Friday, August 31, 2012

Montage # 69 - Concluding the Beethoven Project / Conclusion du projet Beethoven



As of October 5th, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 5 octobre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/ConcludingTheBeethovenProject


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English Commentary – le commentaire français suit

A little more than a year ago, we launched the Beethoven Project  with a post and montage that recreated large portions of Leonard Bernstein’s final concert. The project presented all of the Beethoven symphonies, complete or partial performances of all his concerti, and allowed us to sample other works along the way.

Today, with the David Oistrakh recordings of the two Romances for violin and orchestra, we have now completed the project. However, today’s montage adds a few more notches on our Beethoven belt.

When reviewing the Kinsky catalogue of Beethoven’s compositions, we notice a large number of works with a choral flavour starting at op. 112 – some of these works like the Choral (Ninth) Symphony (op. 125), the Missa Solemnis (op. 123) and the Ruins of Athens (op. 113) were the object of past musings in our Tuesday or Friday series.

In the mid-1970’s, a then freelancing Michael Tilson Thomas – in the midst of a Beethoven cycle with the English Chamber Orchestra – recorded many of Beethoven’s late choral works, including the incidental music to Konig Stephan (op. 117), the brief cantata Meeresstille und gluckliche Fahrt (op. 112) and a few more works for chorus, and instrument combinbations, with the help of the London Symphony and the Ambrosian Singers.

Today’s montage presents the entire album, intersperced with the aforementioned romances (with Eugene Goosens conducting the Royal Philharmonic) and one last symphonic work…

In September last year, I put together a montage with the “thee E’s” – EgmontEmperor and Eroica – and highlighted Beethoven’s admiration and later his displeasure for Napoleon BonaparteWellington’s Victory is a work that commemorates the Duke of Wellington's victory over Joseph Bonaparte (the elder brother of Napoleon ) and his forces at the Battle of Vitoria in Spain on 21 June 1813 and not Wellington's defeat of Napoleon at the Battle of Waterloo.

"Wellington's Victory" is something of a musical novelty. The work was initiually commissioned by Beethoven’s friend Johann Mälzel, who talked him into writing it for his ‘mechanical orchestra’: the panharmonicon. The Panharmonicon could imitate all instruments and sound effects like gunfire and cannon shots, but Mälzel simply couldn’t build a big enough instrument to mimic the orchestral forces required! The full orchestration calls for two flutes, a piccolo, two oboes, two clarinets, two bassoons, a contrabassoon, four horns, six trumpets, three trombones, timpani, a large percussion battery (including muskets and other artillery sound effects), and a usual string section. It is interesting to note the greater number of trumpets than horns, and the expansion of brass and percussion forces.

I  think you will love this music too.

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Commentaire français


Entamé il y a plus d'un an  le projet Beethoven a fait du chemin depuis son lancement dans nos pages avec un éphéméride musical commémorant le dernie rconcert public dirigé par Leonard Bernstein. Depuis lors, nous avons monté toutes les symphonies et (soit en partie, soit en entoier) tous les concerti de Ludwig. Aujourd'hui, avec la performance des romamnces pour violon et orchestre sous l'archet de David Oistrakh nous amenons le projet à sa conclusion - mais pas sans offrir d'autres pièces afin d'ajouter des cordes à notre arc...

Le catalogue Kinsky souligne qu'il y a un bon nombre d'oeuvres pour choeur composées tard en carrière par Beethioven - et ce, à partir de l'opus 112. Certaines de ces pièces furent l'objet de réflexions dans cette série: telsla neuvième symphonie (op. 125), la Missa Solemnis (op. 123) et la musique de scàne pour  Die Ruinen von Athen (op. 113).


Vers 1975, le chef (alors itinérant) Michael Tilson Thomas –qui endisquait une int.grale des symphonies avec l'English Chamber Orchestra – endisqua un bon nombre de ces oeuvres chorales tardives, y compris la musique de scène de Konig Stephan (op. 117), la brève cantate Meeresstille und gluckliche Fahrt (op. 112) et d'autres oeuvres accompagné par le London Symphony et des Ambrosian Singers. J'ai mont. aujourd'hui le disque en entier, intercalé par lkes romances d'Oisstrakh et iun dernier coup de coeur...

Lors d'un billet de septembre 2011, (les trois E) j'ai discuté de Beethoven et son admiration et dédain subséquent pour Napoléon BonaparteWellingtons Sieg souligne la victoire du duc de Wellington sur l'armée dirigée par Joseph Bonaparte (le frère de l'autre...) àVitoria en Espagne le 21 juin 1813 - et non pas la fameuse victoire contre Napoléon à Waterloo


L'oevre est pleine de surprises et - surtout - tapageuse, assortie d'effets militaires.

Bonne écoute!

Tuesday, August 28, 2012

La chronique du disque (août 2012)


In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1016-la-chronique-du-disque.html


NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.


Mes acquisitions pour août

MILHAUD: Scaramouche / VILLA-LOBOS: Descobrimento do Brasil
[eMusic]

Depuis quelques années, le chef Brésilien Roberto Minczuk occupe le poste de directeur artistique de la Philharmonique de Calgary, poste précédemment occupé par l'Autrichien Hand Graf (son chef lauréat depuis 2006). Sous M. Graf, l'orchestre endisqua pour Radio-Canada des oeuvres d'inspiration brésiliennes de Darius Milhaud, une paire de suites de Villa-Lobos et, en complément, Scaramouche pour saxophone et orchestre avec Jeremy Brown.  La discographie de Scaramoudhe offre des interprétations fort supérieures à ce qui est offert ici, mais l'ensemble du disque est réussi. 
A- pour la QS, B+ pour l'IG.

David Oistrakh Plays Lalo: Symphonie Espagnole
[eMusic]
La Symphonie Espagnole de Lalo est un incontournable du répertoire concertant pour violon, et fait partie du répertoire des grands solistes. David Oistrakh ne fait pas exception à cette règle, et ce couplage "occidental" avec Jean Matinon m'a suffisamment intrigué pour que j'en fasse l'achat. Osistrakh est fidèle à lui-même: un archet souple, une articulation juste et une lecture inteligente. Là où j'ai mes réserves est au niveau de l'orchestre: la reproduction sonore (sans doute un transfert numérique) a ses problèmes ici, et l'orchestre semble étouffé, manquant de relief, choise qui n'est pas le cas - par exemple - dans les deux cersions (Chung et Bell) avec Dutoit. B pour la QS, B+ pour l'IG.

