Tuesday, January 29, 2013

La Chronique du Disque (janvier 2013)



NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.

Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :

  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes suggestions pour janvier

Brahms: Lieder
[eMusic]

Dans une critique de spectacles parue dans La Presse en décembre, Caroline Rodgers commente un recent recital de la soprano Marie-Nicole Lemieux avec le titre “
l'excellence sans la magie” et je crois que cette Remarque résume à merveille mon impression du CD acquis ce mois-ci de trois cycles de lieder de Joannes Brahms, en complicité avec le pianist Michael McMahon et de l’altiste Nicolo Eugelmi (pour les Zwei lieder). Sa diction, son émotion, tout y est, mais l’auditeur reste un peu déçu, car en dépit de tous ces excellents éléments, il manque l’élément magique qui fait la différence entre les bonnes et les grandes cantatrices. Reste tout de même un bel album. A pour la QS, B- pour l’IG.

POULENC: Gloria / Stabat Mater
[
eMusic]

L'heure est veniue de passer aux aveux: je dois render pleine justice à Yan Pascal Tortelier, que j’ai longtemps considéré comme un chef marginal, qui profite de la célébrité familiale. Je dois cette impression à un récital télévisé d’il y a plus de 20 ans, où le jeune chef dirigea l’Orchestre des Concerts Lamoureux dans le pizzicato obligato de la quatrième de Tchaikovski et accompagna papa Paul dans le fameux Don Quichotte de Richard Strauss. Dans nos pages l’an dernier, j’ai fait l’éloge de sa paire de disques de musique pour orgue et orchestre, et ce disque de musique sacrée de Poulenc rejoint amplement ces autres enregistrements. Tortelier se révèle un chef à l’aise dans le répertoire français, et le jeu de son orchestre de la BBC (et l’appui de la soprano Janice Watson et des chœurs) sont à la hauteur de ces partitions modernes toujours respectueuses du texte latin. Superbe! A pour la QS, A pour l’IG.


Chopin: Les Sylphides / Schumann:Carnaval
[
eMusic]

Passons dela chorale au ballet, avec ce disque d’une paire de ballets inspirés et adaptés à partir de musique pour piano.  Le chef britannique Robert Irving était à la barre de l’orchestre du New-York City Ballet de 1958 à
 1989, où il collabore avec le grand Balanchine, et a sans doute été dans la fosse pour plusieurs performances de ces deux ballets basés sur l’œuvre de Schumann (son Carnaval, originalement conçu par Fokine et les Ballets Russes) et Chopin (depuis la plume de Glazounov), Il est toujours iuntéressant de comparer l’approche musicale d’un chef qui dirige pour des danseurs plutôt que pour un auditoire – et c’est exactement ce que nous offre ici M. Irving. Pas de manigances orchestrales, une discipline et une main d’expéeience qui rend une musique qui danse. A écouter. B+ pour la QS, A- pour l’IG.

Choir of St John's College, Cambridge - Maurice Duruflé Complete Choral Works
[Torrent]

Tout comme  l’odeur de la cire de chandelles, la combinaison orgue et choeurs peut raviver en nous des souvenirs des églises de notre jeunesse. C’est dans cette veine que j’ai beaucoup apprécié ce disque de musique chorale de Maurice Duruflé, et particulièrement son Requiem. Les choristes de l’Université de Cambridge exécutent admirablement un texte latin, qui ne peut qu’être étrange dans le conteste de la tradition Anglicane… Tout y est: le jeu d’ensemble, les solos et l’organiste. Un peu déçu du « Notre Père », qui est teinté d’une prononciation un peu trop anglaise… A pour la QS, A- pour l’IG.

Dvorak Complete Symphonies [Kertesz]
[Torrent]


Dans un billet de la semaine dernière, j’ai propose la cycle de Brahms signé Istvan Kertesz. Ici, un autre cycle (qui présède l’autre par un peu plus de 5 ans) avec l’orchestre de Kertesz à Londres – les symphonies du confrère et ami de Brahms., Dvorak. Dvorak, contrairement à Brahms, offer une oeuvre symphonique plus variée, une palette riche en couleurs et en emotions, et M. Kertesz nous démontre son talent d’artiste, usant de cette palette avec une ardeur et une dextérité qui fait regretter son décès premature. Le cycleest complété par une poignée d’oeuvres de concert, dont le fameux Karnevil, que Kertesz déploit avec une énergie irrésistible. Un “Must” A- pour la QS, A pour l’IG.




Friday, January 25, 2013

Montage #89 - Brahms Festival Btahms, Part 4/4ie partie




As of February 22, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 22 février 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/BrahmsFestivalPart4


===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

For our final instalment of this ITYWLTMT Brahms symphony cycle, I chose a performance of the Fourth Symphony by Eugen Jochum.


