Monday, October 31, 2011

Fais-moi peur!

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/413-trick-treat.html

L'Hallowe'en est une fête qui se déroule dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Cette fête est célébrée principalement en Irlande, au Canada, en Australie, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. La tradition la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes qui font peur ou qui font rire (fantômes, sorcières, monstres, vampires par exemple) et aillent sonner aux portes en demandant aux adultes, souvent eux-mêmes déguisés, des bonbons, des fruits ou de l'argent avec la formule: Trick or treat! (« Farce ou friandise ! »).


Quelques informations pertinentes sur l’Hallowwe'en (en anglais) :



[Source: Today I found out]


Si cette tradition ne vous est pas familière, il reste tout de même que ceci est une bonne occasion d’écouter des musiques qui font peur!

Pour mon palmarès de l’Hallowe'en , j’ai retenu des plages qui vous seront familières, comme la toccate et fugue en ré mineur de Bach, la danse macabre de Saint-Saëns et la nuit au Mont Chauve de Mussorgsky. Il y a sûrement d’autres titres qui vous viendront à l’esprit, et d’autres musiques que vous trouvez particulièrement effrayantes qui ne font pas le hit parade cette fois-ci.

Peut-être une prochaine fois?

En terminant, si on frappe à votre porte ce soir, il ne faut pas oublier que s’il n’y a pas de friandises, il peut y avoir une farce qui peut être de mauvais goût. J’ai ajouté un clip (en anglais, malheureusement) de la continuité hilarante Larry et son nombril (Curb Your Enthusiasm) où notre pince-sans-rire refuse de donner l’aumône à des adolescentes, avec des conséquences fâcheuses. (Prière de noter que le langage est assez cru, donc soyez avisés!)


Bou!
DETAILS


Johann Sebastian BACH (1685-1750)
Toccate et Fugue en ré mineur, BWV 565
Conrad Kleiger, orgue

Charles GOUNOD (1818-1893)
Marche funèbre d'une marionnette en ré mineur (1879)
BBC Philharmonic Orchestra sous la direction de Yan Pascal Tortelier

Camille SAINT-SAËNS (1835-1921)
Danse macabre, Op.40
Sidney Sax, violon solo; National Philharmonic Orchestra, sous la direction de Leopold Stokowski.

Sir Malcolm ARNOLD (1921-2006)
Tam O'Shanter Overture, Op.51
New Symphony Orchestra of London sous la direction de Sir Alexander Gibson

Frédéric CHOPIN (1810-1849)
Troisième mouvement (Marche funèbre: Lento) extrait de la sonate no.2 pour piano, en si bémol mineur, Op.35
Arturo Benedetti Michelangeli, piano
[Performance intégrale de Vladimir Horowitz]

Paul DUKAS (1865-1935)
L'Apprenti Sorcier (1897)
Philadelphia Orchestra sous la direction de Leopold Stokowski

Edvard GRIEG (1843-1907)
Dovregubbens hall (Dans l’antre du Roi des Montagnes) extrait de la suite no.1 de Peer Gynt, Op.46
Deutsches Filmorchester Babelsberg sous la direction de Scott Lawton

Hector BERLIOZ (1803-1869)
Marche au supplice et Songe d'une nuit du Sabbat extraits de la Symphonie fantastique: Épisode de la vie d'une artiste, Op.14
Orchestre National de France sous la direction de Leonard Bernstein
[Performance intégrale]

Andrew POWELL (*1949)
The Fall of the House of Usher (ca. 1975)
(Inspiré de framgments de La chûte de la maison Usher, L. 112 de Claude DEBUSSY)
Orson Welles, narration anglaise; The Alan Parsons Project

Modest Petrovich MUSSORGSKY (1839-1881)
Ivanova noch' na Lisoy gore (Nuit au Mont Chauve) (1867)
(Arrangement de René LEIBOWITZ)
Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de René Leibowitz

Friday, October 28, 2011

Montage #28 - Beethoven "Number One" Montage / Montage Beethoven "Numero un"


This montage is no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / Ce montage n'est plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:


============================================================
English Commentary - le commentaire français suit


To close our month-long Number One obsession, an all-Beethoven program, featuring three obvious, yet interesting choices.

