Friday, November 30, 2012

Montage #82 - In Memoriam: They Left Use in 2012/Ils nous ont quittés en 2012



As of January 4th, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 4 janvier 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/InMemoriamTheyLeftUsIn2012



pcast082- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


To conclude our month-long In Memoriam series, I assembled a montage of works of artists who have left us in the past few months. Some of the contributors are, it is fair to say, giants in the wold of Classical Music: a pair of composers, and some great performers who clearly left large shoes to fill.
Before we start, however, I think it appropriate to pay tribute to some of the great populatr musicians and singers who left us this year, none quite as big as the lady who starts off our YouTube playlist:


To start off our In Memoriam tribute, one of our most recenbt losses, avant-garde composer Elliott Carter who passed away in his sleep a month shy of his 104th birthday (Click here for the obituary). His short Enchanted Preludes is a fine example of his simple, accessible style.
We lost a pair of great pianists this year: Alexis Weissenberg in January (obituary) and Brigitte Engerer in June (obituary). Mrs Engerer is featured here in a set of short piano works by Modeste Mussorgsky from her fine recording of his piano worls for Harmonia Mundi (which featured a terrific Pictures at an Exhibition), Weissenberg’s recording catalogue is huge, and one of my favourite recordings of his is of Debussy’s piano works, and his Estampes showcase his usual measured style.
For me, three legendary performers stand out – albeit all three had long since retired from the stage and studio. Maurice André (obituary) established the nobility of the classical trumpet, Ruggerio Ricci’s flashy violin technique (obituary) dominated late-MONO, early-stereo recordings and paved the way for a generation of outstanding Italian violin virtuosi, most notable Salvatore Acccardo. As for Dietrich Fischer-Dieskau (obituary), he stands alone as not only the finest male lieder singer, but probably the finest baritone voice of his or any generation. All three get complete performances of great works for their respective instruments. Fisher-Dieskau’s rendition of Winterreise by Schubert (his trademark work) would prbably use up an entire montage by iteself – this is why I only selected a few lieder from the cycle, and offer the complete performance here:


To conclde the montage, composer and Julliard-trained pianist Marvin Hamlisch (obituary) is featured here in the latter capacity, from probably his most memorable film score, adapting the music of Scott Joplin for the George Roy Hill feature The Sting (for which he received an Academy Award, one of two that year, the second for composing the music for the Award-Winning song, The Way We Were).
I think you will love this music too
=====================================================================
Commentaire français

(Ce montage est présenté « en tandem » avec Quinze que j’en pense)
Notre série de montage nécroologiques prend fin cette semaine avec un regard tourné vers les artistes qui nous ont quittés au cours des derniers mois. La vaste majorité de notre montage de cette semaine est dédié à un trio de grands artistes, mais il ne faut pas négliger certaines personalités de la musique populaire qui nous ont quittés cette année – iquelques uns se retrouvent dans une Playlist intégrée au commentaire anglais ci-haut.
Je commence cette réflexion avec ce trio de disparus, qui ont quitté la scène depuis fort loingtemps et qui se sont éteints paisiblement en février, mai et août respectivement.
Maurice André (lire sa nécrologie ici) est sans doute la figure de proue pour la trompette baroique et classique. Peu d’artistes classiques (mis à part Wynton Marsalis, pour d’autres raisons) se distinguent et pour leur versatilité et leur virtuosité. La fanfare de Mouret (dont on n’entend souvent que le Rondeau d’entrée) est un bon exemple du jeu exceptionnel de ce grand maître.
Dietrich Fischer Dieskau (nécrologie), à l’instar de M. André, se démarque également pour sa capabité de baryton lyrique, et plus spécialement comme interprète des grands lieder du répertoire germanique. Le cycle Winterreise est probabblement l’œuvre la plus étroitement liée à notre baryton, et j’ai intégré au commentaire anglais le cycle intégral, me contentant d’une poignée de sélections pour le montage.
Ruggerio Ricci (nécrologie) marqua à sa façon la discographie pour le violon, avec un accent particvulier sur l’ensemble de l’œuvre pour violon de son compatriote, Nicolo Paganini. M. Ricci es iun contemporain de grands violonistes (Oistrakh, Stern et Grimaux,  entre autres) mais reste sans doute le plus mémorable des solistes Italiens de l’ère mono, et du stéréo naissant.
J’ai retenu deux pianistes qui nous ont quittés cette année: Alexis Weissenberg (nécrologie) et Brigitte Engerer (nécrologie) dans des pages de Debussy et Moussorgski, respectivement.
Finalement, deux compositeurs américains: Elliott Carter (nécrologie) et Marvin Hamlisch (nécrologie), le premier nous a quitté à presque 104 ans, l’autre victime d’un cancer beacoup plus jeune. M. Hamlisch, qui a fait carrière à Broadway et Hollywood est présenté ici comme pianiste, exécutant l’un des ragtimes de Scott Joplin qu’il adapta pour le film L'Arnaque.
Bonne écoute!