After music studies in Munich, Eugen Jochum's (1902 –1987) storied career as a conductor took flight in that city in 1926. After appointments with the opera houses of Kiel, Mannheim, and Duisburg, he became chief of the Berlin Radio Orchestra in 1932. In 1934 Jochum succeeded Karl Böhm as musical director of the Hamburg State Opera and the Hamburg Philharmonic. until 1949 when he became the first chief conductor of the Bavarian Radio Symphony Orchestra.

Jochum was also a regular guest conductor of the Amsterdam Royal Concertgebouw Orchestra, and served as the orchestra's eerste dirigent from 1941–1943, during the chief conductorship of Willem Mengelberg. Among the other orchestras he held positions we can include the London Symphony (where he was briefly Conductor Emeritus), the Bamberg Symphony, the Staatskapelle Dresden, and regular visits with the Berlin Philharmonic.

Jochum is well-regarded for his Bruckner (I own many of his recordings both with the Bavarian RSO and the Staatskapelle Dresde) and his recording of the Brahms cycle with the Berlin Philharmonic in the 1950’s stands up as one of the better mono sets. It is from that set that we take this week’s selection.


Brahms began working on the fourth in Mürzzuschlag in 1884, just a year after completing his Third Symphony, and completed it in 1885. Brahms will borrow or quote from Bach and Beethoven throughout the work, but I find that  the opning bars of the first movement are more akin to Mozart - specifically his  great Symphony in G Minor (his 40th) itself ahead of its time, sounding more romantic than classical – here, Brahms exploits the primary motif (B, G, E, C, A, F, etc.) as a unifying theme throughout the movement. The Third movement (apparently written last) strilkes something of a jubilant tone, not at all foreshadowing the at times gloomy passaglia that emboldens the finale.

In my music collection, along with this performance, I also like that by Christoph von Dohnanyi and the Cleveland Orchestra (who did his own Brahms cycle for DECCA).

As a contrast to this tight, focused symphony I propose listening to the first of Brahms’ early serenades for small orchestra, which pre-date his first symphony and piano concerto. The serenade is not a new genre – Tchaikovsky and Dvorak (both contemnporaries of Brahms) write serenades for strings and winds. I think the Brahms serenades are a more free-form work, much like the suites by Tchaikovsky, providing a broader canvas for him to paint on than the rigid form of a symphony. Many of the tunes here are quite catchy…

I think you will love this music too!


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Commentaire français

Pour l'ultime volet de notre intégrale des symphonies de Brahms, je vous propose une performance de la quatrième sous la baguette d'Eugen Jochum.


Après des études au COnservatoire de Munich, la carrière de chef d'orchestre d'Eugen Jochum (1902 –1987) prend son envol dans cette même ville Allemande en 1926. Se succèderont des postes aux opéras de  Kiel, Mannheim, et Duisburg, avant de prendre la direction de l'orchestre de la radiodiffusion Berlinoise en  1932. I succède Karl Böhm à la direction artistique de l'opéra et de la philharmonique de Hambourg (1934), un poste qu'il occupera durahnt la Deuxième Guerre Mondiale et jusqu'en 1949, assumant alors le même rôle avec le nouvel orchestre de la radiodiffusion Bavaroise à Munich.

En plus de ces postes, on retrouve Jochum au Concertgebouw d'Amsterdam, à Londres, et finalement à Dresde et son fameux Staatskapelle. Il dirogera réguilièrement les grands orchestres de tradition germanique, y compris (comme dans le cas de notre enregistrement primé) avec le Berliner Philharmoniker.

Dans ma collection personnelle, Jochum a iune place d'honneur pour Bruckner, mais son cycle MONO pour Deutsche Grammophon des symphonies de Brahms est sans doute l'un des meilleurs ensembles pré-stéréo. En plus de cet enregistrement de la quatrième par Jochum, j'aime bien celui de Christoph von Dohnanyi et de l'Orchestre de Cleveland (DECCA, numérique).

Brahms commence la composition de sa quatrième symphonie environ un an après avoir créé sa troisième, mais les oeuvres sont en plusieurs points fort différentes. Brahms ici fait appel à des emprunts de la musique de Bach et Beethoven, quoique dans mon esprit, je trouve qie le motif de base du premier mouvement me rappelle le fameux motif de la 40e symphonie de Mozart. La symphonie offre ses contrastes: passant de la jpoie tranmsmise par le troisième mouvement, et passant à un mode solennel, un exemple d'une passaglia pour orchestre (encore une fois, puis-je revenir aux Variations Haydn et son finale?). En somme, la quatrième est une symphonie créée par un orfèvre musical, un bijou du modèle de la symphonie traditionnelle.