Beethoven wrote four overtures to his only opera, Fidelio. The opera was initially entitled “Leonora”, and it has had three attempts at an overture (numbered 1 to 3).  His first attempt, for the 1805 premiere, is believed to have been the overture now known as "Leonore No. 2". Beethoven then focused this version for the performances of 1806, creating "Leonore No. 3". The overture (featured this summer in our musical holidays series) is more of a symphonic synthesis of the opera and had the effect of overwhelming the (rather light) initial scenes of the opera. Beethoven accordingly experimented with cutting it back somewhat, for a planned 1808 performance in Prague; this is believed to be the version now called "Leonore No. 1". The rendition I chose is by Otto Klemperer and the Philharmonia.

Beethoven’s  first piano concerto is really his third: after a student work (catalogued as WoO 4), and his concerto in B Flat major (which is numerically his second because it was published after the C major concerto). Confused yet?

I understand why the C major concerto was published first: it is showier than the B Flat concerto, and is more aligned with the similar works by Haydn and Mozart. I chose to use the version by Murray Perahia and the Concertgebouw, using the Beethoven cadenzas in the first and third movements.

As has now become my tradition in this Beethoven series, a few words from Leonard Bernstein about Beethoven’s first symphony



The performance I chose is from the great Leibowitz set.

I think you will love thos music too


============================================================


Commentaire français

Afin de mettre fin en douceur à notre obsession numéro un pour le mois d’octobre, un programme tout-Beethoven qui propose trois choix autant évidents qu’intéressants.

Beethoven a écrit au moins quatre ouvertures pour son unique opéra, Fidelio. Dans sa version originale (Leonora, op. 72a), Beethoven a proposé non moins de trois ouvertures, numérotées de 1 à 3. Lors de la première de Leonora en 1805, l’ouverture dite no. 2 fut interprétée en lever de rideau. Toujours insatisfait, il retravaille l’ouverture et elle devient une espèce de synthèse symphonique de l’opéra – jugée trop lourde en comparaison aux premières scènes plus légères, l’ouverture dite no. 3 (figurant dans notre vacance musicale en Espagne) fut mise de côté pour une production à Prague en 1808, où Beethoven la remplace par l’ouverture dite no. 1, interprétée aujourd’hui par Klemperer et la Philharmonia.

Le premier concerto pour piano de Beethoven est, en réalité, le troisièeme qu’il composa. En ordre, il y a un concerto de jeunesse (WoO 4), le concerto en si bémol majeur, publié après ce concerto en ut majeur. Il y a de quoi être mêlé…

On peit comprendre pourquoi Beethoven publie le concerto en ut majeur avant le concerto en si bémol: il s’agît d’une œuvre qui a de plus beaux moments pianistiques, et se veut plus proche de Mozart et Haydn que son cousin en si bémol. J’ai choisi la prestation de Murray Perahia avec le Concertgebouw, car le pianiste exécute les cadences originales de Beethoven au premier et troisième mouvements.

Tant qu’à la première symphonie, comme Bernstein le souligne dans sa vignette d’introduction (voir le commentaire anglais), elle se présente comme une sympohonie tràs “classique”, jusqu’au troisième movement, où le compositeur fait appel à un scherzo plutôt qu'au menuet traditionnel. Aujourd'hui, j'ai puisé la prestation de l'intégrale Leibowitz.

Bonne /coute!






Tuesday, October 25, 2011

La chronique du disque (octobre 2011)

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/410-la-chronique-du-disque.html

NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.

