canada le lundi précédant le 25 mai, jour marquant originalement l'anniversaire de naissance de la Reine Victoria, et marquant l'anniversaire de naissance du souverain en place. Cette année, la fête de la Reine sera célébrée lundi prochain.

Au Québec, lundi sera la Journée nationale des patriotes. Cette journée vise à « souligner l'importance de la lutte des patriotes de 1837-1838 pour la reconnaissance de leur nation, pour sa liberté politique et pour l'établissement d'un gouvernement démocratique». Domc, un pied-de-nez à la tradition Monarchique!

La tradition Monarchique au Canada est omniprésente dans mon patelin d'Ottawa, la ville ayant été choisie par la Reine Victoria comme la capitale nationale, et visitée régulièrement depuis les années 1930 par les souverains/chefs d'état et leurs conjoints (le Roi Georges VI et la Reine Elizabeth II) ainsi que leurs héritiers (le Prince Charles et, l'an dernier. le Prince William et son épouse dans leur première visite oifficielle comme mari et femme).

Ottawa a vu plus que sa part de monarques - la famille Royale des Pays-Bas s'y est réfugié pendant la Deuxième Guerre Mondiale, et la Princesse Margriet, fille de la Princesse (plus tard, la Reine) Juliana, a vu le jour à l'hôpital Civique d'Ottawa en 1943. Pour l'occasion, l'hôpital fut déclaré "zone internationale" afin d'assurer la citoyenneté Néerlandaise de la Princesse. En guise de reconnaissance, la famille Royale a fait des dons de bulbes de tulipes à la municipalité, et en fait parvenir des dizaines de milliers tous les ans.  Le Festival Canadien des Tulipes est tenu annuellement au mois de mai à Ottawa et se prétend le plus granhd festival du genre au monde, arborant plus d'un million de tulipes en fleur et est visité par des centaines de milliers d'enthousiastes.



Cette année, la Reine Elizabeth marque le jubilée de diamant de son règne, ayant accédé au trône en 1952 et ayant été couronnée le 2 juin 1953 (clip YouTube intégré au commentaire anglais ci-haut). Pour marquer l'occasion, notre montage de cette semaine présente des extraits de la musique qui accompagna la cérémonie, des titres de Handel et Walton, incluant une marche additionnelle de Walton composée pour le couronnement de son père (Crown Imperial).

Le concerto dit "couronnement" de Mozart n'a pas été composé pur un couronnement, mais fut jouée à un concert qui coinciuda avec le couronnement de Léopold II.

Pour compléter le tout, des oeuvres de Meyerbeer, Tchaikovski et Elgar.

Bonne écoute!

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Tuesday, May 15, 2012

Arturo Toscanini sur YouTube

In English:  http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/962-arturo-toscanini-youtube.html


Mes deux réflexions d'aujourd'hui (ici et Quinze que j'en pense sur MQCD Musique Classique) sont dédiés au légendaire chef Italien Arturo Toscanini et à son association avec le réseau américain de la NBC.



Déjà établi en Italie et en Europe comme une étoile montante, Toscanini s'installa à New-York au début du XXie siècle et (tout dépendant de la version que vous préférez) succède ou déplace Gustav Mahler à la direction du Metropolitan Opera. Toutefois, les boomers associent Toscanini à l'orchestre symphonique de la NBC, un orchestre établi expressément pour le maestro et qu'il dirigea de 1937 jusqu'à sa retraite en 1954.



NBC, sous la tutelle de son PDG David Sarnoff, était opéré par la grande société de produits électroniques RCA. La NBC fait d'une pierre deux coups, remplissant une obligation fédérale d'offrir de la programmation culturelle et, avec un accès exclusif au maestro et son orchestre, pouvait distribuer leurs prestations sur la fameuse étiquette RCA Victor. Ainsi donc, les enregistrements de Toscanini font parti des tirages MONO de l'entreprise, en plus d'agir comme cobayes pour une nouvelle technologie; le STÉRÉO.