En complément de programme, j'ai opté pour une oeuvre qui précède largement cette symphonie (en fait, précède les quatre symphonies!). Brahms composera deux sérénades pour petit orchestre. Ces pièces sont, en quelque sorte, le laboratoire symphonique dans lequel Brahms tentera ses expériences. Le genre de la sérénade chez Brahms rappelle les suites de Tchaikovski - une séquence de mouvements qui explorent couleurs et textures. Vous trouverez ici plusieurs airs très sympathiques!

Bonne écoute!





Tuesday, January 22, 2013

Mes Intégrales Brahms



A propos des symphonies de Brahms
Mon impression personnelle des symphonies de Brahms se résume à ceci: parfois on parle du «tout qui est plus grand que  la somme de ses composantes». Je pense, que pour Brahms on doit parler d’un amalgame de grandes symphonies individuelles: la gestation difficile de la première, l’aspect serein de la deuxième, l’aspect tragique de la troisième et l’irrésistible quatrième.
Il serait injuste de comparer les symphonies de Brahms en groupe avec, disons, l’ensemble des symphonies de Beethoven, ou même de Bruckner ou de Mahler – qui ont chacun composé le double de l’output symphonique de Brahms et qui font la démonstration à leur manière d’une évolution indéniable.
Ceci n’est pas un constat négatif – mais un constat tout de même. Ainsi donc, là où on peut chercher une vision globale chez un ensemble de symphonies de la part de tel ou tel chef, il reste que ce qui comnpte le plus est l’aspect interprétation des symphonies individuelles.
Dans ma collection

Notre Festival Brahms a fiat appel à quatre prestations sur microsillon sous le bâton de quatre chefs différents: Carlo-Maria Giulini, Leonard BernsteinIstvan Kertesz and Eugen Jochum.

Comme il se doit, j’ai plusieurs versions différentes de ces symphonies, et je détiens particulièrement trois « intégrales » qui font l’objet des prochains paragraphes.

Carlo Marian Giulini et l’orchestre Philharmonia (Années ‘60)

En plus des symphonies, on y retrouve l’ouverture tragique et les variations sur un thème de Haydn. Giulini a une vision romantique, tendre et un peu fleur-bleue de ces symphonies, et ceci peut agacer certains amateurs de Brahms qui recherchent le muscle Germanique. Il reste que ces visions sont très valables, et la Première de ce coffret reste mon enregistrement préféré de cette symphonie.
Karajan/Berliner Philharmoniker (1977-78)

Je ne me ferai pas beaucoup d’amis avec mon impression de ce cofferet. Karajan er sa Philharmonique de Berlin sont les enfants –chéris diu mouvement Germanique. Karajhan a endisqué ces symphonies maintes fois, et (j’oserais croire) qu’il exoste au moins trois intégrales sous sa direction. J’ai entendu les vieux Btrahms en Stéréo des anné.es ’60 de la part de Karajan, et ces nterprétations font preuve de beaucoup plus de panache que ceux de ces années tardives de l’analogique – en revanche, son intégrale numérique est clairement inférieure. Disponible en ré-édition depuis quelques années, ce coffret est un acaht justifié, mais reste assez ordinaire comparativement à…
Haitink/London Symphony (2003)

Bernard Haitink est sûrement le chef le plus négligé de sa génération, et ses symphonies de Beethoven, Bruckner, Mahler et Brahms sont habituellement parmi les plus raffinées qui soient. Haitink a une relation particulière avec l’orchestre Londonien, et son coffret Beethoven (déjà discuté dans nos pages) est une convergence de la qualité sonore, de la performance « publique » et d’un chef qui possède pleinement ces partitions. En plus des symphonies, Haitink offre une sérénade, l’ouveryure tragique et le double concerto. Mon coup de cœur!
Sur ma chaîne YouTube, je vous propose l’intégrale KerteszéWiener Philharmoniker de 1972-73, qui fut complete par iuen session posthume (sans chef) par l’orchestre seul

http://www.youtube.com/playlist?list...hr4CJNEodLHzLR

D’autres intégrales que j’ai entendues ou dont j’ai des extraits individuels: Muti et le Philadelphia Orchestra,Toscanini et leNBC SymphonySir Adrian Boult et le London Philharmonic et Eugen Jochium etr leBerliner Philharmoniker.

Et les vôtres?

Friday, January 18, 2013

Montage #88 - Festival Brahms Festival, Part 3/3eme partie




As of February 15, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 15 février 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/BrahmsFestivalPart3


===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

István Kertész (1929 – 1973) was an internationally acclaimed Jewish Hungarian orchestral and operatic conductor who, throughout his brief but distinguished career led many of the world's great orchestras. His orchestral repertoire numbered over 450 works from all periods, and was matched by a repertoire of some sixty operas ranging from Mozart, Verdi, Puccini and Wagner to the more contemporary Prokofiev, Bartók, Britten, Kodály, Poulenc and Janáček. Kertész was part of a rich musical tradition that produced fellow Hungarian conductors, János Ferencsik, Eugene Ormandy, George Szell, and Sir Georg Solti.