Tuesday, November 27, 2012

La chronique du disque (novembre 2012)

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1065-la-chronique-du-disque.html

NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes acquisitions pour novembre



Liszt: The Complete Années de pèlerinage
[
eMusic ]

Années de pèlerinage est un recueil de trois « livres » de pièces pour piano, largement inspirées des voyages de Liszt en Suisse et en Italie. Dans le cadre d’une intégrale Liszt réalisée pour le label Chandos, le pianiste Montréalais Louis Lortie a enregistré ce recueil, et le résultat est très satisfaisant – en particulier la sonate Après une lecture du (sic) Dante. A pour la QS, A pour l’IG.


Elliott Carter - NOUVEL ENSEMBLE MODERNE
[
eMusic]

Elliott Carter sera au rendez-vous vendredi dans notre hommage aux disparus de 2012 – il nous a quitté au début de novembre. Suite à ce décès, et en préparation pour le montage de vendredi, j’ai acquis ce disque d’il y a une dizaine d’années réalisé par le Nouvel Ensemble Moderne (un des deux ensembles contemporains majeurs à Montréal) dirigé par Lorraine Vaillancourt. Les pièces qui forment ce disque sont des compositions qui dantenmt de la fin des années 80 allant jusqu’au moment de l’enregistrement – qui se m.rita un Prix Opus en 2002. Je retiens ici une performance éloquante du concerto pour clarinette du compositeur. Avant-Garde, mais accessible à tous. A pour la QS, A pour l’IG.


D'Indy - Saint-Saëns - Chausson
[eMusic]

Ernest Ansermet, décédé il y a plus de 40 ans, était un grand maître du répertoire français pour orchestre, et “son” orchestre de la Suisse Romande (sous Jordan et ici sous Janikowski) continue d’avoir une sonorité bien affûtée pour ce répertoire. L’ensemble de ce disque présente la grande symphonie (pour piano et orchestre) sur des airs montagnards français de Vincent d’Indy, la deuxième symphonie (négligée) de Saint-Saens et une jolie esquisse pour orchestre d’Ernest Chausson. A pour la QS, A- pour l’IG.


LA RONDINE
[
eMusic]

La Rondine n’est généralement pas considérée comme une grande oeuvre Puccinienne – que ce soit par le public ou le compositeur lui-même… Ce qu’on retient de cet opéra est qu’il ne s’agît pas d’un drame lyrique, mais plutôt d’une opérette dans le style de Léhar. La version considérée ici est d’un chef réputé pour Puccini (Francesco Molinari-Pradelli) dans une performance au Théatre de Bologne. La qualité audio de cet enregistrement est déplorable – la prise de son place les chanteurs souvent loin du micro, et l’auditoire semble mieux capté parfois que l’action sur scène. Une déception. D pour la QS, et une abstention pour l’IG.


Bach (Wendy Carlos) - Switched-On Classical Boxed Set [4 CDs]
[
Torrent]

Wendy (pour certains d’entre nous, Walter) Carlos est une pionnière de la musique électronique, ayant formé son studio d’enregistrement vers la fin des années 60, collaborant étroitement avec le Dr. Robert Moog afin d’explorer le potentiel de son synthétiseur, et faisant les premiers essais de son mode plus tactile. On retient les contributions de Carlos pour le film l’Orange Mécanique de Kubrick, et une série de disques (repris dans ce coffret) dédiés à la ré-invention de la musique de Jean-Sébastien Bach et autres compositeurs baroques. Avec le recul, ce qui étonne de ces enregistrements est l’usage à outrance de techniques de sur-enregistrement qui sont plutôt archaïques aujourd’hui dans l’ère numérique. Il reste que l’aspect novateur et aventurier de ces enregistrements sont nullement démodés même si les techniques de studios utlisées (et narrées par l’artiste) sont désuètes. Un agréable voyage dans le temps, un espèce de retour vers le futur…
A- pour la QS, A- pour l’IG.

Friday, November 23, 2012

Montage #81 - In Memoriam: Glenn Gould



As of December 28, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 28 décembre2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/InMemoriamGlennGould




pcast081- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


All through 2012, I have made several postings on Glenn Gould, in celebration of the double anniversary of his birth (1932) and death (1982). From his contributions as a pianist, or as a commentator and broadcaster, I hope to have brought to you a sense of how complex and invested an artist Mr. Gould was.