LALO: Cello Concerto in D minor / Cello Sonata
[eMusic]

L'autre oeuvre de Lalo qui a sa place dans le répertoire des grands orchestres est son concerto pour violoncelle, et le voici dans un couplage NAXOS avec des oeuvres pour violoncelle et piano. Certaines mauvaises langues suggèreront que les deux concerti de Saint-Saens sont des summum du répertoire français pour violoncelle, mais il ne faut pas pour autant négliger ce concerto intelligent, joué ici avec clarté par Maria Kliegel. J'ai fait ici la découverte des chansons russes - une belle trouvaille, qu'on devrait jouer plus souvent que, par exemple, le cygne de Saint Saens dans un contexte intime.  
A-  pour la QS, A- pour l'IG.

Coleridge-Taylor: Legend, Romance in G, Violin Concerto, Harrison: Bredon Hill
London Philharmonic Orchestra
[eMusic]

Plus tôt cette année, j'ai présenté un autre disque de M. Braithwaite dirigeant la Philharmonique de Londres dans des pièces Britanniques post-Victoriennes (c'était un disque de transcriptions de Sir Henry Wood). Le voici encore dans un répertoire similaire, présentant une série d'oeuvres concertantes du compositeur Britannique d'ascendance Africaine Samuel Coleridge-Taylor. Gare aux amateurs d'Elgar: Coleridge-Taylor a un style très distinct, qui s'apparente plus au jazz naïf préconisé par Gershwin et Ravel avec ses rythmes d'inspiratioon africaines. Son coincerto pour violon ne suit pas les normes établies - son concerto est avant-coureur de ce que Glass fera presque un siècle plus tard - pas en termes de séries mais plutèot par la sollicitation continuelle du violon, dans une séquence de mouvements qui n'ont pas le contraste de, disons, celui d'elgar. Vaut la peine d'être écouté! A- pour la QS, A- pour l'IG.

Haydn - The Seven Last Words, Hob. III/50-56
[Torrent ]

Joseph Haydn offre plusieurs adaptations des Sept dernières paroles du Christ sur la Croix (Hob. XX). Haydn a adapté l'Moeuvre pour cheoru et orchestre, pour piano seul et - dans sa version la plus courante - pour quatuor. Les "sept paroles" sont représentées par une série de sept "sonates" en un mouvement (dans le catalogue des quatuors, les no. 50 – 56). Dans la version chorale, Haydn ajoute un "prologue" et une "épilogue", qui sont généralement également jouées par le quatuor, mais ce n'est pas le cas dans le téléchargement que j'ai fait qui se veut fidèle à la version de 1786 pour orchestre réduit. On s'attend, généralement à une musique de circonstances - lugubre et triste - mais Haydn ne s'abandonne pas à cette facilité, et présente une musique sobre, mais surprenamment énergétique, et c'est l'essentiel de la prestation du quatuor Emerson dans cet enregistrement.  A- pour la QS, A pour l'IG.

Friday, August 24, 2012

Montage #68 - South of the Border/Vers le Sud




As of September 28, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 28 septembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/SouthOfTheBorder_423


pcast068 Playlist

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English Commentary – le commentaire français suit


This week we bring our travelog series the Great Escape to a close with a visit “South of the Border”, as they say, or to Latin America more precisely…

From a Canadian perspective, the Canada–United States border, officially known as the International Boundary, is the longest international border in the world shared between the same pair of countries. The terrestrial boundary (including small portions of maritime boundaries on the Atlantic, Pacific, and Arctic coasts, as well as the Great Lakes) is 8,891 kilometres (5,525 mi) long, including 2,475 kilometres (1,538 mi) shared with Alaska. It is Canada's only land border.

However, the United States–Mexico border runs from Imperial Beach, California, and Tijuana, Baja California, in the west to Matamoros, Tamaulipas, and Brownsville, Texas, in the east, and traverses a variety of terrains, ranging from major urban areas to inhospitable deserts. The border's total length is3,169 kilometres (1,969 mi), and is the most frequently crossed international border in the world.

To begin our journey, we cross the US-Mexico border and encounter serenading musicians in folk garb.Mariachi is the best known form of folk music from Mexico. The name refers to the music, the musicians and the bands that play it. Mariachi began as a regional folk style called “Son Jaliscience” in the center west of Mexico originally played only with string instruments and musicians dressed in the white pants and shirts of peasant farmers.

Probably one of the most recognized ballads in mariachi music is Cielito lindo (Lovely Sweet One) – you know it probably as “Ay, ay, ay ay”. Like ion the 1960’s jingle:

Ay, ay, ay, ay! oh, I am dee Frito Bandito. I like Frito's Corn Chips. I love them, I do. I want Frito's corn chips. I'll take them, from you.


Another Mexican favourite is Bésame Mucho, a song written in 1940 by songwriter Consuelo Velázquez and played in our montage by Cuban bandleader Xavier Cugat. According to Velázquez herself, she wrote this song even though she had never been kissed yet at the time, and kissing as she heard was considered a sin.

Another musician of Cuban descent is composer and arranger Aldo Forte, who was long associated woith the US Air Force band based in Fort Langley, VA. His Dance Suite on Spanish and Latin Rythms hits the spot half-way through our journey.

Most of Latin America speaks Spanish, except for Brazil where they speak Portuguese. We retained some Brazilian-inspired music: a few of Darius Milhaud’s Saudades do Brasil and one of Hector Villa-LobosBachianas Brasileiras.

The Bachianas Brasileiras are an attempt by Villa-Lobos to fuse Brazilian folk and popular music on the one hand, and the style of Johann Sebastian Bach on the other, as an attempt freely to adapt a number of Baroque harmonic and contrapuntal procedures to Brazilian music. Most of the movements in each suite have two titles: one "Bachian" (Preludio, Fuga, etc.), the other Brazilian (Embolada, O canto da nossa terra, etc.).

If we keep going south, we find our way to Argentina, which is a surprising melting pot of Spanish and Italian cultures deep in the Southern Hemisphere. Argentine tango is a musical genre of simple quadruple metre and binary musical form, and the social dance that accompanies it. Its lyrics and music are marked by nostalgia, expressed through melodic instruments including the bandoneón. Originated at the ending of the 19th century in the suburbs of Buenos Aires, it quickly grew in popularity and spread internationally. Among its leading figures is Ástor Piazzolla. Piazzolla, in addition to earning a living as a tango artist and performer, took serious music lessons with la grande dame Nadia Boulanger, and many of his works transcend into the concert hall –such as the Concierto de Nácar which I included in today’s montage. Why, even Stravinsky took a shot at the tango…

To bring the journey to a close, we return to Mexico and to American coimposer Aaron Copland – another famous Boulanger pupil. El Salón México is a musical depiction of an eponymous dance hall in Mexico City and even carries the subtitle, "A Popular Type Dance Hall in Mexico City." Although Copland visited Mexico early in the 1930s, he based this tone poem not on songs he heard there, but rather on written sheet music for at least four Mexican folk songs that he had obtained: "El Palo Verde," "La Jesusita," "El Mosco," and "El Malacate." The powerful refrain that appears in the piece three times stems from "El Palo Verde."