Parmi les grandes réalisations de M. Toscanini, nous devons souligner son apport au nouveau médium, la télévision, y montant des opéras et des concerts - issus du prestigieux studio-amphithéâtre 8-H, situé au coeur de Manhattan dans le complexe RCA du Rockefeller Center. Le studio fut délaissé au début des années 50 (principalement car il fut conçu pour la radio et était inadéquat pour la télé dans sa configuration de jadis) et l'orchestre évolua à partir du Carnegie Hall jusquÈen 1954.

Pour ce mardi en musique, je vous propose des clips YouTube de prestations radiophoniques, de studio ainsi que des prestation filmées. Mais pour lancer notre billet, commençons avec une série de clips forts intéressants qui présentent Toscanini loin des feux de la rampe.


Toscanini in his own words (Trad: Toscanini par lui-même) est une mini-série britannique datant de 2009, qui recrée le salon New-Yorkais du maestro. Dans ces vignettes, nous retrouvoins Toscanini entouré de sa famille et de ses amis (l'un d'entre eux étant le chef Montréalais Wilfrid Pelletier, longtemps chef au Met). Inspirées de bandes audio compilées par Walter Toscanini, ces vignettes présentent un Toscanini raconteur, plein d'anecdotes et de souvenirs. Il parlera de ses rencontres avec Verdi et d'autres luminaires, de son opinion de certains artistes et compositeurs. Voici (dans leur version originale anglaise), une sélection de ces vignettes:



Maintenant, place aux extraits musicaux. Parmi les prestations audio nous comptons des oeuvres d'Aaron Copland, la deuxième symphonie de  Beethoven (contribution au projet Beethoven) ainsi que des extraits du concert d'adieu du maestro, le 4 avril 1954.

  
Parmi les sélections filmées, des extraits de la production rélévisée d'Aida (dont la marche triomphale fut l'objet d'En anavt, marche!) ainsi que son inoubliable interprétation du prélude du troisième acte de Lohengrin (en direct du studio 8-H).


Et j'ai également retenu des clips extraits d'un documentaire de la DGM, Hymn of the Nations, qui inclut l'ouverture de l'opéra La Forza del Destino (malheureusement, le clip a une courte séquence parlée de la part de Sir Yehudi Menuhin, mais la performance reste tout de même éblouissante!) ainsi que  L'Hymne des  Nations, une pièce datant de 1862 qui est rarement jouée.

Ce qui est particulièrement notoire ici est que la performance montée par Toscanini inclut des ajouts pour la circonstance: des extraits des hymnes nationaux des "libérateurs" Américains et Soviétiques. Lorsque le documentaiire fut distribué, on censura la portion soviétique - qui fut restorée pour le clip ci-bas.



La signature du maestro dans ces performances est indéniable. Il me plaît de vous rappeler que Toscanini fait partie d'une génération de chefs exigeants, sinon despotiques... Toutefois, que dire des résultats, et du respect que ses musiciens lui ont rendu...

Bonne écoute!

DETAILS

(Toutes les sélections sont d'Arturo Toscanini dirigeant le NBC Symphony Orchestra. Les autres interprètes sont mentionnés au besoin.)

Richard WAGNER (1813-1883)
Prélude de l'Acte III de Lohengrin, WWV 75
 

Carl Maria von WEBER (1786-1826)
Ouverture à Der Freischütz, Op.77

Johannes BRAHMS (1833-1897)
Extraits des Danses hongroises, WoO 1

Danses no. 1, 2, 4, 17, 20 and 21

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Troisième mouvement (Scherzo: Allegro) de la Symphonie no.2 en ré majeur, Op. 36

[Performance intégrale]

Aaron COPLAND (1900-1990)

El Salón México (1933-36)

Giuseppe VERDI (1813-1901)
Ouverture à La forza del destino (1862)