Mes acquisitions pour le mois d’octobre


STRAUSS, R.: Rosenkavalier (Der) Suite / Symphonic Fantasy on Die Frau ohne Schatten / Symphonic Fragment from Josephs Legende (Falletta)
[Achat en ligne eMusic]

J’ai fait cette acquisition principalement pour les deux suites moins connues qu'elle contient, mais clairement le point de comparaison avec d’autres disques du genre est l’interprétation de la suite du Chevalier à la Rose. Dès la première écoute, on ne peut que conclure que cet orchestre et ce chef ne sont pas dans un répertoire qui les met en valeur. Mme Falletta dirige ce que j’appelle du Strauss-diète : toute la saveur, sans les calories. Strauss est un compositeur dans la tradition germanique pure, et mérite une approche musclée et pleine de panache (des chefs comme Böhm, Kempe et Karajan me viennent à l’esprit). J’accorde à Mme Falletta qu’elle dirige toutes les notes, souligne les subtilités des suites, mais que ça manque de pesanteur. La qualité de l’enregistrement et la conviction y est, toutefois. Je lui donne A- pour la QS, B pour l’IG.


Berlioz: Vocal Works with Orchestra
[Achat en ligne eMusic]

Qui dit Berlioz et chant dit habituellement les nuits d’été. Nous sommes invités à écouter des titres qu’on retrouve habituellement «en complément de CD» pour les nuits. De belles chansons, telles Zaïde et Sara la baigneuse, et des sélections pour chorale qui incluent le ballet des ombres, une pièce rarement entendue. Sylvain Camberling fait ici de la bonne besogne, et les voix sont bien en place. A pour la QS, et A pour l’IG.


Olivier Messiaen: Turangalila Symphony /Seiji Ozawa & Toronto Symphony Orchestra (2008)
[Téléchargement Avaxhome]

La date “2008” est trompeuse – il s’agît ici de la ré-édition d’un enregistrement qui date de 1967, réunissant le Toronto Symphony et son jeune directeur artistique del’époque, Seiji Ozawa. Il y a une connexion claire entre Ozawa et cette symphonie d’excès: Ozawa était l’émule de Bernstein qui créa cette œuvre gigantesque pour le Boston Symphony en 1949. On sait également que Messiaen lui-même (sans avoir supervisé la performance) était présent à Toronto, accompagnant son épouse et sa belle-sœur, solistes dans cet enregistrement. Même en début de carrière, Ozawa est dans son élément ici, et offre une prestation stupéfiante. Malgré les années et la technologie, cet enregistrement analogique fait résonner le vieux Massey Hall de toute la palette sonore utilisée par Messiaen.  A pour la QS, et A pour l’IG.

Alessandro Marcello, Oboe Concerto In D Minor
KURT REDEL & LOUIS DE FROMENT
[Achat en ligne eMusic]

C’est en cherchant des interprétations des concerti pour hautbois de Marcello et Cimarosa que j’ai téléchargé cet album. Les solistes offrent des prestations solides de ces œuvres, et le rare concerto de Bellini fut une trouvaille pour moi. Toutefois, je préfère Holleger dans Albinoni. Avis aux amateurs de baroque «de période»: ici, c’est un orchestre de la RTL qui attaque le répertoire avec la puissance qu’on lui connaît. A- for SQ, A- for OI.


Glenn Gould - The Young Maverick

Gould a fait ses premiers pas en radiodiffusion sur le réseau anglais de Radio-Canada (la CBC). Cet écrin de 6 CD couvre Bach (2 disques), Beethoven (3 disques) et la nouvelle école Viennoise (1 disque) tels qu’offerts en diffusion par Gould entre 1952 et 57. En plus de concerti de Bach, Beethoven et Schonberg, vous trouverez sa première prestation enregistrée des variations Goldberg (diffusée le 21 juin 1954). Cette collection est plus qu’un «must» pour les inconditionnels de Gould; s’agît ici d’un document qui permet de découvrir un génie en plein épanouissement, un  pianiste d’une dextérité incontestable, et ceci ressort hormis la qualité par moments discutable des enregistrements-témoin à la source de ces disques. B pour la QS, A pour l’IG.