In my musical collection, I hold Kertesz in very high regard, and I own some of his MozartDvořák and Brahms as some of his best work. The Brahms set, with the Vienna Philharmonic, is not only featured today, but has a very human story to it.



Kertesz undertook the Brahms cycle with the WP in 1972 I believe, recording all four symphonies, the second serenade and the Tragic overure. As filler for the recording of the Third (which is our feature work today), Kertesz and the producers at Decca had chosen the Variations on a Theme by Haydn, and did not complete the studio recording to their satisfaction. Kertesz agreed to redo the finale section when he would next be in Vienna.

On April 16, 1973, while on a concert tour, Kertész drowned while swimming off the coast of Israel  After his untimely death, the musicians of Vienna Philharmonic chose to complete the recording withoiut a conductor in tribute to him. I find this extremely significant, as the WP has the reputation to be very picky when it comes to which Guest Conductors it holds in high esteem (think of the very few that get the opportunity to conduct the New Year Gala concert, for instance).

The recording (including the finale) stands out as probably the most memorable recording of the work, and is embedded within the French commentary below.

To many, the Third symphony is Brahms' best: it has a very heroic flavour to it, and the well-known third movement Allegretto is somewhat reminiscent of the funeral march of Beethoven's Third - or is it just me? Unlike the jubilant theme and variations that end the Eroica, however, the Third chooses to end with a tad more drama, giving the third a lasting tragic overtone.

In my personal collection, other than this Kertesz recording, I especially am fond of Szellès recording with the Cleveland Orchestra (it, too, has the Haydn Variations as filler), as well as a recording I made of a radio broadcast by the Montreal Symphony under Charles Dutoit.

To fill the remainder of the montage, I chose some orchestrations of works by Brahms. Brahms wrote orchestral arrangements for some of his Hungarian Dances (No. 1, No. 3 and No. 10.).  There are several composers that have had their hand in transcribing the Hungarian Dances for the orchestra: Antonín Dvořák, Andreas Hallén, Paul Juon, Martin Schmeling, Hans Gál, only to name these. Band and Symphony conductor Albert Parlow orchestrated Nos. 11 to 16, and a few of these are part of our montage.

The G-Minor  Piano quartet (op. 25) is one of Brahms' most enduring and endearing chamber works. The quartet was orchestrated by Arnold Schoenberg in 1937 and premiered by the Los Angeles Philharmonic Orchestra; this orchestrated version was made into the ballet Brahms–Schoenberg Quartet by George Balanchine.

I think you will love this music too!

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Commentaire français

Le chef hongrois István Kertész (1929 – 1973)  a connu une courte mais brillante carrière comme chef en concert et à l'opéra. A l'instar d'autres chefs honfrois tels János FerencsikEugene OrmandyGeorge Szell, et Sir Georg Solti,  Kertesz excella non seulement dans le répertoire de son pays natal, mais dans un large éventail d'oeuvres, allant de MozartVerdiPuccini et Wagner à l'opéra aux grandes oeuvres symphoniques de ProkofievBartókBrittenKodályPoulenc et Janáček.

Parmi ses enregistrements dans ma collection personnelle, j'ai de ses concerti de Mozart et ses symphonies de Dvořák (endisqués pendant son court règne à la barre du London Symphony) et l'enregistrement mémorable qui figure en lever de rideau cette semaine.

Kertesz a collaboré avec un bon nombre de grans orchestres de par le Monde, et il s'est engagé dans une intégrale Brahms avec le Wiener Philharmoniker, enregistrant les quatre symphonies, la deuxième sérénade, l'ouverture tragique, et planifia d'enregistrer les Variations sur un thème de Haydn pour ce projet. Le dernier titre fut enregistré en partie, et devait faire l'objet d'une session en studio lors d'un voyage subséquent du chef à Vienne. Hélas, le chef s'est noyé en Israël alors qu'il y était en tournée, et l'enregistrement de variations était inutilisable.

Le WP, qui a la réputation d'être pointilleux tant qu'à ses chefs invités, a tendance à les aduler une fois que leur relation est éyablie (par exemple, les inviutant à diriger le gala du Nouvel An). Dans un ultime geste honorifique, les musiciens du WP ont demandé à la maison Decca de reprendre le finale des variations dans une session en studio, sans chef. Cet enregistrement ajoute un cachet spécial à cette oeuvre, souvent enregistrée. Voici la prestation omplète, gracieuseté YouTube:



Les Variations complètent le microsioon qui inclut la troisième symphonue - une symphonie qui rappelle l'Héroique de Beethoven et sa marche funèbre - l'Allegretto mémorable du troisième mouvement est son homologue, et est associé avec le film d'Anatole Litvak Aimez-vous Brahms… Contrairement à l'Héroique, toutefois, les mouvements subséquents n'ont pas la même consonnance jubilatoire, mais offrent un après-goût tragique, presque austère.