"Celeste Aida" de l'Acte I d'Aida (1871)
Richard Tucker, ténor
[D'aiutres extraits de la diffusion du 26 mars 1949]

Inno delle nazioni (Hymne des Nations) (1862)
Jan Peerce, ténor et le Westminster Choir

Richard WAGNER (1813-1883)
Ouverture à Tannhäuser, WWV 70

 

Sunday, May 13, 2012

Un bouquet pour maman


NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 6 mai 2011. Version originale:


http://itywltmt.blogspot.com/2011/05/podcast-5-gift-of-flowers-for-mothers.html

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A compter du 15 juin 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:






pcast005 Playlist (en anglais)




Aujourd'hui nous célébrons la Fête des Mères en Amérique du Nord - j'ai cru bon vous proposer quelque chose que vous pourrez donner à Maman avec votre carte de souhaits et vos fleurs!


Deux airs d'opéra à propos de Maman

Deux sélections for différentes - la première est un extrait de Carmen de Bizet où Don José reçoit un doux message de la part de sa mère, tel que transmis par sa fiancée, Micaëla. Bien sûr, il lui enverra un message à son tour...


Ensuite, un aria plus triste de la part de Puccini et de son court opéra Suor Angelica, déplorant qu'un enfant a vécu sans l'amour de sa mère. Dans la playlist YouTube qui complète le programme, j'offre une version plus moderne de cet aria, chanté par Connie Francis.

Des fleurs et les jardins d'Espagne

Finies les larmes!

J'ai monté une série de compositions qui tournent autour de la thématique des fleurs. Vous en reconnaîtrez sans doute plusieurs, dont le célèbre duo extrait de l'opéra de DelibesLakme.

Le clou du programme est la suite des Nuits dans les jardins d'Espagne de Manuel de Falla. La porestation choisie est de la pianiste canadienne Angela Cheng accompagnée par Hans Graf et de la Philharmonique de Calgary.


En complément de programme, quelques clips YouTube, dont Pavarotti qui chante Mamma de Bixio et Clara Haskil qui joue les variations que Mozart propose sur l'air de la comptine "Ah ! vous dirai-je, maman".



Bonne fête à toutes les mamans, et bonne écoute!

Friday, May 11, 2012

ITYWLTMT "Encore": A Gift of Flowers for Mother's Day



Original Post:: http://itywltmt.blogspot.com/2011/05/podcast-5-gift-of-flowers-for-mothers.html


pcast005 Playlist



(NOTE: Weeks ago, I received a notice that there would be a "maintenance day" at Pod-O- Matic on Friday May 11 - so far, there is service but who knows... I will post the montage effective Sunday May 13, in time for Mother's Day. The above Internet Archive embedded player lets you enjoy the music anytime!)

Le texte français sera publié séparément dans le cadre d'un billet de faveur, prevu pour dimanche le 13 mai.

Sunday is Mother's Day, and I thought I would repeat my podcast from May 6th last year (Podcast #5 in our series). The theme of the montage was flowers and a pair of opera selections about Mothers.

The "feature work" for that montage was Falla's Nights in the Gardens of Spain for piano and orchestra, in a CBC Recoirds performance by canadian pianist Angela Cheng and the Calgary Philharmonic under its then-Music DIrector, Hans Graf.

To complete this encore podcast, here are a few bonus tracks from my YouTube channel. Two of the tracks are repeats from the mointage, with a twist: Deanna Durban sings 'Tis the Last Rose of Summer and Connie Francis sings her version of Puccini's Senza Mamma.

Also on the bonus playlist, a concert performance of Cesare Andrea Bixio's Mamma by Luciano Pavarotti and Clara Haskill plays Mozart's twelve variations on the French nursery rhyme "Ah ! vous dirai-je, maman" known in the English-speaking world as "Twinkle, Twinkle Little Star".

I Thiunk You WIll Love this Music too, again!