I think you will love this music too!




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Commentaire français


Le montage de cette semaine met un terme à notre grande évasion avec un pèlerinage vers le Sud, soit en Amérique Latine.

Pour nous Canadiens, nos voisins du Sud sont les Américains avec qui nous partageons une frontière qui s’étale sur près de 9000 km (si on inclut la bordure de presque 2500 km  avec l’Alaska, et on serpente le long des côtes des Grands Lacs. Toutefois, les Américains partagent une frontière avec le Mexique qui fait moins le la moitié de ce parcours (environ 3200 km), divisés entre la frontière avec la Basse Californie ainsi que les sections qui longent la côte Ouest du Golfe du Mexique, incluant la capitale du meurtre Juarez (outre-frontière du hameau d’El Paso au Texas).

Au risque de s’embourber dans les clichés, notre montage s’amorce avec un regard sur la musique folklorique mexicaine, telle qu’incarnée par les mariachis, ces troubadours vêtus de sombreros qui s’accompagnet à la guitare et au violon. Sans doute l’un des airs les plus connus du répertoire mariachi est Cielito lindo (trad. Libre « Ma douce ») qui se ponctue du refrain “Ay, ay, ay, ay”…

Qui parle Amérique Latine parle, bien sûr, des pas de danses qu’on associe étroitement avec les orchestres des grandes salles de danse: le cha-cha, le mambo, la rumba, et j’en passe… Maman avait son musicien préféré, et sa mission était d’enseigner à son pauvre fils tous ces pas de danse dans le salon familial, avec le vieux tourne-disques qui jouait Xavier Cugat. Je n’ai jamais pu maitriser la danse sociale, mais ce vieux Cugat… Je l’ai monté ici avec son orchestre du Waldorf –Astoria de New-York dans la ballade mexicaine Bésame Mucho.

L’an dernier dans un mardi dédié au musée, j’avais proposé une pièce du compositeur Cubano-Américain  Aldo Forte, longtemps associé à l’harmonie de concert de l’Armée de l’Air Américaine en Virginie. J’ai monté une autre de ses compositions, une suite de danses d’inspiration hispano-latines.

Le Brésil est un pays particulier en Amérique Latine, principalement car on n’y parle pas espagnol, mais plutôt le portugais. J’ai choisi deux œuvres d’inspiration brésiliennes: une sélection de Saudades do Brasilde Darius Milhaud et une des neuf Bachianas Brasileiras d’Hector Villa-Lobos.

Si l’on descend jusqu’à l’extrêmité Sud du continent, on arrive en Argentine, un pays qui a métissé une culture hispanique avec, entre autres, la culture Italienne et la culture Allemande. Le tango Argentin se distingue par l’omniprésence d’une forme d’accordéon local – le bandoneón  - et est teinté de nostalgie beaucoup plus que de l’aspect sensuel de cette danse en quatre temps… Parmi ses plus illustres champions, on compte bien sûr le musicien Argentin et Américain d’adoption, Ástor Piazzolla. Piazzolla, mordu par une vocation tardive, fut l’émule de la grande Nadia Boulanger, ce qui explique pourquoi beaucoup de ses grandes oeuvres sont jouées par nos grands orchestres. C’est le cas du Concierto de Nácar conçu pour neuf musiciens avec orchestre symohonique. J’ai également monté une courte pièce pour petit ensemble de Stravinski, un tango pour orchestre.

Pour conclure cette excursuion, un retour au Mexique, en fait à sa capitale nationale, et une salle de danse que l’Américain Aaron Copland relate dans son poème symphonique El Salón México. Il faut souligner que Copland, contrairement à d’autres compositeurs, ne s’est pas uniquement fié à des souvenirs musicaux, mais a étudié et calqué des airs mexicains qu’il distille à partir de partitions…

Bonne écoute!


Tuesday, August 21, 2012

Jadis sur Internet - Rodrigo Alquati joue Brahms


NDLR: Ce billet est le quatrième volet de notre série estivale l'été des sonates. Tous les billets de la série sont publiés sur MQCD Musique Classique (
http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?t=6561)


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In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1013-once-upon-internet-rodrigo.html


Notre contribution mensuelle à la série Jadis sur Internet est également le dernier volet de notre série estivale suir les sonates.

MP3.COM encourageait les artistes dits "indépendents" à faire usage de leur service afin de diffuser leur musique, et l'artiste de cette semaine y a logé un disque compact qu'il émit sous son label personnel.



Rodrigo Alquati est né à Caxias do Sul dans le Sud du Brésil. Il étudia de 1993 à 1997 à l'université fédérale de Rio Grande do Sul, s'y méritant un baccalauréat en violoncelle. Comme membre du quintette Scarlatti , il remporte le premier prix du concours de musique de chambre de Santa Marcelina à Sao Paulo en 1994. Après un stage de perfectionnement en Allemagne auprès de Martin Ostertag (1997 -2000), il forma l'ensemble Musitrio avec la pianiste Catarina Domenici et le violoniste Rodrigo Bustamante, remportant avec eux le Prix Açorianos comme révélations en musique de chambre pour 2002. En plus d'oeuvrer avec des orchestres brésiliens, il se produit en récital et comme soliste, endisquant Brahms, Schumann, Beethoven et Chostakovich.

Bonne écoute!

DETAILS


Johannes BRAHMS (1833 - 1897)

Sonate no. 1 pour violoncelle et piano, en mi mineur, op. 38
Sonate no. 2 pour violoncelle et piano, en fa majeur, op. 99

Rodrigo Alquati, violoncelle
Rafael von Gehlen, piano
Lieu d'enregistrement: Salão de Atos, Catholic University of Rio Grande do Sul (Brazil), 14 juin 2001

(Téléchargé de MP3.COM le 11 mars 2003)

URL: http://archive.org/details/BrahmsPorRodrigoAlquativiolonceloERafaelVonGehlenpiano 





Friday, August 17, 2012

Montage # 67 - The Sea and the Beach / La mer et la plage




As of September 21, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 21 septembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/TheSeaAndTheBeach




pcast067 Playlist

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English Commentary – le commentaire français suit

Most of us will end up here this Summer - a hot and muggy but almost drought-like in Eastern Canada. In Ottawa, we have a few beaches off the Ottawa River, one of them happens to be about 4 km from my place, on a small patch of land known as Petrie Island, home to many turtles (so many, in fact, that we can't walk our dog on the island...)