Dans ma collection collection, j'aim bien également les troisièmes de Szell et de l'orchestre de Cleveland, et un enregistrement que j'ai fait d'une radiodiffusion de l'Orchestre Symphonique de Montréal sous Charles Dutoit.

En complément de programme, des orchestrations de musiques de Brahms sous la plume d'autres compositeurs, à commencer par une poignée de Danses Hongroises, celles-ci adaptées par le chef Albert Parlow. Finalement, l'adaptation Schönberg du quatuor avec piano op. 25.

Bonne écoute!





Tuesday, January 15, 2013

Jadis sur Internet - Brahms et la clarinette

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1080-once-upon-internet-brahms.html

Continuons aujourd'hui notre regard sur l'oeuvre de Johannes Brahms dans le cadre de son 180e anniversaire de naissance.

Vers 1880, Brahms voua de prendre sa retraite de la composition active. Tourefois, il prit un intérêt soudain à la clarinette, et ce en grande partie à cause du virtuose Richard Mühlfeld, à l'intention duquel il composera un trio pour clarinette, piano et violoncelle (op. 114, 1891), deux sonates pour clarinette et piano (op. 120, 1894) et un quintette pour clarinette et cordes (op. 115, 1891)


Richard Mühlfeld (1856-1907)

Lorsque Clara Schumann entendit le quintette pour la première fois, elle fit ses éloges, disant  qu'une fois que la complainte de la clarinette se fait entendre, l'auditeur en est immédiatement épris. Parmi les oeuvres de ce genre, le Brahms se compare bien aux quintetes de Mozart et de Weber.

Des deux sonates de l'op. 120, on entend plus souvent la première. En fait, nous avons déjà programmée la sonate en 2011 dans le cadre d'un récital de chambre dans nos pages. Voici d'ailleurs la performance:





La version présentée dans le cadre de notre sélection d'aujourd'hui est une adaptation pour clarinette et orchestre de cette même sonate, par le compositeur contemporain Luciano Berio, spécifiquement pour la clarinette-solo de la Philharmonique de Los Angeles, Michele Zukovsky.

(Je m'excuse à l'avance pour la qualité décevante des plages, qui sont sans doutes issues d'un enregistrement pirate de la première)

Bonne écoute!

DETAILS


Johannes BRAHMS (1833-1897)

Quintette pour clarinette et cordes en si mineur, Op.115
Avrahm Galper. Clarinette
Pratz Quartet

Sonate pour clarinette en fa majeur, Op.120, No.1
(Orch, L., Berio, 1986)
Michele Zukovsky, clarinette
Los Angeles Philharmonic
Luciano Berio, direction

Téléchargement MP3.COM le 18 décembre 2001
Performances @ http://archive.org/details/BrahmsWorksForClarinet


Friday, January 11, 2013

Montage #87 - Festival Brahms Festival, Part 2/2ie Partie




As of February 8, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 8 février 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/BrahmsFestivalPart2



===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

This week, we focus on the Brahms Second, and my old vinyl recording by Leonard Bernstein and the Vienna Philharmonic.


Bernstein worked with Fritz Reiner at the Curtis Institute and apprenticed under Bruno Walter, both “old school” Brahmsians. Bernstein recorded at least two Brahms cycles: one with the New York Philharmonic datoing from his tenure there in the 1960’s, and a second one with the Vienna Philharmonic in the 80’s, which he completed with the piano concertos with Krystian Zimerman.

I own two other Brahms Seconds: Igor Markevitch and the Berlin Radio Symphony and Zubin Mehta with the New York Philharmonic (part of his own Brahms project which includes Daniel Barenboim on the piano concertos and Isaac Stern on the violin concerto). What distinguished the Bernstein recording from those two is the repeats in the first and fourth movements that are absent in the other two. I should also add that I had the pleasure of hearing the symphony live at one of the Summer concerts the MSO used to give at Notre-Dame basilica, under the baton of Mario Bernardi, who is not known for his Brahms, but who still delivered a memorable performance that evening.

The Brahms Second (along with the Second piano concerto and the violin concerto) are part of a very prolific period for Brahms which, not surprisingly, can find its root cause in the relief of having finally delivered his First Symphony. Generally, of the four symphonies, it is the one that strikes the most serene tone (think of it as Brahms’ version of the Pastoral symphony, but with much more brass).

The Bernstein recording (and the montage) also includes the Academic Festival Overture, a thank you gift to the University of Breslau which bestowed an honorary degree on Brahms. Unlike the tumult of the Tragic overture, the Academic is a tuneful, light piece of music, very un-Brahmsian, almost.

