Tuesday, February 28, 2012

La Chronique du disque (février 2012)


In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/944-la-chronique-du-disque.html


NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.


Mes acquisitions pour le mois de février



Nos sélections du mois: de la musique pour orgue, des transcriptions pour orchestre et un téléchargement "monstre" de musique d'Olivier Messiaen. Sans plus tarder...



Messiaen Edition [Erato 18CD]
[Torrent]

2012 est une année anniversaire 
pour Messiaen - celle de son décès. Afin de parfaire ma collection, j'ai téléchargé cet ensemble de ré-éditions ERATO des musiques du compositeur. Au moment d'écrire ces lignes, je n'en ai absorbé environ que la moitié, mais j'ai une très bonne impression de ce que j'ai entendu. Dans l'ensemble, du piano seul (joué surtout par Mme Messiaen, Yvonne Loriod), des sélections pour orgue (avec le compositeur et Marie-Claire Alain) et des plages pour orchestre, signées surtout par un de ses émules, Marius Constant. Je recommande cet écrin! A- pour la QS, A pour l'IG.



POULENC: Organ Concerto / WIDOR: Organ Symphony No. 5 / GUILMANT: Organ Symphony No. 1
[eMusic
]

Ceci est l'un de deux disques CHANDOS par Yan-Pascal Tortellier et Ian Tracey (titulaire des grands orgues de la cathédrale de Liverpool) de sélections pour orgue et orchestre, et orgue seul. Même si j'aurais préféré que M. Tracey se laisse emporter dans la toccate de la cinquième symphonie de Widor, l'orgue de Liverpool y figure très bien. Rien à dire pour le concerto de Poulenc et la symphonie pour orgue et orchestre de Guilmant  sollicite le grand instrument beaucoup plus que le Saint-Saens. Je ferai peut-être l'achat de l'autre disque! A pour la QS, A- pour l'IG.




ORGAN MUSIC FROM THE USA
[eMusic]

Une combinaison inusitée: des oeuvres Américaines, jouées par un Suédois sur un orgue de facture suédoise...Le répertoire qui est primé ici est habituellement laissé à des artistes Américains (comme notre vénérable E. Power Biggs), mais le résultat dans son ensemble est une belle surprise. Les Variations on America du compositeur Charles Ives ouvrent le tout avec panache, et les autres pièces suivent avec des interprétations convaicantes. John Cage n'a pas beaucoup de pièces accessibles dans son portefeuille, mais  Some of 'The Harmony of Maine' vaut la peine d'èetre entendu. Un excellent disque BIS, A pour la QS, A pour l'IG.




Wood: Orchestrations by Sir Henry Wood
[eMusic]

Les prochaines sélections ont un trait commun: les tableaux d'une exposition de Moussorgski, dans des orchestrations autres que celle de Ravel. J'entends proposer un QQJP sur ce sujet au printemps.

Sir Henry Wood (le père des proms), a orchestré un bon nombre d'oeuvres pour son usage personnel, et certaines de ces oeuvres entrecoupent le répertoire des orchestrations de Léopold Stokowski. Sur cet album, il y en a deux: la toccate et fugue en ré mineur de Bach et les tableaux. Le Bach orchestré par Wood se compare 
favorablement au Bach orchestré par Stokowski, et par moment le surpasse. Les tableaux proposés ici sont dans la veine de la pensée de Ravel, mais les précède par plus d'une décennie. Une agréable surprise! A pour la QS, A pour l'IG.



STOKOWSKI’S MUSSORGSKY
[eMusic]

Matthias Bamert et l'orchestre Philharmonique de la BBC n'en sont pas à leur premier disque CHANDOS des orchestrations de Stokowski, mais celui-ci propose des titres fort différents des orchestrations habituelles. Autant Léopold montre un esprit démodé dans ses reprises baroqies, autant son Moussorgski est incisif et mesquin. La Nuit au Mont Chauve, entendue dans le Fantasia de 1940 en couplage avec l'Ave Maria de Schubert y perd son aspect tordu, qui ressort avec clarté lorsqu'entendu seul. Et que diure des tableaux! M. Stokowski en fait un tour de force pour orchestre, omettant une paire de tableaux "trop français" au goût de l'illiustre chef. De quoi se demander ce qu'il en aurait fait. Une trouvaille irrisistible. Oh, et le Boris Goudenov est tout aussi brillant. Chapeau! 
A pour la QS, A pour l'IG. 

En bref



  • MOUSSORGSKY: Pictures at an Exhibition [Internet Archive]: Afin de compléter la collection, j'ai téléchargé l'emregistrement Ormandy des tableaux qu'il commanda à son orchestrateur-maison, Lucien Caillet. Après l'écoute des deux autres ce mois-ci, je classerais celle-ci parmi les curiosités musicales dans ma collection. B pour la QS, B- pour l'IG.
  • DELIUS: On Hearing the First Cuckoo in Spring [eMusic]: C'est le 150e anniversaire de naissance de Delius cette année, et cet achat s'aligne avec mon désir de parfaire ma collection. Un bon disque, interprétations bien en place. La promenade en traineau est coquette! A pour la QS, A- pour l'IG.