Let's start our musing with the beach... No trip to the beach is complete without some of that Surf music we enjoyed in the 60's. For my money, Jan and Dean are them epitome of the Beach sound movement, sounding more "garage-like" than their more famous counterparts, the Beach Boys. Surf City happens to be a song Brian WIlson of the Beach Boys wrote for Jan and Dean to record.

In the mid-70's, the Steven Spielberg film Jaws single-handedly caused the beach to be, well, less of a tourist destination... That, and Shark Week:

 
Jaws, in spite of a large investment in mechanical shark technology, their many technical breakdowns caused filming delays and did not amount to much footage. However, the two-note tuba leitmotiv that John Williams assigned to the shark in the score he wrote for the film, along with his strong use of music to create suspense largely made up for that problem... in spades.

The Sea, however, turns out to be a much more popular topic in music, going back to Vivaldi's Tempesta di Mare (featured in a montage during our Tchaikovsky series) and all the way through to modern days... From Mendelssohn's setting of Goiethe's Calm Sea and Prosperous Voyage (which we will get to in a couple of weeks with Beethoven), Ravel's drifting rowboat in Une Barque sur l'Océan, and Sousa's stirring Hands Across the Sea...

No one work quite captures the Sea as a living and breathing entity like Debussy's trpitych La Mer. I chose to give you the entire work here, as performed by Milan Horvat and the Austrian Radio Symphony, in this oft-reissued recording which stands the test of time.

Back in November last year, we played the suite from Richard Rodgers' music to the TV series Victory at Sea, and the Song of the High Seas - whose initial 15 seconds served as the series's opening vredit music, fully captures the raw power of the waves and the craft of the US Navy.

Finally, Vaughan-Williams' first symphony, nicknamed A Sea Suymphony, combines the music of the sea to the words of American  poet Walt Whitman's Leaves of Grass. The first movement stands alone as an ode to the sea, and the seafarers. A complete performance by Sir Adrian Boult and the London Philharmonic can be found here:

http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?t=5048


I think you will love this music too


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Commentaire français

Une destination populaire pour les vacances, la plage représente un endroit qui permet de mieux survivre la canicule qui engoûffre l'Est du Canada cet été. Ici à Ottawa, on compte quatre plages publiques le long de la rivière Outaouais, et celle qui se trouve la plus à l'Est est à 4 km de chez-moi...

Notre réflexion commence justement à la plage, et j'ai retenu une paire de sélections appropriées pour le montage de cette semaine. Pendant les années 50 et 60, les Beach Boys dominaient le palmarès avec leurs chansons dédiées à la plage, aux planches et aux jolies filles en bikini... Le son des Beach Boys, hormis ses harmonies particulières, reste un son très, peut-être même trop, affûté et manque la spontanéité des "groupes de garage", comme celui du duo Californien Jan et Dean, qui ont collaboré avec Brian Wilson  des Beach Boys sur un bon nombre de succès, dont celui que j'ai choisi, Surf City.

Aujourd'hui on fréquente les plages avec empressement, mai ce n'était pas le cas au milieu des années 70 et ce - en grande partie - à cause du long métrage de Spielberg les dents de la mer (VF de Jaws). Le film a atteint une grande notoriété populaire, mais également à l'intérieur de l'industrie cinématographique à cause des problàmes techniques suscités par l'usage de requins mécaniques. La plupart des séquences avec les requins ont fini sur le plancher de montage, et le film a simplement changé de cap, usant du simple léitmotiv de deux notes au tuba et de la trame sonore composée par John Williams.

Ah... la mer...



La mer a inspiré bon nombre de compositeurs, de Vivaldi à Michel Rivard en passant par Mendelssohn, Ravel et Sousa et Richard Rodgers . J'ai retenu deux oeuvres majeures qui par leur ampleur sont pour toujours associées è la mer...

À commencer lapar le triptyque impressioniste de Debussy La Mer, présentée ici intégralement dans un enregistrement ré-édité à souhait signé Milan Horvat.

De Vaughan-Williams j'ai retenu un extrait de sa première symphonie, surnommée A Sea Suymphony, (trad. lit. une symphonie marine) qui met en musique et s'iunsplire de la poésie de l'Américain Walt Whitman.

Performance intégrale: Isobel Baillie, soprano, John Cameron, baryton, Orchestre philharmonique de Londres, Adrian Boult (1953)
http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?t=5048

Bonne écoute!

Tuesday, August 14, 2012

Faust (l'opéra de Gounod)



NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 17 juillet 2012 sur 
OperaLively. Version originale:


http://operalively.com/forums/showthread.php/1043-OTF-%96-Faust-(by-Charles-Gounod)?p=14724#post14724

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Pour conclure notre regard sur la musique associée à la légende de Faust, l'incontournable opéra de Gounod est l'objet du billet de faveur de cette semaine.
Contrairement à ce que j'ai cru originalement, Gounod s'inspire non pas de Goethe, mais plutôt du dramaturge Français Michel Carré (qui collabore au livret). Les évènements et les grandes lignes suivent Goethe, mais on francise le nom de Gretchen - qui devient Marguerite, par exemple.


Pour les initiés de ma génération, Faust est à tout jamais associé à la grande catattrice, le rossignol milanais, Bianca Castafiore. En fait, Mme Castrafiore se doit de chanter l'air des bijoux en rappel à tous ses récitals, souvent en dépit des insistances contraires des spectateurs...



(Visitez http://moserm.free.fr/moulinsart/chroniques4.html fpour plus de détails sur l'air des bijoux et autres chansons soulignées dans les Aventures de Tintin)
Aujourd'hui comme jadis, Faust est l'un des grands opéras du répertoire français. Faust fut monté si souvent au Metropolitan de New-York qu'on surnomma la maison pour un certin moment le Faustspielhaus!
L prestation d'aujourd'hii, celle que j'ai damns ma collection, en est une des années 50 sous Cluytens. Avant de s'y mettre, voici l'argument de l'opéra:
Argument de Faust (
http://www.planet-opera.com/production.php?repre=759&nom=Faust-Opera-Bastille)

Acte 1. Le cabinet de Faust. Le philosophe Faust est profondément déprimé par son inaptitude à atteindre l'accomplissement au travers du savoir et songe à se suicider. Il verse le contenu d'une fiole de poison dans ne tasse, mais s'arrête soudainement de boire le liquide mortel en entendant un choeur pastoral. Il condamne le bonheur, la science et la foi et en appelle à Satan pour le guider. Méphistophélès apparaît (duo: "Me voici"). Faust lui confesse qu'il recherche la jeunesse plus que la richesse, la gloire et le pouvoir. Méphistophélès accepte d'exaucer les voeux du philosophe, en échange de ses services dans les régions infernales. Comme Faust hésite à accepter cette condition, Méphistophélès fait apparaître Marguerite assise à son rouet. Faust signe alors le document et se transforme en jeune noble.