Tuesday, May 8, 2012

Symphonies en ut majeur

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/961-symphonies-c.html

Aujourd'hui, je vous propose quatre pièces qui ont ceci en commun: leur tonalité est la gamme la plus simple, soit ut (ou do) majeur. Les sélections n'ont rien de particulier autre que la tonalité et le choix conscient d'une longueur acceptable.

Ceci donc a facilité mon choix pour Schubert: la "grande" symphonie en ut majeur qui dure presque une heure est mise de côté en faveur de sa "petite soeur" (la sixième). Ceci étant dit, il n'y a rien de "simple" dans cette symphonie qui masque ses difficultés derrière son charmne évident. La prestation d'aujourd'hui est signée Roberto Abbado et l'orchestre de Chambre St-Paul.

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Pour mon deuxième choix, une autre coche sur notre grille YouTube du projet Beethiven. Je vous offre un de mes chargements personnels de la première symphonie de Beethoven, interprétée par mon orchestre local, celui du Centre National des Arts d"Ottawa sous Pinchas Zukerman.




Igor Stravinski nous offrira trois symphonies, et l'une d'enre elles sera en ut majeur (mieux connue sous son titre anglais "Symphony in C"). Pour son 80e anniversaire de naissance, Stravinski s'engagera dans un grand projet d'enregistrement de toutes ses oeuvres majeures pour la maison Columbia. Plusieurs de ces prestations furent enregistrées à Toronto avec l'orchestre de Radio-Canada à Toronto (ou, plus simplement, CBC Symphony Symphony Orchestra). Voici d'ailleurs Stravinski croqué sur le vif en répétition pour cet enregistrement de la symphonie au Massey Hall de Toronto en 1962:



 

Et la prestation intégrale:




Ma dernière sélection est la symphonie estudiantine de Georges Bizet, dans une interprétation de TGeorges Pretre et la Philharmonique de Vienne: 



Hyperlien à une playlist YouTube qui contient toutes les symphonies à un seul endroit: http://www.youtube.com/playlist?list=PLE1E54D02DC10D05A

Bonne écoute!

Friday, May 4, 2012

Montage # 54 - Musikalische Akademie der 7. Mai 1824


As of June 8, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 8 juin 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/MusikalischeAkademieDer7.Mai1824


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English Commentary – le commentaire français suit

This montage is a reconstruction of the concert programme from 7th May 1824, held at Vienna’s Kärntnertortheater, where Beethoven’s Symphony No.9 was first performed. This was the composer's first on-stage appearance in 12 years. As we wrote in a post in December, a Beethoven "Akademie," was more of a benefit concert for the composer himself.

The pieces programmed were:

  • Overture ‘Die Weihe des Hauses’ Op.124
  • Drei Hymnen (from Missa Solemnis Op.123)
  • Symphony No. 9 in D minor  Op.125 ’Choral’

The concert opened with the lesser-known overture Die Weihe des Hauses (The Consecration of the House), written in 1822.for the opening of Vienna’s new Theater in der Josefstadt.

Also premiered were the Kyrie, Credo and Agnus Dei from the Missa Solemnis, here presented as ‘Drei Hymnen’ to surmount the problem of liturgical music being censored for performace in a theatre.

Finally, the concert included the world premiere of the Symphony No. 9, which featured the touching spectacle of the completely deaf Beethoven, billed as assistant conductor (the performance was officially directed by Michael Umlauf, the theatre's Kapellmeister), beating time oblivious to the fact that the music had ended and the audience was applauding.  Contralto Caroline Unger walked over and turned Beethoven around  toward the crowd so he could accept their warm applause.

The concert didn't go off without a hitch; Viennese censors protested the presentation of the mass text in a secular concert hall, despite having been programmed as "Three Hymns." There are a number of anecdotes about the premiere of the Ninth. Based on the testimony of the participants, there are suggestions that it was under-rehearsed (there were only two full rehearsals) and rather scrappy in execution. On the other hand, the premiere was a great success. In any case, Beethoven was not to blame, as violinist Josef Böhm recalled: "Beethoven directed the piece himself; that is, he stood before the lectern and gesticulated furiously. At times he rose, at other times he shrank to the ground, he moved as if he wanted to play all the instruments himself and sing for the whole chorus. All the musicians minded his rhythm alone while playing".