Friday, February 24, 2012

Montage #44 - Two of a Kind / Les deux font la paire


As of March 30, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 30 mars 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/TwoOfAKind

pcast044 Playlist


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English Commentary – le commentaire français suit


To round-off the Terrible Twos, I prepared a montage of “pairs”. This topic is so rich with examples, that I am including a number of them in this post as YouTube clips in addition to those already in our montage.

Composers often create series of works for a solo instrument or a combination of instruments, and sometimes there are just two of them. Good examples, used in this montage, are  Brahms’ “two rhapsodies” and Liszt’s “Two concert studies”. We could add so many more… How about Beethoven’s “two piano rondos” from his op. 51 (played here by Sviatoslav Richter:



Mozart wrote a number of concertante pieces for violin and orchestra – many of them are movements from lost concertos or discarded movements. Two of these are “Rondos” - his K. 373, was re-done for flute and orchestra (K. Anh 184), played here by flautist Paul Freed in this reduction for flute and piano..


Bartok wroite two “pairs” that have very similar names: “Two portraits” and “Two pictures”. The first of the two portraits happens to be an early version of what would become the first movement of his first violin concerto. The "two pictures" are found in the French commentary.

One of my favourite pairs is Grieg’s beautiful “Two Elegiac melodies”. I own two recordings, one by the Orpheus Chamber Orchestra and the one I chose, from one of the many recordings by Mario Bernardi and the CBC Vancouver Orchestra.

Claude Debussy orchestrated two of Satie’s Gymnopédies  in 1896 (nos. 1 and 3). Here are the originals in piano form in the French comentary.

In the “two of a larger set” department, there are the first two marches for orchestra by Canadian composer Murray Adaskin - the complete set has three marches… Then, there are two of Lauro’s walrzes for solo guitar “Valses Venezolanos”.  Here are a few more…


I think you will love this music too!

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Commentaire français


En xnclusion de notre série "À deux c'est mieux", des "paires" de pièces d'un même genre et d'un même compositeur. J'ai ajouté des clips YouTube, car il y a tellement d'exemples!

Notre montage propose deux paires d'oeuvres pour piano seul: les "deux rhapsodies" de Brahms et les "deux études de concert" de Liszt. Dans le commenraire anglais, j'ai ajouté "deux rondos" de Beethiven joués par Sviatoslav Richteré

Mozart a laissé des mouvements isolés de concerti, principalement pour violon et pour piano. Parmi ces oeuvres pour violon, on compte "deux rondos" pour violon et orchestre. L'un de ces rondos, le K. 373, fut réadapté (par Mozart ou quelqu'un d'autre) pour flûte et iorchestre. Le commentaire anglais propose une réduction pour flute et piano de ce rondo (le K. Anh 184), joué par Paul Freed .

Bartok nous laisse deux paires pour orchestre - les "deux potraits:, dont le premier mouvement sera repris pour le premier concerto pour violon - et "deux images", jouées icvi par le Chicago Symphony sous Pierre Boulez:



Parmi mes paires pour orchestre préférées, les "deuix mélodies élégiaques" de Grieg, sous l'habile direction de Mario Bernardi et l'orchestre de la CBC à Vancouver. Claude Debussy orchestra deux des gymnopédies d'Erik Satie. Elles figurent dans notre montage, et se trouvent en version pour piano dans le clip ci-dessous:



J'ai également usé de deux examples parmi des ensembles de pièces. Le montage compte deux des trois marches pour orchestre du canadien Murray Adaskin et deux des “Valses Venezolanos” d'Antonio Lauro. Deux autres de ces valses pour guitare sont incluses dans le commentaoire anglais.

Bonne écoute!

Wednesday, February 22, 2012

Charles-Marie Widor (1844 - 1937)

In English:  http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/943-charles-marie-widor-1844.html 



Pour amorcer ma série Orgue et Carême, permettez-moi de mettre en évidence un compositeur décédé il y a 75 ans, qui ne fera probablement pas l'objet de beaucoup de concerts commémoratifs, à l'instar de Gershwin et Ravel, tous deux décédés la même année. Je parle bien sûr de Charles-Marie Widor.



Lorsqu'on considère le répertoire pour orgue, on pense J.-S. Bach d'abord et avant tout, mais pas loin derrière il y a un large peloton de compositeurs français ou franco-Européens: Cesar Franck est le porte-étendard de ce groupe, qui compte également Widor, Marcel Dupré et Olivier Messiaen (trois des compositeurs à l'affiche dans notre série), ainsi que Maurice Duruflé et Jehan Alain.