To complete this montage, I chose to use some vocal music. To begin, Bernstein’s old mentor Bruno Walter supports Mildred Miller in this recording of the Alto Rhapsody. Interestingly, due to a contractual impasse between the CBS and RCA labels, Canadian contralto Maureen Forrester who was Mr. Walter’s choice as the vocalist for this and the accompanying Mahler Songs of the Wayfarer could not be used for the recording. She ended up recording the Mahler with Charles Munch and the Boston Symphony for RCA… Mrs. Miller does a fine job, though her natural register is at the wrong pitch to deliver the full drama of the work.

The odd grouping of piano, viola and soprano are what distinguishes the final pair of songs by Brahms. The sings were originally dedicated to Brahms friend and musical accomplice Joseph Joachim and his wife, as they were undergoing their separation (as I have discussed before, Brahms was caught in the middle of the dispute, which strained his relations with Joachim for several years).

I think you will love this music too!

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Commentaire français

Le deuxième volet de notre festival Brahms propose la deuxième symphonie sous la baguette de Leonard Bernstein. Deux des trois personnages qui ont le plus influencé la carrière de chef de Bernstein sont des Brahmsiens de premier plan, soient MM. Fritz Reiner (sus lequel il étudie au Custis Insttute) et Bruno Walter (sous lequel il fera son apprentissage après la Deuxième Guerre Mondiale. Bernstein signera au moins deux intégrales de ces symphonies: en stéréo avec la Philharmonique de New-York durant ses années comme Directeuir Artistique et en numérique avec la Philharmonique de Vienne durant les années 80.

Dans ma collection "analogique", je souligne deux autres enregistrements: Igor Markevitch et l'orchestre de la Radiodiffusion Berlinoise et Zubin Mehta avec la même Philharmonique de New-York quelques années avant le Bernstein que j'ai choisi. Ces deux interprétations sont solides, mais n'usent pas des reprises au premier et quatrième mouvements, chose que M. Bernstein fait (comme il offre toutes les reprises dans son cycle Beethoven).

Tant qu'à la symphonie elle-même, elle est issue d'une période particulièrement fructueuse pour Brahms (qui nous donne également son deuxième concerto pour piano et son concerto pour violon durant la même période). L'atrmosphère décontractée qui en résulte offre un contraste clair avec sa première qui est ornée des difficultés qui entourent sa gestation. J'aime comparer cette symphonie à la Pastorale de Beethioven moins les effets de cuivresqui agissent comme points d'exclamation partout dans cette oeuvre.

Le microsillon de Bernstein est complété par l'ouverture "AcadémiqueÉ, un cadeau à l'Université de Breslau en remerciement pour un doctorat honorifique. Il s'agît ici d'une pièce légère, assortie d'airs de coircpnstance - rien de moins Brahmsien, c'est le cas de le dire!

La contralto Montréalaise Maureen Forrester a su gagner le respect d'un Bruno Walter octogénaire, et il avait en tête le projet d'endisquer avec elle les Lieder eines fahrenden Gesellen de Mahler. Malheureusement, une bisbille contractuelle a empêché ce projet (qu'elle réalisa sur disque avec Charles Munch et l'orchestre de Boston sur RCA), et le projet se limita à une version en concert. La vesion disque (qui fit partie des derniers projets de Walter avec l'orchestre Columbia) remplace Mme Forrester avec la mezzo Américaine Mildred Miller, et le disque est complété par la rhapsodie pour contralto (qui use de vers du recueil Harzreise im Winter de Goethe). Mme Miller offre une performance inspirée, qui fait oublier que sa tessiitre de voix n'est pas l'idéal du compositeur... A vous de juger.

Les deux dernières mélodies montées aujourd'hui sont pour la combinaison un peu inhabituelle de piano, alto et voix féminine. Ces mélodies furent offertes pour réfexion à Joseph Joachim et son épouse, durant le tumulte entourant leur déboires conjugaux.

Bonne écoute!





Tuesday, January 8, 2013

Il Tabarro (Puccini)



NDLR: Le billet d’aujourd’hui est le premier d’une nouvelle série de billets mensuels sous une nouvelle rubrique « l’opéra du mois » dans lesquels j’offiriai réflexions et commentaiores sur un opéra. Souvent, comme c’est le cas aujourd’hui, ce billet serea une reprise d’un billet publié en anglais sur le forum OperaLively dans ma série Once or Twice a Fortnight.


Afin de lancer cette nouvelle série «en douceur », je propose de considérer les trois opéras en un acte qui composent Il Trittico ( trad. Lit. le triptyqie) de Giacomo Puccini, mis en sène pour la première fois au Metropolitan Opera de New York le 14 décembre1918.