En bref:
  • Robert Johnson - The Complete Recordings (Torrent): Un document indispensable pour les amateurs du Blues. Ces enregistrements naïfs d’un artiste cloitré dans des chambres d’hôtel du Sud des Etats-Unis, souvent ré-émis, retrouvent celui qui est à l’origine des standards du Blues, et qui inspira les légendes du Rock. Ne vous laissez pas intimider par sa voix discutable – écoutez la guitare! B pour la QS, A- pour l’IG.
  • Dialogues with My Shadow JOHN BRUCE YEH (Achat en ligne eMusic ): Certains diront que d’écouter un disque exclusivement dédié au répertoire contemporain pour clarinette est un supplice – mais moi, je crois qu’il s’agît d’un exercice qui en vaut la peine. M. Yeh offre des prestations convaincantes d’un répertoire parfois austère. B+ pour la QS, A pour l’IG.



CHAMGEMENT A L’HORAIRE: La semaine prochaine, “mardi en musique” sera présenté exceptionnellemt LUNDI le 31 octobre. Fermez les rideaux, et préparez vos bonbons!


Friday, October 21, 2011

Montage #27 - Chopin "Number One" Montage / Montage Chopin "numéro un"


This montage is no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / Ce montage n'est plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:


========================================================

English Commentary - le commentaire français suit

This week’s Number One Obsession montage is dedicated to Chopin.

As luck would have it, I don’t believe I have provided any Chopin in my past montages. It is not because I dislike his music – far from it – it simply that the themes I have exploited so far have not provided a good opportunity to do so.

Chopin is the absolute master of the romantic piano, and nobody (save maybe Liszt) has managed to so intelligently combined musicality and virtuosity. Many pianists attempt Chopin, few stand out as having that rare combination themselves.

In this week’s montage, we will hear Chopin played by two of my favourite Chopin pianists of the 20th century – Vladimir Ashkenazy and Artur Rubenstein.

I gave Ashkenazy the task of playing some of Chopin’s earlier works: his Rondo op. 1 and his first (and least played and recorded) piano sonata. Both youthful works are strong, and indications of things to come.

As for the elder Rubenstein, he will be soloist in the first piano concerto and in the first scherzo.

To complete today’s post, some more from another stellar Chopin performer: Vladimir Horowitz playing Chopin’s first Ballade (in G minor, op. 23)




I think you will love his music too.

========================================================

Commentaire français

Mon montage cette semaine, dans le cadre de mon obsession numéro un, est dédié à Chopin.

Je Remarque que je n’ai pas encore inclus d’œuvres de Chopin dans mes montages antérieurs. Ce n’est pas parce que j’ai un préjugé défavorable – loin de là – mais plutôt parce que mes thématiques n’ont pas vraiment fourni une occasion. Mais tout change aujourd’hui.

Comme la plupart des mélomanes, je crois que Chopin est le maître du piano romantique, alliant musicalité et virtuosité dans ses compositions comme nul autre compositeur, sauf peut-être pour Liszt. Il est donc de rigueur qu’un interprète ait ces mêmes qualités.

Donc je vous propose pour ce montage deux de mes pianistes préférés pour ce répertoire: Vladimir Ashkenazy and Artur Rubenstein.

Ashkenazy nous présente ici deux œuvres de jeunesse: le rondo op. 1 et la première sonate pour piano, celle qui est jouée et enregistrée moins fréquemment  que ses autres.

Tant qu’à Rubenstein, il sera soliste dans le premier concerto pour piano et le premier scherzo.

En complément de programme, ka première ballade interprétée par Vladimir Horowitz, lui aussi un interprète de choix pour Chopin. (La prestation YouTube est intégrée au commentaire anglais ci-dessus.

Bonne écoute!

Tuesday, October 18, 2011

Nouvelle plateforme

En plus d'être membre du forum (anglais) TalkClassical, je suis maintenant membre du forum MQCD Musique Classique, ou vous pourrez suivre mes interventions sous l'appellation ppyjc61.