Widor: organiste et professeur

En janvier 1870, un Widor âgé de 25 ans entreprend provisoirement le poste d'organiste à Saint-Sulpice, sans doute le poste le plus prestigieux qu'on puisse attribuer à un organiste en France. En dépit de la nature provisoire de cette nomination, Widor sera à la console des grands orgues de Saint-Sulpice pour plus de 60 ans, jusqu'à son retrait volontaire en 1933.






Suite au décès de Franck en 1890, Widor le succède comme professeur au Conservatoire de Paris, où il formera organistes et compositeurs: Dupré et Messiaen, Louis VierneCharles TournemireDarius Milhaud
Albert Schweitzer et plusieurs autres

En 1921, Widor sera membre-fondateur du American Conservatory at Fontainebleau et en sera le directeur jusqu'en 1934 (Ravel prendra la relève). La pédagogue Nadia Boulanger y formera une génération de compositeurs (Aaron Copland sera un de ses émules les plus célàbres à cette institution).

Widor se retire des grands orgues du Saint-Sulpice le 31 décembre 1933, souffrira d'un anévrisme cérébral quelques années plus tard limitant le mouvement de son côté droit, et s'éteint le 12 mars 1937. Il fut inhumé dans la crypte du Saint-Sulpice.


Widor: compositeur

Widor fut un compositeur surprenamment prolifique compte-tenu de ses nombreuses occupations. Il a composé un grand nombre de pièces pour chambristes et pour ensembles, dans plusieurs combinaisons d'instruments. Toutefois, ses compositions les plus entendues sont de son catalogue pour l'orgue: On y compte, entre autres, dix symphonies pour orgue, trois symphonies pour orchestre avec orgueSuite LatineTrois Nouvelles Pièces, et six adaptations de pièces de J.-S. Bach sous le titre Memento.

Le terme "symphonie pour orgue" doit être considéré dans le contexte d'une renaissance de l'orgue en France, sous la mise en oeuvre du facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll, qui conçut dans le dernier quart du XIXe siècle des instruments d'une panoplie sans précédent, qui éclipsent les instruments baroques et classiques, offrant un 
rayonnement musical tout à fait symphonique


Ces nouveaux orgues offrent des possibilités musicales qui dépassent largement les instruments du passé, et inspirent un nouveau langage musical pour l'orgue, embrassé par Franck, Saint Saëns et, maintenant, Widor qui bénificie d'un Cavaillé-Coll pour son usage quotidien à Saint-Sulpice. Ainsi donc, vous pouvez apprécier le sens du terme "symphonie" dans ce contexte!


Après avoir fait ses premières armes dans la composition de ses premières symphonies (Widor les appelle des collections), on passe à des oeivres plus sophisitiquées à partir des symphonies du recueil de l'op. 42 (dont sa fameuse cinquièeme et sa toccate), et finalement les symphonuies Gothique et Romane.


Votre Playlist

Dans la playlist YouTube que j'ai assemblée pour aujourd'hui, j'ai tenté d'inclure des airs appropriés pour le carême, des extraits de plusieurs symphonies pour orgue et une paire de clips qui présentent Widor lui-même comme interprète.




DETAILS

Oeuvres de Charles-Marie WIDOR (1844 - 1937)


"Mattheus-Final" de Bach's Memento (1925)
Peter Van de Velde joue l'orgue Schyven de Onze-Lieve-Vrouwekathedraal (Anvers, Belgique)

Motet Surrexit a mortuis, fpour choeurs et deux orgues, op. 23 no. 3
Mainzer Figuralchor, sous Stefan Weiler
Sophie-Véronique Cauchefer Choplin joue l'orgue de choeur Daublaine et Callinet et Daniel Roth joue le grand orgue Cavaillé-Coll de l'Église Saint-Sulpice (Paris, France)

Allegro, Symphonie No. 6, op. 42, no. 2
Organiste non-identifié (Organpipe de YouTube)
joue l'orgue Kenneth Jones de Cathedral of the Madeline (Salt Lake City, Utah)

Finale, from Symphony No. 6, op. 42, no. 2 
Ignace Michiels plays the Klais organ at St. Salvator's Cathedral (Bruges, Belgium)

Finale, Symphonie No. 8, op. 42 no. 4 
John Near joue l'orgue Aeolian-Skinner organ de The First Church of Christ, Scientist (Boston, MA)

Andante Sostenuto, Symphonie Gothique pour orgue [No. 9], op. 70 
Charles-Marie Widor joue le grand orgue Cavaillé-Coll de l'Église Saint-Sulpice  - enregistré en 1932.

Finale, Symphonie Romane pour orgue [No. 10], op. 73 
Michael Bouvard  joue le grand orgue Cavaillé-Coll de la Basilique de Saint-Sernin (Toulouse, France).

Allegro, Symphonie No. 5, op. 42, no. 1
Diane Bish joue l'orgue Schantz à Peachtree Road United Methodist Church (Atlanta, GA).