The performances I chose for the montage include Josef Krips for the overture, and Rene Leibowitz's memorable studio recording from June 1961. The Kyrie is from the second of two Missa recordings by Arturo Toscanini and the NBC Symphony (completing his fantastic Beethoven cycle of the 1950's). The link to the complete missa performance is found here. Below, the other two hymns, from his first recording with the NBC Symphony from 1940:





I think you will love this music too!

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Commentaire français


Ce montage se veut une re-création du programme présenté au Kärntnertortheater de Vienne le 7 mai 1824, où Beethoven créa sa neuvième symphoinie. Ce concert est également la première fois que Beethoven se produit publiquement en plus de 12 ans. Comme je le mentionnais en décembre, une "Akademie" est en quelque sorte un concert pour le bénéfice du compositeur.

Au progranne:

  • ‘Die Weihe des Hauses’ Op.124
  • Drei Hymnen (extraits de la Missa Solemnis Op.123)
  • Symphonie no. 9 en ré mineur  Op.125 ’Chorale’

En lever de rideau, Beethoven propose l'ouverture de concert Die Weihe des Hauses (La Consécration de la Maison), composée en 1822.pour l'inauguration du théatre viennois der Josefstadt.

Ensuite, les KyrieCredo et Agnus Dei de la grande Missa Solemnis, renommées ‘Drei Hymnen’ pour l'occasion, afin d'apaiser les autorités viennoises qui opposaient la présentation d'oeuvres lithurgiques dans des lieux séculaires.

La pièce de résistence du programme est, bien sûr, la création de la symphonie chorale, qui prit fin sous une ovation que le compiositeur, à ce monent-là complètement sourd, ne réalisa que lorsqu'une des solistes - la contralto Caroline Unger - le tourna afin qu'il fasse face au public. Beethoven agissait ce soir-là comme chef-associé, le concert ayant été dirigé par le kappelmeister du théâtre, Michael Umlauf. Le compositeur battait la mesure vigoureusement, des ditres du violoniste Josef Böhm.

Dans l'ensemble, le concert fut un grand succès en dépit du manque de répétitions et d'une exécution qui laissait à dsirer par moments.

Mes choix pour ce montage incluent Josef Krips pour l'ouverture, et Rene Leibowitz pour la symphonie (dans son exécution magistrale de juin 1961 avec l'orchestre qu'il hérita de Beecham). Pour le Kyrie, j'ai opté pour la performance d'Arturo Toscanini et le NBC Symphony (sa deuxième performance sur disque avec cet ennsemble, datant de 1953 avec cet hyperlien à l'intégrale de la Missa Solemnis). Intégrés au commentaoire anglais ci-haut, vous trouverez les deux autres sélections dans l'autre version Toscanini, celle radiodiffusée en 1940.

Bonne écoute!


Wednesday, May 2, 2012

OTF – Filumena: Opera “Made in Alberta”

This is my Once or Twice a Fortnight post from May 2nd 2012.

Related:
Bravo! Calgary Opera marks 40th anniversary
Contemporary Opera

As a lead-in to today’s OTF post and featured opera, I wanted to put this question to you - as it has been in one way or another elsewhere in this forum – what makes an opera work? What is it about this or that opera that makes it resonate with you, that allows it to make a lasting impression?
Sometimes the answer is something personal and nostalgic (like the first opera you heard or saw performed, or the one that got you hooked…) Sometimes, it’s the “escape” factor – opera is, after all, a medium (like film and stage) that provides an opportunity for us to escape the everyday, and sometimes come to realize our everyday problems can be pretty minor compared to some of the challenges opera protagonists have to deal with (albeit in an operatic, romanticized, way).