Today, more Gould at the piano, though I have purposely avoided Bach and Beethoven for today’s montage and concentrated rather on some other piano music: by renaissance composer Orlando Gibbons, and by opera composer Georges Bizet. I could have explored others – Haydn and Richard Strauss come to mind. (Don’t despair, Gould fans, I plan one last kick at the Bach can in a few weeks in the form of a few short preludes and fugues).

Gould’s legacy as a composer is very modest – there’s So You Want To Write a Fugue, a curious radio experiment for voice…:



… And his string quartet which I have programmed for today’s montage. The quartet is both conventional and modern: conventional in its format and its distribution to all four players, yet modern, almost Schoenberg-like in its texture. From these two works, it is difficult to say whether Gould (had he lived to, maybe, compose some more) was as gifted a composer as he was as a pianist and artist.

The final work in our montage is, also, an homage  to the passing of Gould by Canadian composer Alexina Louie. Originally commissioned by McGill University, this piece for strings is an attempt at portraying the “artist in contemplation”, with not-so-subtle references to Johann Sebastian Bach and Gustav Mahler. The original music clip that I imported from the Canadian Music Centre includes a short spoken introduction by Mrs. Louie where she provides her commentary, more than 20 years after the composition of the work and the passing of this great artist.

As a bonus, embedded in the French commentary, is another of the “massive” YouTube collages of piano sonatas recorded by Gould, this time of the complete Beethoven set.

I think you will love this music too


=====================================================================
Commentaire français

Toute  l’année durant, j’ai proposé plusieures réflexions et compilations musicales mettant en vedette Glenn Gould, afin de souligner le double anniversaire de sa naissance (1932) et de on décès (1982).

J’ai essayé de couvrir l’ensemble des contributions de Gould en tant que pianiste et comme commentateur radiophonique, en plus de l’entendre dans Bach, Beethoven et autres compsiteurs. Voici, en prime, une intégrale des 32 somnates de Beethoven:


Pour ce montage « In memoriam », j’ai évité les sentiers battus, et j’ai opté pour des œuvres de compositeurs moins associés avec notre pianiste : Gibbons (avec Byrd) fut l’objet d’un album de musique de la renaissance émis originalement en 1971 . Les plaisantes variations de Georges Bizet sont, elles aussi, une agréable surprise et un rare écart pour Gould.

Gould a, à sa façon, contribué comme compositeur. Son œuvre, plutôt modeste, compte l’exercice polyphonique So You Want To Write a Fugue ainsi que son unique quatuor, composé au début des années 50 que j’ai inclus dans le montage d’aujourd’hui.

Finalement, un  hommage posthume de la part de la Canadienne Alexina Louie. Commande de l’Université McGill, O Magnum Mysterium est un hommage à un grand artiste, avec des accents empruntés de Bach et Mahler.


J’ai inclus un huyperlien dans le commentaire anglais à la prestation originale accompagnée d’une introduction de Mme Louie.


Bonne écoute!

 

Tuesday, November 20, 2012

Oeuvres pour piano de Maurice Ravel



En dénut de novembre, j’ai monté une collection de pièces de Maurice Ravel pour ma baladodiffusion hebdomadaire, et pour ce volet de notre série Jadis sur Internet je vous propose un regard sur une poignée d’œuvres pour piano du compositeur.
Souvent comparé à son compatriote et contemporain Claude Debussy, Ravel se distingue par une vision plus traditionelle, plus alignée à la tradition néo-ronmantique qu’aux expériences modernes de Debussy. Ceci étant dit, Ravel est une créaturee de sa génération, et s’est laissé emporter autant par ke jazz que par l’influence Espagnole de son origine basque.
On peut ajouter que les œuvres ci-dessous se rangent dans deux catégories : des œuvres exclusivement pour le piano (le meilleur exemple étant Gaspard de la nuit) et des œuvres adaptées de ou transcrites pour l’orchestre (Pavane pour une infante défunte et la Rapsodie Espagnole), qui nous rappelle que Ravel est passé maître de l’orchestration, que ce soit les siennes ou celles d’autres (on n’a qu’à penser à Moussorgski).
PLAYLIST
Maurice RAVEL (1875-1937)
Pavane pour une infante défunte, pour piano, MR 19
Alla Nosova, piano
Jeux d'eau, pour piano, MR 30
Francine Kay, piano
Sonatine pour piano, MR 40
Bronika Kushkuley, piano
Rapsodie espagnole, MR 54
(Première version, pour deux pianos, 1907)
Corrado Greco & Luca Schieppati, pianistes duettistes
La valse, MR 72
(Transcription pour piano, Ravel, 1920)
Andrew Schwartz, piano
Téléchargés de MP3.COM, 21 dec 2001