Toccata, Symphonie No. 5, op. 42, no. 1 
Charles-Marie Widor joue le grand orgue Cavaillé-Coll de l'Église Saint-Sulpice  - enregistré en 1932.



Bonne écoute!



Saturday, February 18, 2012

OTF – Pagliacci

This is my Once or Twice a Fortnight post from February 18th, 2012.

To complete our Terrible Twos segment on OperaLively, the second of our pairing of late 19th century verisimo operas, Pagliacci by Ruggero Leoncavallo. Like its often paired opera, Cavalleria rusticana, Pagliacci is also a tale of adultery, deceit, jealousy and it too has a dramatic climax involving the death of a major character, but this time on stage.

Around 1890, when Cavalleria rusticana premiered, Leoncavallo was a little-known composer. After seeing its success, he decided to write a similar opera. It was to be in one act and composed in the verismo style.


Catulle Mendès’ 1887 play entitled La Femme de Tabarin shares many themes with Pagliacci, namely the play-within-the-play and the clown murdering his wife. Today most critics agree that Pagliacci’s libretto was probably inspired by the Mendès play since Leoncavallo was living in Paris at the time of its premiere, and it is likely that he saw the play.


Pagliacci premiered at the Teatro Dal Verme in Milan on May 21, 1892, conducted by Arturo Toscanini. Since 1893, it has usually been performed in a double bill with Cavalleria, a pairing referred to in the operatic world colloquially as "Cav and Pag".



Pagliacci was an instant success and it remains popular today. It contains one of opera's most famous and popular arias, "Recitar! ...  



Ruggero LEONCAVALLO (1857 - 1919)
Pagliacci (1892)
Drama with one prologue and two acts, libretto by Leoncavallo



CAST:
Maria Callas - Nedda, a traveling actress (Colombina in the play)
Giuseppe Di Stefano - Canio, head of the company (Pagliaccio in the play)
Tito Gobbi - Tonio, the fool (Taddeo in the play)
Nicola Monti - Peppe, actor (Arlecchino in the play)
Rolando Panerai - Silvio, a villager
Chorus and Orchestra of the Teatro alla Scala (Milan), conducted by Tullio Serafin
(This recording of Pagliacci was made by EMI at La Scala, Milan in June 1954, some eight months after theCavalleria I featured on my last OTF)








PRELUDE: Two mimes, Comedy and Tragedy, open a trunk. Tonio, a member of an itinerant touring troupe, emerges. Tonio tells the audience that though they are seeing a play, they should remember that actors, even clowns, are real people who suffer and live lives of agony as well as joy.



ACT I: The curtains rise on a village in Calabria where the town greets the arrival of the players: the leader Canio, his wife Nedda, and two other clowns, Tonio and Beppe. Canio invites everyone to their performance that night, and the villagers invite him to have a drink with them. One man makes a crack about Tonio having a chance to seduce Nedda. Canio, instantly serious, tells him that nothing relating to his wife is a joking matter. 
When he leaves, Nedda is at first frightened that Canio might know something of her activities, but then she is entranced with the birds and sings of their freedom. Tonio listens to her carefree song and, consumed by desire, begs her to love him. She treats him as the clown in their play. When she realizes that he is serious, she turns nasty, eventually striking him. He furiously leaves her just as her lover, a townsperson named Silvio, rushes in. Despite his passionate pleas, Nedda refuses to elope with him immediately. Frustrated, Silvio becomes angry. She finally agrees to leave Canio, and they sing rapturously of their love: 
Tonio, smarting from Nedda’s rejection, returns and sees the lovers. He rushes off to the village to get Canio. The two lovers plan to elope that night, and Canio comes in just as he hears Nedda sing that on that night she will be Silvio’s forever. She does not use his name. Canio screams and chases the younger man who escapes. Tonio laughs at the furious Nedda; when Canio returns, she refuses to give him her lover’s name. She goes off to prepare for the show; Beppe tells Canio that he must prepare as well. 
Thinking of Nedda’s betrayal, Canio sings of his suffering—that he must play the clown although his heart is breaking.



ACT II: The villagers are eager for the standard play: a young woman, married to an older man, is in love with a young man. She plays at being nice to her husband but really seeks the young man, and in the end the husband accepts the situation. The play opens with scenes of Nedda with Tonio and their happy romance. Canio, as the clown, enters just as Nedda sings the exact words he heard her say to her lover an hour or so earlier. It is too much. She desperately tries to keep him in the play, but after two or three more moments, he explodes, telling Nedda that he is serious. The crowd is rapt as he sings, “No, Pagliacci non son.” 
Nedda tries for a few moments to bring Canio back to the play, but all he can do is to demand the name of her lover. She finally explodes, crying that she will never tell him. Blind with rage, he stabs her. Silvio breaks from the crowd; Canio sees him and stabs him. The opera ends with the immortal line, “The comedy is over.”