En plus d'intervenir dans les discussions du forum, je me propose d'amorcer un fil de discussion (au lieu d'un blogue) sur un sujet d'intérêt personnel ou pertinent aux délibérations du forum. Je le ferai deux fois par mois, le "15" et "30" du mois, d'où le titre de mes interventions: Quinze que j'en pense.

Le premier de ces fils est une traduction de l'éphéméride que j'ai publié sur TalkClassical le 21 juin dernier. Vous trouverez le fil à l'adresse suivante:


Lisez "Quoi de neuf" chaque mois pour un aperçu de ce que je compte aborder sur MQCD Musique Classique.

Un programme de premières "méli-mélo"

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/404-playlist-1s.html


Pour notre troisième mardi en musique sur le thème de mon obsession numéro un, je vous propose des sélections de divers compositeurs.


Le sous-thème principal pour mes sélections est la musique du XXie sièecle, abvec l'ajoût en dernier lieu d'un "grand classique" du répertoire. Commençons donc par cette plage: le premier concerto pour piano de Tcahikovski, interprété ici par Van Cliburn lors de son retour en Russie au début des années '60. J'ai choisi le dernier mouvement pour le programme, mais vous pouvez écouter la prestation en entier sur YouTube ici.

Pour le reste de mes choix, dans aucun ordre particulier, commençons avec la première de deux soi-disant symphonies de chambre d'Arnold Schönberg, qui se situent musicalement entre Verklärte Nacht et ses oeuvres dodécaphoniques.

Karol Szymanowski nous a laissé deux concerti pour violon, qui malgré leur lyricisme et originalité, sont probablement trop peu jouées. Ici donc, le premier de ces concerti.



La dernière oeuvre moderne de ce programme (la première en ordre de prestation) est l'opus un du pianiste Canadien Glenn Gould et représente son seul quatuor à cordes. Il s'agît clairement ici d'un hommage aux émules de la deuxième école Viennoise (celle de Berg, Schönberg et Webern). Gould n'a pas laissé grand chose comme compositeur, croyant n'avoir rien à dire de particulier. Toutefois, si l'on croît ses proches, M. Gould entendait abandonner le piano et se dédier à la direction d'orchestre et la composition au moment de son décès. L'oeuvre date des années '50, et est un document surprenant.


Si vous vous donnez la peine de fureter ma chaîne vidéo YouTube vous y trouverez d'autres "oeuvres no. 1" tel la première symphonie de Gustav Mahler, la première marche de "pompe et circonstance" de Sir Edward Elgary, le premier quatuor de Bedrich Smetana et le sketch loufoque d'Abbott et Costello Who's on First (trad. lit. Qui joue au premier but?, une référence au baseball mais également un tour de force de jeux de mots - en anglais).

Bonne écoute!


DETAILS


Glenn GOULD (1932-1982)
String Quartet Op. 1
Le quatuor Alcan

Karol SZYMANOWSKI (1882 –1937)
Concerto pour violon No. 1, Op. 35
György Pauk , violon
Bergen Filharmoniske Orkester, Janos Furst dir.

Arnold SCHÖNBERG (1874 – 1951)
Kammersymphonie (symphonie de chambre) No. 1, en mi majeur, Op. 9
Membres du Round Top Music Festival (2011), Ransom Wilson, dir.

Pyotr Ilich TCHAIKOVSKY (1840-1893)
Troisième mouvement (Allegro con fuoco) du concerto pour piano Concerto No. 1 en si bémol mineur, Op. 23
Van Cliburn, piano
Orchestre philharmonique de Moscou, Kirill Kondrashin, dir.


Friday, October 14, 2011

Montage #26 - Mozart "Number One" Montage / Montage Mozart "numéro un"


This montage is no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / Ce montage n'est plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:




==================================

English Commentary - le commentaire français suit

For our second of four `number oine`montages, we turn to Wolfgang Amadeus Mozart.