More often than not for me, it’s about the story. Does the story connect with me or not. Stories can connect because of their historical significance, their relevance to today’s world. Sometimes it’s the characters and how they are developed and portrayed (as sympathetic, or as scoundrels).

The reason why I bring this up is in the context of “contemporary opera”, and why for some reason contemporary opera (like contemporary music, or contemporary anything, really) always seem to get a bum rap when compared to, say, the “standard repertoire”. There’s something about familiarity, I guess, but I think it may be because people are sometimes (what am I saying… often times) put off by what I like to call “modern for the sake of modern”. It’s almost as though for a piece to have contemporary “credibility”, it has to avoid at all costs the motifs and approaches that have made past works successful. It’s not to say that Nixon in China has to sound like Puccini’s Turandot, but rather that if the plot devices and musical tricks used by verismo composers would have made sense to use, then why should Adams have chosen not to use them?

So where am I going with this? I guess itès time to get on with my topic for today.

Let’s start by a bit of background: in 2005, the Province of Alberta celebrated its centennial (having joined, along with Saskatchewan, the then-Dominion of Canada in 1905) and for one rare moment in redneck Alberta history, the Government thought it would do something “cultural” about it that didn’t necessarily involve either oil or cattle. One of these initiatives was the refurbishment of a pair of aging twin-facilities in Edmonton and Calgary (two auditoriums that were built in 1955 for the 50th anniversary of the same event), and threw some subsidies at its cash-strapped cultural institutions to put-on memorable events in the refurbished auditoria, home of the Calgary and Edmonton Operas.

The Calgary Opera (with the Banff Centre and tacit backing of its sister outfit in Edmonton) commissioned an opera (Read: http://filumena.johnestacio.com/about_opera.asp) . It had to be about Alberta. It had to feature Canadian performers. The Calgary Philharmonic’s composer-in-residence at the time, John Estacio, was given the challenge. What he did, with librettist John Murrell, was to set-up a workshop at the Banff Centre with opera singers and other collaborators, and Murrell suggested a particular episode in Alberta history. The episode was about Alberta, and resonated with the workshop participants because it had all the plot devices you need to make an opera work: it had a love triangle. It had betrayal. It had tragedy. It culminates with the gallows.

This was a contemporary (-ish) story, set during the Prohibition era.

To the credit of the collaborating artists at that workshop, they went along with Estacio’s vision to make it verismo-like rather than to make it coldly modern sounding. They banged out some tunes. When the workshop ended, Estacio had a couple of zingers in hand, and just needed to work out the entire score, with Murrell working out the final libretto.

Both the Calgary Philharmonic and the Edmonton Symphony “teased” some of these zingers – one of them “the Bootlegger’s Tarentella” was very well received. They handed the score to Bramwell Tovey, and he directed the World Premiere of the work at Calgary’s Southern Alberta Jubilee Auditorium on February 1st 2003, well-ahead of the centennial year.

The True Story behind Filumena


In 1917, the Royal Canadian Mounted Police left Alberta in light of its increased responsibilities for national security during World War I. It was replaced by the newly created Alberta Provincial Police, which existed until 1932, when it was eliminated as a cost-cutting measure during the Great Depression and the subsequent return of the Mounties.

During that 15-year period, the APP was responsible for law enforcement across the province, except for the burgeoning towns of Calgary and Edmonton. In those rural areas, the APP was involved in solving disputes between landowners, and had to enforce a highly unpopular measure, prohibition. Alberta, as the US at the time, was “dry” whereas neighbouring British Columbia was not.

There was a lucrative commerce to be made, and many entrepreneurial individuals had a hand in smuggling liquor across provincial lines. Chief among them was “Emperor Pic”, Emilio Picariello, who had befriended an innkeeper and his wife, Florence Lassandro.