A propos d'Il Trittico

Puccini est, bien entendu, est l’héritier opératique de Giuseppe Verdi, un comnpositeur incontournable dans les genres Bel Canto et Verismo de la fin du XIXe et du début du Xxe siècle. Le succès incontestable de CAV et PAG (qui furent tous deux le sujet de réflexions dans nos pages l’été dernier) amènent Puccini à considérer la création d’opéras dans la même veine (i.e., des opéras essentiellements en un acte, avec des rebondissements insoupçonnées et souvent tragiques). Originalement, Puccini pensa de composer ces opéras autour de  la Comédie Divine de Dante, mais se ravisa, optant plutôt pour un concept thématique s’inspirant des grands peintres, créant trois toiles qui illustrent à leur façon trois visions de la nature humaine, toutes trois des explorations de la tromperie, de la déception et de la mort.

Ainsi donc, hormis la musique néo-romantique de Puccini, le thème de la tromperie est le fil qui unit ces trois tableaux. Dans Gianni Schicchi, le protagoniste principal s’engage dans une arnaque désopoilante. Dans Suor Angelica, c’est le désaveu d’une fille par sa famille et dans Il Tabarro (l’opéra d’aujourd’hui), c’est la tromperie classique chez un couple. Tant qu’à la mort, elle sera bien sûr au rendez-vous, lors du dénouement de deux des trois tableaux, tandis que la mort sert de prétexte pour le troisième.

A propos d’Il Tabarro


Il Tabarro (trad. Lit. La houppelande ou la cape) est le premier des trois opéras du triptyque de Puccini, et est sans doute celui qui se rapproche le plus de CAV et PAG par son dénouement tragique et son ultime rebondissement. Le livret s’inspire de la pièce du même nom du dramaturge Didier Gold et suggère une scène contemporaiune (vers 1910) sur les rives de la Seine à Paris.

Michele et Giorgetta sont un couple qui traverse une dure épreuve. Il y a un an, ils ont perdu leur unique enfant, et le désarroi s’est pleinement installé chez ce couple. Le couple n’arrive pas à composer avec le deuil, et Michele se limite à opérer sa péniche sur la Seine. Giorgetta, tant qu’à elle, a trouvé confort dans les bras d un des débardeuurs, Luigi. Le choix des timbres vocaux (la basse-baryton pour Michele, et la soprano pour Giorgetta) soulignent une différence – physique ou en termes d’âge – entre les époux qui a sans doute un rôle à jouer dans la dynamique du couple.

La table est donc mise pour notre récit, qui inmanquablement viendra à révéler la liaison illégitime entre Luigi et Giorgetta, et atteindra son apothéose avec l’inévitable meurtre de l’amant aux mains de l'époux désavoué.
Par moments, le deuil et l’amour fragile des époux est l’objet de duos, et Michele rappelle avec tendresse comment sa petite famille pouvait se blottir sous sa houppelande. Dans un moment digne du verismo, ce souvenir alimente l’ultime scène dramatique de l’opéra, où Giorgetta découvre avec horreur le crime commis par Michele, avec un rebondissement qui glace les chanteurs et les auditeurs.

Soyez donc avertis : il ne s’agîît pas d’une histoire où tout est bien qui finit bien, mais le rideau tombe sur un récit pathétique, sans l’espoir d’une rédemption.

La Performance d’aujourd’hui

Notre perrformnace d’Il Tabarro vient de YouTube, où vous trouverez plusieurs extraits et au moins deux versions intégrales de l’opéra. Celle que j’ai retenue est une version de concert, sous la direction de Riccardo Chailly.

Giacomo PUCCINI (1858-1924)
Il tabarro (La houppelande)
Opéra en un acte, livret italien de Giuseppe Adami, d'après La houppelande de Didier Gold.
Premier des trois opéras foirmant Il Trittico (1918)

ROLES PRINCIPAUX

Michele - Juan Pons
Luigi - Jose Cura
Giorgetta - Stephanie Friede

Koninklijk Concertgebouworkest sous Riccardo Chailly


Friday, January 4, 2013

Montage # 86 - Festival Brahms Festival Part 1/1ere Partie




As of February 1st, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 1er février 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/BrahmsFestivalPart1




===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


January montages will be dedicated to a complete cycle of the Brahms symphonies. To do so, I chose to use the four recordings from my vinyl collection that formed my personal Brahms cycle. I can say, in hindsight, that the set covers four fine Brahms conductors, who approach the material from very different perspectives – this is the result of happenstance more than cunning planning, I must admit.

I plan to discuss on a forthcoming Tuesday blog the Brahms sets I own – among them, I own the complete set by Carlo Maria Giulini and the Philharmonia (and New Philharmonia) orchestras. The vinyl recording of the Brahms 1st symphony I own was an Angel “Red Label” re-issue that I acquired about 30 years ago.



The Brahms 1st is, if I may say so, and “odd” symphony. Whether we believe it or not over 100 years later, Brahms was viewed as the heir to the Beethoven legacy, and as such there was much anticipation (and trepidation from the Composer) around what would be his first foray in the symphonic genre.