Our list of `firsts`includes the first symphony, firstviolin and piano concertoi, first piano sonata and first divertimento for strings.

In all, Mozart wrote well over 40 symphonies (the count varies), but although scholars find no problems in denouncing some of Mozart`s early works as having been wrongly attributed, this symphony by the eight year old Mozart is not questioned as authentic. It is an early work, well in tune wiuth thiose of Haydn and Johann Christian Bach, both of whom will have a strong influence on the young prodigy.

The same cannot be said of the first piano concerto, which scholars believe is the transcription of sonatas by other composers: The first movement is based on a sonata movement by Hermann Friedrich Raupach for keyboard with violin accompaniment, from a set of six published in Paris in 1756. The second movement is in fact by Mozart. The final movement is based on a sonata by the Strasbourg based Leontzi Honauer.

Although best known as a keyboardist, the young Mozart began violin lessons at the tender age of six under the primary tutelage of his father. As a touring child prodigy, he performed on both violin and keyboard throughout Europe. At age 13, Mozart became second concertmaster to Michael Haydn (brother of Franz Joseph) of the Archbishop of Salzburg’s court orchestra. He led the orchestra frequently and took solo parts, often in his own works. But by 1777, he had been succeeded in this position by the Italian virtuoso Antonio Brunetti. Mozart could have been the intended soloist for the work (composed between 1773 and 1775), though we do know Brunetti requested a different Rondo (which is published separately as the K. 269).

The first piano sonata and divertimento for strings were composed between 1772 and 1775, so at roughly the same time as the first violin concerto.

I think you will love this music too.

==================================

Commentaire français

Pour notre deuxième montrage dans cette série, nous nous tournons vers Wolfgang Amadeus Mozart.

Nos sélections sont la première symphonie, les premiers concerti pour piano et violon, la première sonate pour piano solo et le premier divertimento pour cordes.

En tout, Mozart a composé plus de 40 symphonies (le nombre rapporté varie, basé sur des découvertes de manuscrits). Dans l'ensemble, les musicologues ne se gênent pas pour dénoncer des oeuvres du jeune Mozart comme étant faussement attribuées - pas le cas pour cette premièere symphonie précoce d'un Mozart de huit ans. On reconnaît, toutefois l'iinfluence de Haydn et de J-C Bach.

On doit, toutefois, douter de l'originalité du premier concerto pour piano, qui lui peut être tracé à des mouvements de sonates de Hermann Friedrich Raupach et Leontzi Honauer.

On associe Mozart au clavier, mais on oublie que Mozart était un excellent violoniste, étant violon solo associé de l'orchestre de l'Archevêque de Salzbourg auprès de Michael Haydn (le frère de l'autre). A l'occasion, Mozart a dirigé l'orchestre depuis son poste des premiers violons, et a même été soliste. Il est donc probable qu'il a créé ce premier concerto pour violon, quoique son successeur avec l'orchestre, Antonio Brunetti, avait comandé un rondo différent pour ce concerto (aujourd'hui, le rondo de concert, K. 269).

La première sonate et le premier divertimento pour cordes sont des oeuvres contemporaines aux concerti pour violon, composées par un Mozart adolescent.

Bonne écoute!

Tuesday, October 11, 2011

Un programme de premières, signées JS Bach

Si ça vous intéresse, aujourd'hui est mon cinquantième anniversaire de naissance. De plus, je pars jeudi pour une semaine de travail sur le terrain au complexe d'essais de White Sands au Nouveau-Mexique.

Assez de nouvelles personnelles, et passomns au vif du sujet et mon obsession numéro un..

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/401-playlist-javascript-bach-firsts.html

Le programme de cette semaine met en vedette Jean Sébastien Bach, et quelques unes de ses oeuvres portant le numéro un. Dans la plupart des cas, cette appellation fait référence à la séquence de publication, mais pas nécessairement pour Bach, car le Bach-Werke-Verzeichnis (simplement, le catalogue BWV) est une séquence tantôt thématique, tantôt arbitraire assignée par Wolfgang Schmieder.