Our conductor, Tullio Serafin (1878-1968), was one of the great conductors of Italian opera. After studying at the Milan Conservatory at first he was a violinist in the orchestra at La Scala, Milan, then in 1900 at Ferrara began a career as conductor. Engagements followed in Turin and Rome. Through more than half a century he appeared at Covent Garden, La Scala, Colón (Buenos Aires), San Carlo (Naples), Metropolitan Opera (New York), the Rome Opera, Lyric Opera (Chicago) and numerous other opera houses in Italy and abroad. 

His repertoire was vast. He conducted conventional and unconventional operas as well as introducing a variety of new works and worked with numerous famous singers, including BattistiniChaliapinPonselleGigliCallasand Sutherland. His recording career was exhaustive and includes the Verdi Requiem (HMV, 1939) as well as Norma (both Angel/Columbia 1954 and 1960) with Callas. Here he is conducting the William Tell Overture with the Rome Opera orchestra in a rare vinyl recording:


Friday, February 17, 2012

The music of Lent / La musique du carême


English  – le texte français suit

In the Christian tradition, Lent is the period of the liturgical year from Ash Wednesday to Easter. The traditional purpose of Lent is the preparation for Holy Week and Easter through prayer, repentance, almsgiving and self-denial.

Even if I am not over-the-top religious, Lent is a time for pause and  introspection and in these pages will be an opportunity to sample more sacred and spiritual titles. Last year, I made two specific related posts:

Montage #3 - Agnus Dei
Music for an Easter Vigil

This year, I plan a few things over my different platforms To begin, Pierre’s Tuesday Blog will feature organ playlists of compositions (and performances) by Olivier Messiaen, Marcel Dupre, Charles-Marie Widor and Healey Willan.

On Once or Twice a Forthright, we will be sampling choral music by Francis Poulenc, as well as a Public Domain recordings of Verdi’s Requiem, Beethoven's Christus am Ölberge, Mgr. Richard J. Schuler and his musical legacy and J.S. Bach’s St-Matthew Passion. There will also be a post comparing different reordings of Mahler’s Symphony no. 2.

Lastly, there will be a pair of Lenten posts on ITYWLTMT, including an “all Organ and Orchestra” programme and a feature on the music of Olivier Messiaen which, coupled with the PTB organ post, will commemorate the 20th anniversary of the French composer’s passing.

Texte français


Dans la tradition chrétienne, le carême est la période de 40 jours qui précède Pâques. La période commencera ce mercredi (le mercredi des cendres), et sert de prériode de réflexion , de préparation et de privations...

Je ne me considère pas ultra-Catholique, mais s'il y a une période où je cherche des moments afin de me recuiellir spirituellement, ceci sera ma période de prédilection!

Dans ces pages, et dans mes autres plateformes, je profiterai de l'occasion pour offrir des programmes axés sur des musiques sacrées et spirituelles, dont au moins un billet de faveur qui reprendra un montage du carême de 2011 en français.


J'aurai également des Mardi en Musique autour de la musique pour orgue composée ou imterprétée par Olivier MessiaenMarcel DupreCharles-Marie Widor et Healey Willan.

Sur Quinze que j'en pense, je prévois des billets sur les musiques chorales de Francis Poulenc, et d'autres illustrations musicales pertinentes au carême, dont un billet spécialement pour une vigile pascale.

Finalement, dans mes blogues et montages du vendredi, un concert "orgue et orchestre" et un montage sur la musique spirituelle d'Olivier Messiaen qui  est décédé il y a vingt ans cette année.







Montage #43 - Beethoven 2 X 4


As of March 23, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 23 mars 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://www.archive.org/details/Beethoven2X4



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English Commentary – le commentaire français suit

This post and montage started off innocently enough – put together a “pair” of Beethoven Symphonies for the Terrible Twos and our Beethoven Project. I chose the symphonies no. 2 and 4 for the obvious numerological reasons (2 and 2^2), but then all these factoids about the number 2 in this montage all came bubbling to the surface:
  • We are featuring two of our four “cycles” – the Bernstein/Wiener Philharmoniker and the Dohnanyi/Cleveland;
  • We have two overtures (Creatures of Prometheus and Coriolan)
  • We have two Bernstein vignettes introducing the two symphonies
  • We have two “distinct” parts to this montage – an all-Bernstein first half, and an homage to a Beethoven academy concert for the second half
Let's talk a bit about the academy concert of 13 April 1807, which we brought up in passing when discussing the 22 december 1808 academy. A few weeks earlier, these same three works were given their premiere at a private concert given at the estate of  Prince Franz Joseph von Lobkowitz. Lobkowitz was one of Haydn's and Beethoven's patrons, and the dedicatee of some of these composers' greatest works, including Haydn's "Lobkowitz" quartets (Opus 77), and Beethoven's 3rd, 5th, and 6th symphonies and his Opus 18 string quartets.