Acte II. La kermesse aux portes de la ville. On voit un cabaret sur la gaucheLe rideau se lève sur un choeur joyeux d'étudiants, soldats, bourgeois, jeunes filles et matrones (choeur: "Vin ou bière"). Valentin entre en scène, tenant à la main une médaille que lui a donnée sa soeur Marguerite ; il est sur le point de partir au combat et donne ses instructions à ses amis, notamment à Wagner et Siébel, pour qu'ils veillent sur elle. Ils s'assoient pour prendre un dernier verre. Méphistophélès apparaît soudain et les divertit avec une chanson sur le veau d'or (ronde: "Le veau d'or"). Valentin se met en colère lorsque Méphistophélès prend à la légère le nom de sa soeur, mais son épée se brise en l'air avant d'atteindre sa cible. Confrontés à une puissance surnaturelle, Valentin et ses compagnons brandissent les pommeaux en forme de croix de leurs épées devant le diable (choeur: "De l'enfer"). Méphistophélès reste seul en scène, bientôt rejoint par Faust et par un groupe de valseurs villageois (valse et choeur: "Ainsi que la brise légère"). Lorsque Marguerite apparaît parmi eux, Faust lui offre son bras ; elle repousse ses avances avec modestie et s'en va prestement.


Acte III. Le jardin de Marguerite. Siébel est amoureux de Marguerite et dépose un bouquet à son intention (couplets: "Faites-lui mes aveux"). Faust et Méphistophélès entrent dans le jardin ; pendant que le diable s'occupe de trouver un cadeau pour Marguerite, Faust apostrophe la maison de Marguerite et l'embrassement protecteur de la nature (cavatine: "Salut demeure chaste et pure"). Méphistophélès revient et dépose un coffret à bijoux pour la jeune fille. Marguerite entre en se posant des questions sur le jeune gentilhomme qui l'a approchée tout à l'heure. Elle chante une ballade sur le roi de Thulé, découvre le bouquet et le coffret à bijoux et, tout excitée, essaie des boucles d'oreilles et le collier (scène et air: "Il était un roi de Thulé"). Dame Marthe, gouvernante de Marguerite, lui dit que les bijoux doivent être un cadeau d'un admirateur. Méphistophélès et Faust rejoignent les deux femmes ; le premier tente de séduire Marthe et Faust converse avec Marguerite, qui se montre encore assez réservée à son égard (quatuor: "prenez mon bras"). Tandis que Faust et Marguerite disparaissent momentanément, Méphistophélès jette un sort aux fleurs du jardin. Marguerite et Faust reviennent et elle se laisse embrasser par Faust (duo: "Laisse-moi, laisse-moi contempler ton visage") ; toutefois, elle s'écarte subitement et lui demande de s'en aller. Convaincu de la futilité de ses efforts, Faust se résout à abandonner son projet en totalité. Il est arrêté par Méphistophélès, qui lui ordonne d'écouter Marguerite à sa fenêtre. En entendant qu'elle espère son retour rapide, Faust manifeste sa présence et lui saisit la main ; au moment où elle laisse tomber sa tête sur l'épaule de Faust, Méphistophélès ne peut s'empêcher de rire.


Acte IV. La chambre de Marguerite. Marguerite a donné naissance à l'enfant de Faust et est frappée d'ostracisme par des jeunes filles dans la rue. Attristée parce que Faust l'a abandonnée, elle s'assied à son roué (air: "Il ne revient pas"). Siébel, toujours fidèle, tente de l'encourager. Une place publique. Le retour de Valentin est annoncé par une marche de soldats et il devient évident que les choses vont s'aggraver. Après avoir reçu des réponses évasives de Siébel aux questions qu'il a posées sur sa soeur, Valentin se précipite furieusement dans la maison. Pendant qu'il est à l'intérieur, Méphistophélès joue satiriquement le rôle de l'amoureux, qui donne une sérénade sous la fenêtre de Marguerite (sérénade: "Vous qui êtes l'endormie"). Valentin reparaît et demande qui a fait perdre son innocence à sa soeur. Faust tire son épée ; au cours du duel qui suit, Valentin est mortellement blessé. En mourant, il rejette la responsabilité sur Marguerite et la damne pour l'éternité. Une cathédrale. Marguerite essaie de prier, mais elle en est tout d'abord empêchée par la voix de Méphistophélès puis par un choeur de démons. Elle parvient finalement à achever sa prière, mais s'évanouit lorsque Méphistophélès lâche une dernière imprécation.


Acte V. Les montagnes du Harz. La nuit de Walpurgis. On entend un coeur de feux follets lorsque apparaissent Méphistophélès et Faust. Ils sont vite entourés de sorcières (choeur: "Un, deux, et trois"). Faust cherche à s'enfuir, mais Méphistophélès se hâte de l'emmener ailleurs. Une caverne décorée, peuplée de reines et de courtisanes de l'Antiquité. Au milieu d'un somptueux banquet, Faust voit une image de Marguerite et demande à la retrouver. Pendant que Méphistophélès et Faust partent, la montagne se referme et les sorcières reviennent. L'intérieur d'une prison. Marguerite a été incarcérée pour infanticide, mais, grâce aux bons soins de Méphistophélès, Faust a obtenu les clefs de sa cellule. Marguerite s'éveille au son de la voix de Faust ; ils chantent un duo d'amour (duo: "Oui c'est toi que j'aime") et Faust lui demande s'enfuir avec lui. Méphistophélès apparaît et supplie Faust et Marguerite de le suivre. Marguerite résiste et en appelle à la protection divine. Désespéré; Faust regarde et tombe en prière à genoux alors que l'âme de Marguerite s'élève vers les cieux (apothéose: "Christ est ressuscité!").


Charles GOUNOD (1818-1893)
Faust, opéra dialogué en 5 actes (1859)
Based on Michel Carré's play Faust et Marguerite

DISTRIBUTION

Nicolai Gedda (Faust)
Boris Christoff (Méphistophélès)
Victoria de los Angeles (Marguerite)
Rita Gorr (Marthe)
Victor Autran (Wagner)
Ernest Blanc (Valentin)
Liliane Berton (Siebel)
Choeur et Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de Paris, André Cluytens (1958)
LIVRET (Jules Barbier and Michel Carré): http://www.opera-guide.ch/opera.php?id=137
PERFORMANCE (gracieuseté de la bibli musicale de MQCD Musique Classiquè): http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4719


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A NE PAS MANQUER

Le sixième volet de l'été des sonates propose des sonates extraites de la bibli musicale du musée Gardner composées par Ives, Reinecki, Debussy et Vivaldi. Visitez  http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?p=110827#post110827 .