J'ai choisi un concerto pour clavier (le BWV 1052) interprété par Glenn Gould lors de la diffusion de l'heure du concert à la tété française de Radio Canada le 22 octobre 1957. D'après les archives de la SRC, il est accompagné par l'Orchestre de Radio-Canada, quoique le clip SONY utilisé ici prétend qu'il s'agît de la philharmonique d'Ottawa.

Yo-Yo Ma joue la première suite pour violoncelle solo, le Freiburger Barockorchester joue le premier concerto Brandebourgeois, et Jörg Demus interprète le premier prélude et fugue du premier livre du clavier bien tempéré. Ce prélude fut adapté par Charles Gounod pour l'Ave Maria attribué aux deux compositeurs.

(Plusieurs versions du CBT sont disponibles sur le Web. Je propose ici un hyperlien pour la Piano Society.)

Bonne écoute!

DETAILS

Oeuvres de Johann Sebastian BACH (1685-1750)

Concerto pour clavier no. 1 en ré mineur, BWV 1952
Glenn Gould, piano
Orchestre de Radio-Canada, Thomas Meyer dir.

Suite no. 1 en sol majeur pour violoncelle solo, BWV 1007
Yo-Yo Ma, violoncelle

Concerto brandebourgeois no. 1 en fa majeur, BWV 1046
Freiburger Barockorchester, mené par Gottfried von der Goltz

Prélude et fugue no. 1 en ut majeur, BWV 846
(extrait de Das Wohltemperierte Clavier, livre I)
Jörg Demus, piano

Ave Maria
(d'après le prélude du BWV 846, adapté par Charles Gounod)
Eula Beal, contralto et Marguerite Campbell, piano

Friday, October 7, 2011

Montage #25 - Prokofiev "Number One" Montage / Montage Prokofieff "numéro un"


This montage is no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / Ce montage n'est plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:



pcast025 Playlist



===================================================

English Commentary: le commentaire français suit

Continuing with our number one obsession, today's montage features some "number ones" out of Sergey Prokofiev's compositions.

The first symphony, violin and piano concerti are works that date between 1911 and 1916, thus both student and early professional works. All three works mark a move away from the late romantic Russian style: the concerti have truly modern voices, and the Classical Symphony is an homage to the great classical composers Haydn and Mozart.

Prokofiev's output as a composer, same as say his contemporaries Rachmaninov and Shostakovich, covers a wide swath of musical genres, but mainly focus on piano, symphony and ballet works. One if his more enduring ballet works is Romeo and Juliet, completed in 1935. In addition to the ballet score, Prokofiev published three orchestral suites and one set of piano solo pieces (one of which was featured with other Romeos earlier this year. The first suite contains most of the well-known numbers of the ballet.

I think you will love this music too!


===================================================

Commentaire français suit

Nous continuons note obsession avec le numéro un avec des sélections de l'oeuvre de Serge Prokofieff.

Ses premiers concerti pour violon et pour piano, anisi que sa première symphonie sont des oeuvres estudiantines et se démarquent de la tradition Russe néo-romantique par leur originalité, leur modernité et, dans le cas de la symphonie classique, du style russe et se tourne au style classique autrichien rendant ainsi hommage à Haydn et Mozart.

À l'instar de ses contemporaiuns Rachmaninoff et Shostakovich, l'oeuvre de Prokofieff couvre une grande variété de genres, mais tend plutôt au piano, à la symphonie et à la musique de scène. Dans cette dernière catégorie, l'une de ses compositions fétiche est son ballet Roméo et Juliette, achevé en 1935. De ce ballet, il tirera trois suites de concert pour orchestre, et une série de vihgnettes pour piano seul (l'une d'entre elles fut présentée dans un montage antérieur). La première suite nous révèle les numéros les plus célèbres du ballet.