Absent from the montage is the Third Piano Concerto, which we have featured a few weeks ago during the Pianothon. However, for the sake of convenience, I am including a performance by Emil Gilels and the Philharmonia under the directiuon of Paavo Berglund, who passed away recently (January 25, 2012). It can be found embedded into the French commentary.

The Symphonies

The symphonies have a common thread: Count Franz von Oppersdorff, a relative of Beethoven's patron, Prince Lichnowsky. The Count met Beethoven when he traveled to Lichnowsky's summer home where Beethoven was staying. Von Oppersdorff listened to Beethoven's Symphony No. 2 in D Major, and liked it so much that he offered a great amount of money for Beethoven to compose a new symphony for him, which became his fourth.

I will leave to Maestro Bernstein the opportunity to introduce in his own way the two symphonies featured in this week’s montage. Suffice it to say that the symphonies have this in common: they are part of the “less heralded” symphonies, yet they are chuck full of surprises – the Fourth in particular. The performances I chose are amongst my favourites in my collection:





Though the Prometheus overture heard here is performed along “traditional lines”, I cannot say the same of the Coriolan, performed here “a la française” by Charles Munch and his “very French” Boston Symphony of the 1950’s. The pace – all things considered – is backbreaking, when compared to the “German style” we are more accustomed to. Tell me what you think of it…

BTW – Prometheus gets short-changed, as we rarely hear some of the other numbers from the stage work. In the French commentary, I have embedded a YouTube clip by Mengelberg with a few of the other numbers.

I think you will love this music too!

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Commentaire français

Lorsque j'ai entrepris ce montage, tout était très innocent - une "paire" de symphonies afin de rester dans l'esprit de notre série "à deux c'est mieux" et de contribuer au projet Beethoven. Le choix des symphoinies no. 2 et 4 (ou 2 à la puissance 2) font d'elles des options numérologiquement logiques. Mais plus je me suis penché sur le montage, plus de "2" ont fait surface:
  • Nous utilisons deux de nos quatre "cycles" de prédilection, soit Bernstein/Wiener Philharmoniker et  Dohnanyi/Cleveland;
  • J'ai ici deux ouverturess (Les créatures de Prométhée et Coriolan)
  • Ilo y a deux volets distincts au montage - une portion "Bernstein" ainsi qu'une reconstruction d'une des académies de concert de Beethovem
Commençons donc par cette académie, celle du 13 avril 1807, qui fut mentionnée dans mon QQJP de cette semaine et dans notre discussion de l'académie du 22 décembre 1808. Ce concert fut, en fait, la reprise d'une performance privée des même trois oeuvres chez le Prince Franz Joseph von Lobkowitz. Lobkowitz était un des mécènes de MM. Haydn et Beethoven, et le récipiendaire de dédicaces de plusieurs de leurs grandes oeuvres.

Car nous l'avons présenté il n'y a pas si longtemps (voir le volet Gould du Pianothon), je n'ai pas monté le troisième concerto. Toutefois, je vous offre en boni une prestation d'Emil Gilels avec le Philharmonia sous la direction du regretté Paavo Berglundqui nous a quitté il y a quelques semaines.



Le fil commun entre les deux sympohonies est un autre supporter de Beethoven, le comte Franz von Oppersdorff. The comte rencontre Beethoven chez son cousin, le prince Lichnowsky, et il y entend sa deuxième symohonie. Il fut ému au point de commander sa propre symphonie, qui devient la quatrième.

Comme c'est la coutume dans cette série, j'ai inclus les commentaires de Maestro Bernstein dans le commentaire anglais. Mentionons que Bernstein souligne les aspects novateurs de ces deux symphonies négligées.

Si l'ouverture Prométhée reçoit une lecture "traditionnelle", la version de Coriolan montée aujourd'hui est une version, disons, différente... Elle est signée Charles Munch et attaque Beethoven à un train d'enfer. DItes-moi ce que vous en pensez...

J'ajoute ici un clip Prométhée sous Mendelberg, qui présente d'autres sections du ballet, puisque nous entendons rarement plus que l'ouverture en concert...



Bonne écoute!


Tuesday, February 14, 2012

La Saint-Valentin




Je ne crois pas qu’il est nécessaire de justifier notre billet d’aujourd’hui. La thématique de l’amour et des couples célèbres a sa place partout; que ce soit chez les arts littéraires, les arts visuels ou la musique (pop, classique, jazz…) De faire une sélection de musique pour la Sain t-Valentin n’a pas le problème de trouver des candidats, mais plutôt de limiter son choix aux candidats les plus sérieux…

Que vous le vouliez ou non, ma playlist YouTube illustrant le jour de l’amour est un ensemble de mes musiques préférées, tentant de minimiser lÈusage de sélections primées dans d’autres billets publiés ici et ailleurs, avec la possible exception de l’incontournable ouverture-fantaise Roméo et Juliette – qui fut l’objet d’un billet l’an dernier dans notre festival Tchaikovski. Je suis revenu à Berlioz et sa vcersion de R & J, quoique l’extrait est différent de celui utilisé dans le même montage.