Friday, August 10, 2012

Montage # 66 - Islands / Les îles




As of September 14, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 14 septembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/Islands_65


pcast066 Playlist

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English Commentary – le commentaire français suit

This week's post keeps us on a bot, but this time takes us through an insular excursion, visiting islands near and far, real and imagined.

Our first stop is inspired by a French-Canadian children's song (or comptime), adapted for string quartet (and string orchestra) by Sir Ernest MacMillanÀ Saint Malo talks of three ships leaving to sail towards "the island" - the ships are probably those of French explorer Jacques Cartier, and the island is l'Isle-aux-Coudres, explored by him during his second expedition in 1535 and so-named for the many nut-bearing trees on the island. "Coudriers" is the archaic French word for Hazel tree.



Franco-American composer Louis Moreau Gottschalk is our navigator to the Caribbean island of Puerto-Rico... There are many islands in the South Pacific, but noine more inviting than the mythical islnad of Bali Ha'i, and no songstress makes the visit more intriguing than Sarah Vaughan.

Denmark's Faroe Islands situated between the Norwegian Sea and the North Atlantic Ocean are real, but Carl Nielsen's musical rhapsody talks of an imaginary voyage... A real voyage to a real island is the inspiration for Mendelssohn's Fingal's Cave overture, which I had teased in our Scotland montage of a few weeks ago. And as for Philip Glass' Islands, they could be real or imagined - you decide.

The two major works in our montage are, in a way, throw backs to some selections we made in our museum series last Summer - The Isle of the Dead is one of Rachmaninov's most poignant and enduring sympohonic works. As for the island of Cythère, we explored musical evocations by Debussy and Poulenc last year - we add today a more recent composition (almost 20 years old already!) by Belgian composer Claude Ledoux. The performance in today's montage is the premiere of the work by the Montreal Symphony and a trio of soloists from French-Speaking countries.


I think you will love this music too...

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Commentaire français


Notre croisière musicale se poursuit cette semaine avec une excursion.. insulaire, visitant des îles réelles oiu imaginaires...

À Saint Malo beau port de mer, 
À Saint Malo beau port de mer, 
Trois beaux navires sont arrivés,
Nous irons sur l'eau nous irons promener,
Nous irons jouer dans l'île.


Cette comptine du Canada Français est le point de départ du montage de cette semaine. À Saint Malo parle sans doute des voyages d'exploration de Jacques Cartier au Canada, et l'île pourrait être l'Isle-aux-Coudres, explorée par Cartier lors de son  deuxième voyage au Canada en 1535. Le chef et compositeuyr Canadien-Anglais Sir Ernest MacMillan adapta la comptine pour quatuor, et pour orchestre.

Notre prochain arrêt est l'île de Porto Rico, dans la mer des Caraïbes, telle qu'évoquée par le compositeur Américain d'ascendance Françâise, Louis Moreau Gottschalk. Egalement sur notre itinéraire, 'île envoûtanmt de Bali Ha'i, un numéro extrait de la miusique de South Pacific, interprétée avec brio par Sarah Vaughan.

Appartenant au Danemark, les îles Féroé sont un archipel subarctique situé entre la mer de Norvège et l'océan Atlantique nord, à peu près à mi-chemin entre l'Écosse et l'Islande.  Le danois Carl Nielsen suggère une excursion imaginaire à cet archipel dans sa rhapsodie du même nom. Un voyage réel fit celui de Mendelssohn aux Hébrides Ecossaises et la fameuse Grotte de Fingal'. Je ne saurais dire si l'Américain  Philip Glass Islands, parle d'îles réelles ou imaginaires - à vous de décider.

Les deux oeuvres majeures du montage de cette semaine furent discutées lors de billets du mois d'août 2011, alors que l'on parlait de tableayux qui ont inspiré les compositeurs. L'île des morts de Rachmaninov est sans contredit son oeuvre orchestrale la plus troublamnte, et sans doute l'une de ses oeuvres les plus pupulaires. Tant qu'à l'île joyeuse de Cythère, j'ai suggéré deux évocations pour piano de la part de Debussy et Poulenc l'an derbier - voici celle du Belge Claude Ledoux. J'ai monté ici la première mondiale de cette musique concertante  lors d'un concert radiodiffusé en 1986 pour l'union des radiodiffuseurs francophones. L'OSM est sous Charles Dutoit et l'un des trrois solistes est le pianiste Canadien Louis-Philippe Pelletier, longtemps associé au répertoire de musique contemporaine.

Bonne écoute!

Tuesday, August 7, 2012

Faust (mais pas par Gounod)



NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 2 juillet 2012 sur OperaLively. Version originale:






http://operalively.com/forums/showthread.php/1010-OTF-%96-Faust-(not-by-Gounod)?p=14129#post14129

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Pour mes deux prochains billets du mardi, je vous propose une exploration musicale autour de la légende germanique de Faust, rensue célèbre par le Johann Wolfgang von Goethe


Sans doute la version opératique de Charles Gounod vient immédiatement à l'esprit... Toutefois, je vais remettre l'audition de cet opéra au billet de la semaine prochaine, et je me concenterrai plutôt sur la musique issue d'autres coimpositeurs.


Faust –l'oeuvre littéraiure


Faust est le protagoniste proncipal d'iune légende germanique. Un homme de lettres qui troque son âme pour connaître tous les secrets et  les plaisirs du monde des mortels.


Pièces de théâtre et autres manifestations basées sur cette légende abondent en Allemagne et dans le reste durègnes germaniques au XVIe siècle, présentatnt Faust et Méphisto comme des personnages parfois farfelus. En Angleterre, c'est  Christopher Marlowe qui s'attaque au sujet dans sa pièce The Tragical History of Doctor Faustus. Dans l'adaptation de Goethe deux siècles plus tard, on rtrouve le Faust intellectuel et raffiné de la légende. En plus de Marlowe et Goethe, on compte Nikolaus Lenau parmi les auteurs qui font une adaptation (quoique la version Lenau s'approche beaucoup de celle de Goethe).