Bootlegging was a “family business” for the Picariellos, and Emilio’s son Steven would make runs through the Crowsnest Pass between BC and Alberta. During one of these runs, he was intercepted by the APP, and Picariello believed he had been killed in the process. The story is sketchy, but it is undeniable that Florence and Emilio were at the APP barracks in Coleman, Alberta when APP Corporal Stephen Lawson was shot and killed in front of this building on September 21, 1922. Both Lassandro and Picariello were tried and convicted of capital murder, and subsequently hanged at the penitentiary at Fort Saskatchewan om May 2nd, 1923.

Florence Lassandro is remembered today as the only woman hanged in Alberta – read more at http://www.edmontonjournal.com/news/...assandro1.html.

The Opera Version



(Official Synopsis: http://filumena.johnestacio.com/synopsis.asp)


Filumena is the story of an Italian immigrant teenager, Florence (Filumena) Lassandro, who was bethroved to a much older man. Florence and her husband operate a hotel near the Southern Alberta town of Lethbridge, which happens to be strategically close to the US border and at the foot of the Crowsnest Pass, which reaches through the Rockies into neighboring British-Columbia.

Oh, and I forgot, Florence’s husband is in cahoots with Emilio Picariello, an Italian “entrepreneur” who manages to move whiskey into then-dry Alberta.

Emilio elicits Florence (who much prefers her Italian given-name Filumena) in a ruse to move liquor across the BC-Alberta border. The ruse involves her making day trips into BC on sunny afternoons with Emilio’s educated son, Steve. Young and charming, they pose as a romantic couple out for a Sunday drive.

You see where this is going… And so does Florence’s husband.

He betrays his wife and business associate, and during a solo run by Steve, he is shot by the APP. Fearing the worst, Emilio and Florence visit the APP constable involved in the raid, and shoot him dead. Soon enough, law enforcement catches up with Emilio and Florence, and they are tried and convicted of murdering a Police Officer, a Capital Offence in Canada at that time.

The Reception
In spite of the critical success of the opera, it did stir up controversy because the romanticized retelling of events presents Filumena as a victim of circumstance rather than as a cold-blooded and calculated murderer. Officer Lawson’s surviving family went on record as the loudest critics of the re-telling.

The opera, for me anyway, works quite well, and I think it stands up nicely against most contemporary operas. Following the success of Filumena, Estacio and Murrell collaborated on a second opera, Frobisher, which (I confess) wasn’t quite as good.

Maybe one of our “partner companies” will discover this opera and – who knows – give it a new staging.

The Performance
As far as I know, there have only been a few large productions of this opera - the Edmonton Opera cast and stage production were broadcast on CBC Television’s Opening Night anthology series March 9, 2006, and I happen to have recorded that performance on VHS. The below link is the downloaded audio from that VHS recording. I think the digital transfer is pretty good… Here’s an excerpt:



The same aria can be found on Laura Whelanès website: http://www.lwhalen.com/audiovideo.htm)

John ESCATCIO (*1966)

Filumena (2001-03)
Opera in two acts and 5 scenes
(Libretto: John Murrell)

CAST (Main Characters)
Filumena, Laura Whalen
Emilio, Gaétan Laperrière
Steve, David Pomeroy

Edmonton Opera Chorus
Edmonton Symphony Orchestra
Robert Dean, conducting
Performance available on the Internet Archive at: http://archive.org/details/Filumena-Opera.

Tuesday, May 1, 2012

En avant, marche!

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/959-i-love-parade.html


Les traditions sont différentes partout, et les défilés et les grandes fanfares sont réservées par chez-nous pour le Carnaval de Québec ou pour le Stampede de Calgary et - bien sûr - pour la St-Jean (qu'on se plait ici à appeler la Fête Nationale). Le premier mai, pendant des lunes, c'était le jour du déménagement, car les baux aux Québec prenaient fin et commençaient le premier mai - à tout le moins jusqu'autour de 1975 où la date fatidique changea pour le premier juillet - affront à l'autre fête, celle du Canada.