En fin de playlist, une paire de sélections moins usitées, dont une pièce qui fera sourire les assidus de la revue hebdomadaire américaine Saturday Night Live.

Je vous en prie, pas besoin de me remercier! Faites parvenir la playlist à votre Valentine, accompagnée de votre carte de souhaits, fleurs, bonbons, …

Bonne écoute!


DETAILS

Bedrich SMETANA (1824-1884)
Ouverture à Hubicka (Le baiser), JB 1:104
Orchestre Phuiilharmonique des Jeunes de Prague, sous Ladislav Cigler

Pyotr Ilich TCHAIKOVSKI (1840-1893)
Roméo et Juliette (ouverture-fantaisie), TH 42
Sofia Festival Orchestra, sous Julian Kovatchev

Richard RODGERS (1902-1979)
"My Funny Valentine" (Ma drôle de Valentine) extrait de Babes in Arms (1937)
[Paroles de Lorenz Hart]
Johnny Mathis (accompagnement noin-identifié)

Marguerite MONNOT (1903 – 1961)
Hymne à l'amour (1949)
[Paroles d’Edith Piaf]
Edith Piaf (accompagnement noin-identifié)


Franz SCHUBERT (1797-1828)
"Die Post" (La poste) from Winterreise (Voyage d'hiver), D. 911
Heinrich Schlusnus, bariyton (accompagnement noin-identifié)

George GERSHWIN (1898-1937)
"Our Love Is Here to Stay" (Notre amour est ici pour rester) from The Goldwyn Follies (1938)
[Paroles d’Ira Gershwin]
Ella Fitzgerald et Louis Armstrong avec l’Oscar Peterson Quartet

Sir Edward ELGAR (1857-1934)
Salut d'amour pour violon et piano, Op. 12
Kyung Wha Chung, Violon et Philip Moll, piano

Fritz KREISLER (1875-1962)
Liebesleid (Chagrin d’amour) (1910)
Liebesfreud (Joie d’amour) (1910)
Joshua Bell, violon, (accompagnement noin-identifié)


Hector BERLIOZ (1803-1869)
"Scène d'amour" extrait de Roméo et Juliette, op. 17
BBC Symphony Orchestra, sous Esa-Pekka Salonen

Gustav MAHLER (1860-1911)
Quatrième mouvement (Adagietto. Sehr langsam) extrait de la Symphonie No.5 en ut dièse mineur (1901-02)
Wiener Philharmoniker, sous Lorin Maazel

Johann STRAUSS II (1825-1899)
Kuß-Walzer (La valse du baiser), Op.400
Slovak Philharmonic Orchestra sous Alfred Walter




*** Prenez Note: Notre prochain Mardi en Musique sera publié exceptionnellement mercredi des cendres, le 22 février 2012 ***

Friday, February 10, 2012

Montage # 42 - This and That / Comme ci, comme ça


As of March 16 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 16 mars 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://www.archive.org/details/ThisThat_522




================================================================= English Commentary – le commentaire français suit

For the second instalment of our Terrible Twos series, I assembled a montage made-up exclusively of two-part titles.

What do I mean? Something like "Toccata and Fugue" or "Introduction and Allegro":


(In the French commentary, I included another Introduction and Allegro, this one by Ravel).

I cover the bases, going from one of the many Toccatas and Fugues for organ by J.-S. Bach, all the way to a modern piece by Canada's Jacques Hétu (Adagio et Rondo), and hitting most of the big ones, including Chopin's breath taking Andante spianato and grande polonaise brillante.

From French composers Berlioz and Saint-Saëns, Rëverie et caprice and Introduction et Rondo Capriccioso, as well as other works by Liszt and Schumann.

I think you will love this music too.

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Commentaire français

Pour le deuxième volet de notre série À deux c'est mieux, j'ai monté des pièces qui ont des titres en deux parties.

Qu'est-ce que je veux doire? Eh bien, des titres comme "Toccate et Fugue" et "Introduction et Allegro":




(J'ai intégré au commentaire anglais ci-dessus un autre "Introduction et Allegro", cette fois d'Elgar).

Mes sélections couvrent la musique barique (une des nombreuses toccates et fugues pour orgue de J.-S. Bach) et la musique contemporaiune (Adagio et Rondo du compositeur Canadien Jacques Hétu), en passant par Saint-Saëns, Berlioz, Liszt, Schumann et l'Andante spianato et grande polonaise brillante.de Chopin.


Bonne écoute!







Wednesday, February 8, 2012

OTF - Cavalleria rusticana

This is my Once or Twice a Fortnight post from February 8th, 2012.