Faust en musique

En plus de Gounod, Mefistofele d'Arrigo Boitoand Doktor Faust deFerruccio Busoni. et la légende dramatique iLa damnation de Faust de Hector Berliozs approchent Faust dans un context opératique. Il y a même une version moderne signée Havergal Brian

Ailleurs dans le répertoire, soulignons Robert Schumann et ses Scènes de Faust d'après Goethe, la deuxième (et substantielle) section de la Symphonie des Mille de  Gustav Mahler, et de Franz Liszt Eine Faust-Symphonie in drei Charakterbildern et une ouverture de concert de Richard Wagner.

Puisuqe nous avons écouté la symphionue de Liszt l'an dernier j'ai choisi d'inclure dans notre playlist un autre Liszt, inspiré de Lenau, l'une des deux valses de Méphisto.





Richard WAGNER (1813-1883)

Faust-Ouvertüre, en ré mineur, WWV 59

Staatskapelle Dresden sous Christian Thielemann


Franz SCHUBERT (1797-1828)
Gretchen am Spinnrade, D.118
Renee Fleming avec Christoph EIschenbach

Hector BERLIOZ (1803-1869)
Sélections de La Damnation de Faust, Op.24
(Menuet des follets, Ballet des Sylphes, Marche Hongroise)
San Francisco Symphony Orchestra sousPierre Monteux

Robert SCHUMANN (1810-1856)
Ouverture, extrait de Szenen aus Goethes Faust, WoO 3
Ensemble 212 under Yoon Jae Lee

Gustav MAHLER (1860-1911)
Deuxième partie de la Symphonie no.8 en mi bémol majeur ('Symphonie des MIlle')
(Scène finale de Faust d'après Goethe)
Twyla Robinson, soprano (Magna Peccatrix)
Christine Brewer, soprano (Una Poenitentium)
Anna Prohaska, soprano (Mater Gloriosa)
Janine Baechle, mezzo-soprano (Mulier Samaritana)
Mihoko Fujimura, mezzo-soprano (Maria Aegyptiaca)
Johan Botha, ténor (Doctor Marianus)
Michael Volle, baryton (Pater Ecstaticus)
Ain Anger, basse (Pater Profundus)
Tölzer Knabenchor, Gerhard Schmidt-Gaden, chef des choeurs
Lettischer Staatschor, Māris Sirmais, chef des choeurs
Chor des Bayerischen Rundfunks, Peter Dijkstra, chef des choeurs
Sinfonieorchester des Bayerischen Rundfunks
Mariss Jansons, dir.

Franz LISZT (1811-1886)
Valse Méphisto no. 1, S. 514
André Laplante, piano





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A NE PAS MANQUER

Le cinquiàme volet de l'été des sonates met en vedette le pianiste Finlandais Paavali Jumppanen  dans des sonates pour piano de Beethoven et Mozart. Visitez  http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?p=110772#post110772

Friday, August 3, 2012

Montage # 65 - Rivers/Rivières




As of September 7, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 7 septembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/Rivers_483

pcast065 Playlist

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English Commentary – le commentaire français suit

On this blog over the last two summers, we have visited our fair share of places - countries and cities - but the next few posts will take us into many places that have something in common: islands, the beach, the Sea and this week rivers.

Rivers of the New World

I have scheduled four rivers in our North-American tour. The Suwannee River is a major American river in southern Georgia and northern Florida. It is a wild blackwater river, about 246 miles (396 km) long. This river is the subject of the Stephen Foster song "Old Folks at Home," in which he calls it the Swanee River (because Foster had misspelled the name). Foster never saw the river he made world famous. George Gershwin's song, with lyrics by Irving Ceasar,and made popular by Al Jolson, is also spelled "Swanee," and boasts that "the folks up North will see me no more when I get to that Swanee shore."  The Gershwin song opens our podcast.

French explorers Louis Joliette and Father Jacques Marquette were the first Europeans to travel the Mississippi riverthe chief river of the largest river system in North America. Flowing entirely in the United States, it rises in northern Minnesota and meanders slowly southwards for 2,530 miles (4,070 km) to the Mississippi River Delta at the Gulf of Mexico. With its many tributaries, the Mississippi's watershed drains all or parts of 31 US states and 2 Canadian provinces between the Rocky and Appalachian Mountains. The river is the inspiration for a number of musical works, from Creedence Clearwater Revival's Proud Mary to Jerome Kern's watershed musical, Show-Boat. The most famous song from this musical is - no doubt - "Ol' Man River"  The song expresses the African American hardship and struggles of the time with the endless, uncaring flow of the Mississippi River. In our montage, it is sung by the Jamaican-born British operatic bass.Sir Willard White.

Another composer that set the Mississippi to music is Ferde Grofé, however we will use him to accompany us to the Great Lakes region and the Niagara RiverThe Niagara River flows north from Lake Erie to Lake Ontario. It forms part of the border between the Province of Ontario (on the west) and New York State. Niagara-on-the-Lake and its vineyards are located in Southern Ontario where the Niagara River meets Lake Ontario and is well-frequented by Eastern-Canadian wine aficionados. But, let's not kid ourselves, there is an even bigger attraction: he river, which is occasionally described as a strait, is about 56 kilometres (35 mi) long and includes Niagara Falls in its course. Grofé captures the power of the falls in his 1963 Niagara Suite, with a section included in the montage and the entire suite included here:




Flowing from the Eastern edge of Lake Ontario is the Saint-Lawrence River, which borders the US and Canada for a short stretch before enteriung Canadian soil completely just west of Montreal. Stretching 1,197 km (743.8 mi) from the outflow of Lake Ontario to the Atlantic Ocean, the river is often described in three parts: the river itself, the estuary - that is the portion of the river flowing East from Québec City upto Rivière-du-Loup where the river starts to widen and, finally, the Gulf flowing from there to the tip of the Gaspé peninsula and into the ocean. Composer and pianist André Gagnon comes from the Estuary region (a small town in the Kamouraska townships), and his 1975 lyric ode for piano and orchestra Le Saint-Laurent is also divided in three sections that portray the sections of the river.

Back to the US, and the Hudson River. The 315-mile (507 km) river officially begins in Henderson Lake in Newcomb, New York, flowing southward past the state capital at Albany and then eventually forms the boundary between New York City and the U.S. state of New Jersey at its mouth before emptying into Upper New York Bay. The Hudson served as a surrogate to the Seine while Gershwin wrote An American In Paris, but I rather chose the fine band piece by Herbert L. Clarke, Sounds From the Hudson.

Rivers of the Old World

The longest river in the World, and probably the oldest documented river of the Antiquity, the Nile is 6,650 km (4,130 miles) long. It runs through the ten countries of Sudan, South Sudan, Burundi, Rwanda, Democratic Republic of the Congo, Tanzania, Kenya, Ethiopia, Uganda and Egypt. Giuseppe Verdi sets part of his great opera Aida at the foot of the nile, which is where we will meet up with Jon Vickers & Leontyne Price.