Mon grand ami Denis est né le premier mai et, encore aujourd'hui, je l'appelle le fils du déménageur.


En Europe, bien sûr, le premier mai c'est leur fête du travail, ou la fête des travailleurs. Les régimes communistes autoritaires ont saisi l'occasion pour monter de grands défilés, comme celui-ci:



Ainsi donc, je vous propose de la musique pour les fanfares, de la musique pour les grandes occasions, des marches de concert (comme la Marche Slave de Tchaikovski, ou la marche hongroise de Berlioz) et des marches du cinéma et de la télé (Guadlacanal de Rodgers, 1941 de Williams, 76 Trombones de Willson).



Pendant qu'on u est, les fanfares aux USA sont omniprésentes lors d'évènements sportifs, et en particulier loirs des matchs de football collégiaux. La fanfare de l'université Ohio State est reconnue pour ses formations imaginatives, et sa plus célèbre est démontrée dans le clip ci-dessous: on l'appelle "Mettre le point sur le I" *en anglais, Dotting the I).
 

L,honneur de "faire le point" revient à l'un des joueurs de sousaphone... Qui nous amène à M. Sousa et ses marches. Je n'ai retenu qu'iune seule de ses marches, ayant fait un boin survol lors d'un autre Mardi en Musique mettant en vedette  l'USAF Heroitage of America Band. 



Bonne écoute!
DETAILS


Harold ARLEN (1905–1986)
I Love a Parade (1931)
Lawrence Welk Orchestra and Singers

Meredith WILLSON (1902 – 1984)
"Seventy-Six Trombones" extrait de The Music Man (1957)
Générique final de la version cinématographique de 1962

John WILLIAMS (*1932)
The March from "1941" (1979)
Trame sonore originale

"Imperial March" extrait de Star Wars Episode V - The Empire Strikes Back (1980)
John Williams dirige le London Symphony Orchestra

Richard RODGERS (1902 –1979)
Robert Russell BENNETT (1894 – 1981)

"The Guadalcanal March" extrait de Victory at Sea (1952)
Robert Russell Bennett dirige le RCA Victor Symphony Orchestra

Julius FUCIK (1872 – 1916)
Vjezd gladiátorů (Entrée des gladiateurs), op. 68
Artistes non-identifiés

John IRELAND (1879-1962)
Epic March (1942) 
Richard Hickox dirige le London Symphony Orchestra

Hector BERLIOZ (1803-1869)
"Racoczy March" extrait de La damnation de Faust, Op. 24
Arthur Fiedler dirige le San Francisco Symphony Orchestra

Edvard GRIEG (1843-1907)

Marche des Gnomes extraite de la Suite Lyrique (orchestration de l'Op.54)
Sir Malcolm Sargent dirige le London Philharmonic Orchestra

Giuseppe VERDI (1813-1901)
Acte II, Sc. 2 de Aida (1871) 
"Grande Marche Triomphale
(Premiers 11:45 du clip)
Arturo Toscanini dirige le NBC Symphony et la Robert Shaw Chorale

Pyotr Ilyich TCHAIKOVSKY (1840-1893)
Marche Slave en si bémol mineur, Op. 31
Leonard Bernstein dirige le New York Philharmonic 

Carl Michael ZIEHRER (1843 - 1922)
Schönfeld-Marsch, op. 422 

Artistes non-identifiés 

Johann Strauss I (1804 - 1849)
Wiener Stadt-Garde Marsch, Op. 246 (orchestration de John Georgiadis)
John Georgiadis dirige le London Symphony Orchestra 

John Philip SOUSA (1854-1932) 
The Liberty Bell March (1893)
Artistes non-identifiés 

Robert Sherwood HAGGART(1914 -1998)
Raymond BAUDUC (1909 -1988)

South Rampart Street Parade (1939)
The Lawrence Welk Orchestra avec Johnny Klein à la batterie