This month many of my posts here and elsewhere are part of a larger series that I call “The Terrible Twos”, which highlight music relating to pairs, couples and such. In opera, other than famous couples of performers and protagonists, the biggest pairing has to be that of the two late 19th century operas we have come to simply refer to as “CAV and PAG”. They are paired together for many reasons: they are contemporary works (composed between 1890 and 1892), follow the same verisimo (or opera-vérité) style and are of such a duration that they fit well within a typical opera programme.

CAV was composed first, premiering on May 17, 1890 and tackles topics of adultery, betrayal and honour, culminating with an off-stage duel between two of the protagonists creating a tearful, dramatic climax. Submitted as part of a competition, Cavalleria rusticana was composed (music and libretto) from scratch inunder two months, and was among the three works to be selected for performance by the jury! It is the first Mascagni opera to be completed and performed. It remains the best known of his fifteen operas and one operetta; apart from Cavalleria rusticana, only Iris and L'amico Fritz have remained in the standard repertore.

Its success has been phenomenal from its first performance in the Teatro Costanzi in Rome until the present day. At the time of Mascagni's death in 1945, the opera had been performed more than 14,000 times in Italy alone!

The Performance

For this OTF performance, I wanted to use a vintage, public domain performance and was fortunate enough to find a pairing of CAV and PAG that were directed by Tullio Serafin (1878 - 1968) featuring cast overlaps between the CAV and PAG performances, notably tenor Giuseppe Di Stefano and soprano Maria Callaswho at the time of these recordings (1953-54) were at the top of their game.


Pietro MASCAGNI (1863-1945)
Cavalleria rusticana (Rustic Chivalry) (1890)
opera in one act adapted from a play written by Giovanni Verga based on his short story (1875).

Santuzza – Maria Callas
Turiddu, - Giuseppe Di Stefano
Alfio – Rolando Panerai
Lucia – Ebe Ticozzi
Lola - Anna Maria Canali
La Scala (Milan) Orchestra and chorus under Tullio Serafin
Venue : Basilica di Santa Euphemia, Milan, Italy (06/16/1953-08/04/1953)


Synopsis (from http://www.metoperafamily.org/metope...sis.aspx?id=10)

A Sicilian village, c. 1890. Early on Easter morning, Turiddu sings about his former beloved, Lola, now the wife of a wine carter, Alfio. As the town stirs, Santuzza, Turiddu's neglected sweetheart, comes looking for the handsome youth at the tavern of his mother, Lucia. The girl reveals she has been excommunicated, but before she can explain why, Alfio comes by with friends, boasting about his pretty young wife. A religious procession fills the square and enters the church for mass, leaving Santuzza to tell Mamma Lucia that Turiddu has taken up with Lola again. When the old woman has gone to mass, Santuzza confronts Turiddu with his betrayal. Lola passes by, and Turiddu follows her into church. Santuzza hurls a curse after him, then, consumed by jealousy, tells Alfio of Lola's infidelity. Santuzza immediately feels remorse, but the damage is done.

When the mass ends, Turiddu and the villagers drink wine, after which Alfio insults Turiddu, who accepts a challenge to duel with knives in a nearby orchard. He begs his mother to take care of Santuzza if he does not return. As Mamma Lucia and Santuzza wait anxiously, shouts rise in the distance. A woman stumbles in crying Turiddu has been killed.

Libretto (Giovanni Targioni-Tozzetti and Guido Menasci):http://opera.stanford.edu/Mascagni/C.../libretto.html


Happy Listening!

Tuesday, February 7, 2012

Un jour sans fin, ou le retour de la marmotte



Jeudi dernier, j’ai publié un billet et un montage autour du jour de la marmotte. Toutefois, le jour de la marmotte peut prendre une toute autre signification… En 1993, le réalisateur américain Harold Ramis propose le film Un jour sans fin – (VO Groundhog Day). Plutôt que d’expliquer la prémice du film, voici un extrait (dans l’anglais original) :



J’ai décidé aujourd’hui de me servir de l’idée de M. Ramis, celle de la reprise, pour utiliser des matériaux YouTube que j’avais préparés originalement pour ce qui deviendra le montage «Beethoven avec trois E», présenté dans ces pages en septembre dernier. Même programme, mais des interprètes différents, qui me permettra également de fournir des contributions à mes séries en continuité sur Beethoven et Glenn Gould.


Un rappel:
Beethoven s’écrit avec trois “E” (vous l’avez sans doute remarqué…) et les trois œuvres primées aujourd’hui ont non-seulement la lettre E en commun dans leurs titres, mais elles ont aussi un fil en commun.

DETAILS

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)

Ouverture Egmont, op. 84
New-York Philharmonic sous Lorin Maazel


Concerto pour pinao no. 5 en mi bémol majeur, op. 73 (Empereur)
Glenn Gould et le Toronto Symphony sous Karel Ancerl

Symphonie no. 3, en mi bémol majeur, op. 55 (Eroica)
Berliner Philharmoniker sous Wilhelm Furtwangler

Bonne écoute!