With a total length of 346 km (215 mi), the River Thames  is the longest river entirely in England and the second longest in the United Kingdom. While it is best known because its lower reaches flow through central London, the river flows alongside several other towns and cities, including Oxford, Reading, Henley-on-Thames, Windsor, Kingston upon Thames and Richmond. The Water Music composed by George Frideric Handel premiered on 17 July 1717, when King George I requested a concert on the River Thames. The concert was performed for King George I on his barge and he is said to have enjoyed it so much that he ordered the 50 exhausted musicians to play the suites three times on the trip. The montage features some selections from the second of these suites as performed by the New-York Philharmonic under Pierre Boulez. Here is the entire suite by Boulez with the Hague Philharmonic Orchestra:


At 430 km long, the Vltava (better known under its Germanname, die Moldau) is the longest river in the Czech Republic, running north from its source near the Austrian Border in Šumava through Český Krumlov, České Budějovice, and Prague, merging with the Elbe at Mělník. Vltava happens to be one (and the mpost well-known) of the six symphonic poems composed between 1874 and 1879 by Bedřich Smetana that form Má vlast (traditionally translated as "My Country", though more strictly meaning "homeland"). I have more about Ma Vlast in a past PTB post.

The Rhine and the Danube formed most of the northern inland frontier of the Western Roman Empire. The Rhine flows from Grisons in the eastern Swiss Alps to the North Sea coast in the Netherlands and is the twelfth longest river in Europe, at about 1,233 km (766 mi). The Rhine has inspired its fair share of legend (thereès those four little operas by Wagner that revolve around some Gold in the river, isn't there?) and today's selection, from Schumann's third symphony. The complete symphony is found embedded in today's French commentary.

As for the Danube, wel, you know...

I think you will love this music too!


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Commentaire français

Pour les prochains billets de la Grande Evasion, nous allons nous déplacer rapidement d'un endroit à l'autre, afin de visiter des emplacements réels ou imaginaires qui ont un fil en commun - des îles, la plage, la mer et cette semaine les rivières.

Des rivières du Nouveau-Monde

Notre itinéraire prévoit quatre arrêts en Amérique du Nord, à commencer par les états du Sud-Est de la Georgie et de la Floride et la rivière Suwannee, qui compte près de 400 km de long. La rivière dans un orthoigraphe différent (Swanee) a été immortalisée entre autre, par Stephen Foster s("Old Folks at Home") et par George Gershwin's dans un succès des années '20 du chanteur AL Jolson - notre choix pour le montage.

A ;la petite école, on nous a enseigné les exploits de Louis Joliette et du Père Jacques Marquette parcourant en canot le grand Mississippi. En fait, le Mississippi est sans doute (avec le fleuve Saint-Laurent) l'un des plus grands systèmes riverains du Continent, traversant du Nord au Sud, de la frontière Manitobaine jusqu'au Golfe du Mexique.

Show-Boat du compositeur Américain Jerome Kern est probablement trop léger pour se quallifier comme opéra, mais est trop ambitieux pour n'être considéré que comme une comédie musicale. J'ai choisi le passage le plus célèbre ("Ol' Man River") pour le montage, mais vous suggère ce "scénario pour orchestre" commandé par Artur Rodzinski et son orchestre de Cleveland:




Ferde Grofé est un autre compositeur qui a trouvé son inspiration au sein du grand Mississippi. Toutefois, je vous propose plutôt une autre de ses oeuvres, sa suite de 1963 inspirée de la rivière Niagara, qui joint les lacs Erié et Ontario d'une façon des plus spectaculaires - générant les magnifiques chutes du même nom. La sélection montée aujourd'hui relate la puissance de ces chutes - la suite intégrale est intégrée au commentaire anglais ci-haut.

Le lac Ontario et l'océan Atktantique soint joints par le fleuve Saint-Laurent, objet des voyages d'exploration de Jacques Cartier et conduit vital pour la Nouvelle-France. A cette même petite école, on nous a appris que le fleuve a trois parties: le fleuve lui-même entre le lac Ontario et la ville de Québec, l'Estuaire entre Québec et Rivière du Loup (d'ailleurs le mot Québec est un terme autochtone qui signifie là où le fleuve rétrécit) et le Golfe qui s'ouvre vers l'Atlantique, passant Anticosti et la Gaspérie. L'ode lyrique pour piano et orchestre Le Saint-Laurent du pianiste-compositeur André Gagnon est, lui-aussi, assorti de trois sections distinctes "Jaillissement", "Devant Charlevoix" et "Vers la Mer" qui sont une réflection de cette vileille leôn de géographie.

Finalement, il y a le fleuve Hudson, qui parcourt 507 km pour, depuis la frontière entre le Canada et l'État de New-York, longe l'île de Manhattan, séparant la ville de New-York et le New Jersey. Ce cours d'eau est représent. dans notre montage par la valse brillante composée par le canadien Herbert L. Clarke, Sounds From the Hudson pour cornet et harmonie de concert..

Les rivières d'Outre-Mer

Commençons par le fleuve le plus long au monde, le Nil, 6,650 km serpentant l'Afrique jusqu'en Egypte, où il est évoqué dans le grand opéra de Verdi, Aida.

La Tamise (en anglais, River Thames) est le plus long cours d'eau d'Angleterre, et (comme la Seine) fait partie du paysage Londonnien. Les trois suites de Water Music composées par George Frideric Handel furent une commande du Roi George Ier d'Angleterre pour, justement, une performance publique le long de cette rivière Le montage présente quelques extraits de la deuxième suite par Boulez et la Philharmioniqe de New-York (Boulez joue la suite en entier dans mon commentaire anglais).

La Vltava (en allemand, die Moldau) coule en république Tchèque et est, bien sûr, le mouvement le plus connu des six quiu forment la collection de poèmes symphomniques de Bedřich Smetana, Má vlast (Ma Patrie). Ma Vlast fut le sujet d'un Quinze que j'en psnse l'an dernier..

Le Rhin et le Danube représentaient la frontière nord de l'Empire Romain d'Occident, séparant cet empire de la Germanie antique. D'une longueur de 1,233 km, le Rhis a sa part d'illustrations musicales, allant de la Tétralogie de Wagner jusqu'à la symphonie Rhénnane de Schumann. Voici une prestation intégrale de cette symphonie, complémentatnt l'extrait Klemperer de notre montage:




Et tant qu'au Danumbe, ça se passe d'introduction.

Bonne .coute!