It is not to say that Brahms hadn’t written for the orchestra: prior to the First, we count the two serenades and the D Minor piano concerto as being serious orchestral works, the serenades being an intriguing sandbox that Brahms would use to develop his ideas.

Thus, the First took over 20 years to materialize. I often compare the ultimate unveiling if the Brahms 1st to “passing a kidney stone” – hard work, painful work, oh but what a relief when it finally happens. Notice the sense of drama in the first movement, culminating in the jubilation of the Fourth movement, with the well-recognized “tip of the hat” to Beethoven himself through the not-so-well disguised recast of the “ode to joy” melody.

As for the performance, the Giulini performance isn’t quite as overbearing as others I have heard, choosing to take a lighter approach to the work, the tempi are fluid and the orchestral play is as tight as it comes. Among other Firsts I would recommend, I am partial to Riccardo Muti’s recording on Philips with the Philadelphia Orchestra and the old mono recording by Toscanini and the NBC Symphony (the latter choosing the more “German” muscular sound).

To complete the montage, I chose a pair of works for piano duet. The first work (for two pianos) is the piano version of the Haydn variations. In this CBC recording, the two Montreal based pianists (Dale Bartlett and pianist/actor Jean Marchand) are more known for their supporting roles as piano accompanists. The Brahms is part of an album of works for piano duo that includes the Variation and Fugue on a theme by Mozart I featured in September on another montage.

Another piano duo (this one playing on one piano, four hands) is also making a return visit. Cynthia Raim and David Allen Wehr provided our Hungarian Dance selections for our Powers of 2 montage. From the same album, I chose their great rendition of the 16 waltzes, op. 39.

I think you will love this music too.

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Commentaire français


Nos montages pour janvier survoleront l’ensemble des symphonies de Johannes Brahms. Les interprétations que j’ai choisies pour cette série sont d’un ensemble d’enregistrements de ma collection vinyle, usant de quatre chefs différents, qui ont des conceprions différentes de ces œuvres.

Je reviendrai dans quelques semaines avec un Mardi en Musique dédiéé
mes intégrales Brahms. Parmi ces intégrales, je suis fier de posséder celle de Carlo Maria Giulini sur EMI avec l’Orchestre  Philharmonia (et le New Philharmonia). L’enregistrement d’aujourd’hui de la première symphonie de ma collection cinyle est une ré-édition « Red Label » acquis il y a une trentaione d’années.

La première de Brahms est une œuvre qui se distingue de plus d’une façon. Puisque Brahms était perçu comme l’héritier miusical de Beethoven, cette symphonie (parfois appelée affectueusement la dixième de Beethiven) était fort anticipée par le public et, j’ajouterais, une labeur tout autant ardue pour son compositeur. La gestation de cette symphonie dure plus de 20 ans - notons d’autres œuvres orchestrales de Brahms qui précèdent cette symphonie comptent les deux sérénades pour petit orchestre et le concerto pour piano en ré mineur.

Sur d’autres pages, j’ai comparé la réalisation de cette symphonie au passage d’un calcul bilaire: difficile, douloureux mais quel soulagement! On passe d’un premier mouvement plutôt tragique à un quatrième mouvement quasi-jubilatoire, avec un clin d’œil à Ludwig (soulignons l’usage d’un motif qui ressemble étrangement à l’ode à la joie). Parmi d’autres interprétations de ma collection (Muti et le Philadelphia Orchestra, Toscanini et l’orchestre de la NBC), Giulini approche la symphonie avec un sourire évident, et un certain assouplissement de l’humeur générale. Je considère ce choix intéressant et agréable.

En complément de programme, j’ai retenu deux pièces pour pianistes duettistes. Les Variations sur un thème de Haydn (entendues l’an dernier dans leur forme orchestrale) sont interprétées soigneusement par les pianistes Montréalais Dale Bartlett et Jean Marchand, habituellement des accompagnateurs mais ici au premier plan. Pour quatres mains, les pianistes Cynthia Raim and David Allen Wehr nous offrent les 16 Waltzer de l’op. 39.

Bonne écoute!

Wednesday, January 2, 2013

Johannes Brahms (1833-1897)



Johannes Brahms
(1833-1897)


2013 is the 180th anniversary of the German composer’s birth, and this page will serve as a handy location for links to our musings, musical illustrations and other relevant information
2013 marque le 180e anniversaire de naissance du compositeur Allemand, et je vous propose ici une page de navigation rapide qui vous permettra d’accéder à nos réflexions, illustrations musicales et autres informations pertinentes.

Brahms Bio
Brahms works catalog (in French/en français): http://alambix.uquebec.ca/musique//catal/brahms/braj.html

Past Posts / Billets avant 2013
(Series on the complete Brahms concertos/série dédié à l’intégrale des concerti)

Brahms Festival 2013/Le Festival Brahms 2013



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