Bonne écoute!

Tuesday, October 4, 2011

Un programme de premières, signées Brahms

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/398-playlist-brahms-firsts.html

Pour notre premier volet de notre obsession numéro un, je vous propose un programme d'oeuvres de Brahms.


L'oeivre principale de cette suite de numéros un est la première symphonie de Brahms. J'ai choisi une prestation extraite de la chaîne vidéos d'in mélomane, l' Orange Soda King, qui se spécialise dans le vinyle numérique. Il offre dans sa chaîne l'intégrale Brahms du regretté Istvan Kertesz avec la Wiener Philharmoniker. J'ai dans ma collection personnelle le couplage de la troisième avec les variations Haydn de cette intégrale, et je me réjouis de la retrouver en entier sur cette chaîne.

Du portefeuille de pièces pour piano, j'ai choisi les premières ballade, rhapsodie et danse hongoroise pour piano quatre-mains.



Le folklore qui entoure la longue gestation de la première symphonie de Brahms est bien connu. On oublie, toutefois, que Brahms nous a donnés de petits bijoux, comme ses deux sérénades, et j'ai retenu une sélection de la première dans notre programme. Vous trouverez la prestation complète à l'hyperlien suivant.

Un dernier choix à souligner est la danse tzigane extraite du premier quatuor pour piano, violon, alto et violoncelle, dans une orchestration de Schonberg. Encore une fois, un  hyperlien avec la prestation complète..

Bonne écoute!

DETAILS


Oeuvres de Johannes BRAHMS (1833-1897)

Ballade no. 1, en ré mineur, d'après la ballade écossaise  "Edward" extraite de "Simmen der Völker" par Johann Gottfried Herder, op. 10 no. 1
Arturo Benedetti Michelangeli, piano

Scherzo: Allegro de la sérénade no. 1 en ré majeur, Op. 11
St-Louis Symphony Orchestra, Leonard Slatkin dir.

Rhapsodie no. 1 en si majeur, op. 79, no. 1 
Dejan Lazic, piano

Symphonie no. 1 en ut mineur, Op. 68
Wiener Philharmoniker, Istvan Kertesz dir.

Rondo alla Zingarese. Presto du Quatuor pour piano, violon, alto et violoncelle no. 1 en sol majeur, op. 25
(Arrangement d'Arnold Schonberg - 1937)
hr-Sinfonieorchester (Frankfurt Radio Symphony Orchestra), Paavo Jarvi dir.

Ungarische Tänze "Isteni Czardas", WoO 1no. 1
Francisco and Mireille Silva, pianistes


Saturday, October 1, 2011

My "Number one" obsession / Mon obsession "numéro un"




English text - le texte français suit

For October, I thought we would have some fun with the number “1”.

This month, all my montages and a few of my Tuesday blogs will look at “First” works from a number of composers.

You will be sampling some first symphonies, some first concerti, some first sonatas, and a couple of opus ones from composers spanning the major eras: baroque (Bach), classical (Mozart and Beethoven), Romantic (Brahms and Chopin) and modern (Prokofiev). Also, I reserve one of the Tuesday playlists as a “mixed nuts” of number ones.

Here’s the menu:


Hope you'll join me in indulging into this "number one obsession"!

===========================================================

Texte français

Pour le mois d'octobre, je propose une série de billets et sélections qui auront en commun le numéro “1”.

Pour tout le mois, tous mes montages et un nombre de mardis en musique tourneront leur attention sur des premières oeuvres de plusieurs compositeurs. Ainsi donc, des premières symphonies, des premiers concerti, des premières sonates, et même des opus un.

Les compositeurs choisis couvrent la panoplie des ères: le baroque (Bach), le classique (Mozart et Beethoven), le romantique (Chopin et Brahms) et le moderne (Prokofieff). Voici le menu:

Beethoven (Montage #28 – contribution au projet Beethoven)

J'espère que vous vous permettrez cette petite indulgence avec moi!