Gaspard de la nuit, pour piano, MR 55
Suzanne Bradbury, piano
Téléchargé de MP3.COM, 21 nov 2001

Friday, November 16, 2012

Montage # 80 - In Memoriam: Vierne & Widor



As of December 21, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 21décembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/InMemoriamVierneWidor



pcast080- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

To complete our overview of the quartet of composers that left us in 1937, here is a final pair that is very much “joined at the hip” as it were – Charles-Marie Widor and Louis Vierne.
This year, many organ recitalists have likely been involved in combiner Vierne/Widor concerts, most notably of their (combined) 16 organ symphonies. Both these composrs were featured on Tuesday Blofs – Widor around the Lenten season, and Vierne just this past Tuesday. Although I have programmed some organ music for today’s podcast, I wanted to make suire we would listen to some of their “other” music.
In the case of Widor, I chose his first violin sonatas – very reminescent of similar woirks by Franck and Fauré, yet very distinctive in its use of the violin, and some of its solo lines.
By Vierne, I chose a song cycle based on Greek poems adapted by Anna, Comtesse Mathieu de Noailles. Also by Vierne, a remarkable set of improvisations, transcribed from an available recording by Vierne’s one-time apprentice, Maurice Duruflé.

Finally, from both composers, a pair of organ triptychs: Vierne's Triptyque and Widor's Trois nouvelles pièces.
I think you will love this music too!

=====================================================================
Commentaire français

Afin de compléter mon hommage à nos quatre compositeurs disparus en 1937, le duo Vierne et Widor, élève et maître, surtout reconnus pour leur oeuvres dédiées à l'orgue.

Leur double-anniversaire a résulté à un bon nombre de récitals pour orgue partout - sans doute dans votre localité - jumelant leurs grandes symphonies pour oirgue, par exemple. Dans les deux cas, j'ai proposé des Mardi en Musique consacrés à leurs oeuvres, Widor pendant le Carême, et Vierne mardi dernier.

Pour ke montage d'aujourd'hui, oui de l'orgue, mais également des oeuvres plus intimes.

J'ai retenu la première sonate pour violon de Widor - la comparaison avec les grandes sonates de ses contemporains Franck et Fauré, est inévitable. Toutefois, le langage de Widor est beaucoup plus moderne que celui de ses confrères. Notez l'usage du violon, et ses lignes particulières...

Pour Vierne, j'ai retenu Quatre poèmes Grecs, tels qu'adaptés par l'auteure Roumaino-Française Anna, Comtesse Mathieu de Noailles.

Pour ce qui est de l'orgue, un trio de triptyques: de Widor, ses Trois nouvelles pièces. et de Vierne son Triptyque ainsi qu'une série de trois improvisations transcrites par Maurice Duruflé depuis un enregistrement d'époque.

Bonne écoute!



Tuesday, November 13, 2012

Louis Vierne (1870-1937)

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1060-louis-vierne-1870-1937.html

Pendant la période du Carême, nous avons jeté un coup d’œil sur trois grands organisted Français: Widor, Dupré and Messiaen. Mon billet sur Widor souligna qiue 2012 est le 75e anniversaire de son décès, ignorant complètement l’anniversaire du décès de son émule, Louis Vierne. Le billet d’aujourd’hiui a pour objectif de réparer cette omission.
Widor et Vierne serront les sujets de notre baladodiffusion de vendredi prochain, et ma réflexion et ses illustrations sont – comme ce fut le cas pour Widor, un survol dédié surtout à son œuvre pour l’orgue.
Je partage un trait en commun avec Vierne : nous sommes tous les deux des amblyopes. Atteint d'une cataracte congénitale, il est opéré à l'âge de 6 ans et recouvre un peu de vision, ce qui est toutefois insuffisant pour qu'il puisse suivre des études dans des conditions ordinaires. Il entre donc à l'Institut national des jeunes aveugles. Doué pour la musique, il reçoit une formation en piano, violon, solfège et est remarqué par César Franck qui lui donera des leçons privées en harmonie, et l’encourage à s’inscrire avec lui en orgue au Conservatoire de Paris - où il devient un étudaint à temps plein et l’apprenti de Franck en 1890. Suite au décès de son maître, il continue son apprentissaage sous Widor puis sous Alexandre Guilmant.
En 1990, il remporte un concours et est nommé titulaire des grands orgues de Notre Dame de Paris, un poste qu’il occupera jusquy’à son décès. Le voici dans un court-métrage:


La production musicale de Vierne poiur son instrument est significative – rappelons une Chronique du disque soulignat l’intégrale du Néerlandais Ben Van Oosten. Son style élégant et ses lignes soignées trahissent une adhérance à la forme pure – le legs de son maître Franck – un langage riche en harmonies sans être sentimental ou théâtral. Son œuvre est très représentative de la nouvelle école d’orgue Française (celle encouragée par le facteur Aristide Cavaillé-Coll), et compte six symphonies poiur orgue, un grand nombre d’œuvres sacrées et profanes, et une symphonie (sinfonie) en la mineur, en plus de musiques de chanbre, pour piano et pour voix.
Hormis d’avoir été nommé au clavier d’un des instruments les plus convoités, Vierne a dû com^poser avec sa part de tragédies: l’adultère de son épouse met fin à son mariage, il perdra deux enfants (un à la tuberculose, l’autre durant la Première Guerre Mondiale)m son frère (également durant la PGM), une fracture de la jambe le forcera à adapter l’usage de ses pieds sur son instrument. Tant qu’à son amblyopie, il tentera un bon nombre de procédures, généralement sans succès, passant plusieurs mois sur le careau, en pleine obscurité.
Sa vie prendra fin tragiquement, lors d’un récital public le 2 juin 1937. Il décède alors qu'il se trouve aux claviers de son orgue lors de son 1750e concert à Notre-Dame de Paris juste après avoir interprété sa Stèle pour un Enfant Défunt. Au moment d’exécuter une improvisation, il est frappé d’une embolie cardiaque.
Mes choix
La majorité des illustrations qui suivent survoilent l’ensemble de l’oeuvre de Vierne, avec plusieurs sélections provenant de ses symphonies pour orgue, et une prestation intégrale de son unique symphonie pour orchestre.
PLAYLIST



Louis VIERNE (1870-1937)


Feux Follets, op. 53, no. 4
Peter Bengtson joue l‘orgue virtuel Hauptwerk (réplique de l’orgue Mutin-Cavaillé-Coll (1903) de l'Eglise Notre-Dame de Metz, France)

Clair de Lune, op. 53, no. 5
Prof. Roland Maria Stangier joue l‘orgue virtuel Hauptwerk (réplique de l’orgue Mutin-Cavaillé- Coll (1903) de l'Eglise Notre-Dame de Metz, France)

Final de la Première Symphonie pour Grand Orgue, op. 14
Rob Stefanussen joue l‘orgue virtuel Hauptwerk (réplique de l’orgue Mutin-Cavaillé- Coll (1903) de l'Eglise Notre-Dame de Metz, France)

Allegro de la Symphonie No.2, op. 20
Daniel Roth joue le Grand-Orgue Aristide Cavaillé-Coll (1862) de l’Eglise Saint-Sulpice

Final de la Symphonie No.3, op. 28
Sarah Soularue joue l’orgue Cavaillé-Coll (1890) de l’abbaye Saint-Ouen de Rouen

Carillon de Westminster, op. 54, no.6
Olivier Latry joue les grands orgues du Művészetek Palotája de Budapest

Arabesque, op. 31, no. 15
Marie Andree Morisset Balier joue l’orgue Cavaillé-Coll (1890) de l’abbaye Saint-Ouen de Rouen

Élégie, op. 31, no. 22
Dragan Trajer joue l‘orgue virtuel Hauptwerk (réplique de l’orgue Mutin-Cavaillé- Coll (1903) de l'Eglise Notre-Dame de Metz, France)

Sinfonie en la mineur, op. 24
Orchestre Philharmonique de Liège sous Pierre Bartholomée

Friday, November 9, 2012

Montage # 79 - In Memoriam: George Gershwin


As of December 14, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 14 décembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/InMemoriamGeorgeGershwin



pcast079- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


This November we look at composers and artists who left us. In particular we will be remembering a quartet of composers who left us in 1937 – 75 years ago.


George Gershwin left us on July 11, 1937, two months shy of his 40th birthday. One can ionly speculate as to what great things Gershwin could have done had he lived 40 more years. He’d only spent a few years working in Hollywood, and had already one major opera under his belt. There probably would have been more films, possibly more music for the concert hall or the opera house…
The bulk of Gershwin’s output was for the theatre: well over 15 musicals, and hundreds of songs. This is where we will spend most of today’;s montage, exploring the many, many orchestral and jazz adaptatiuons of many of these songs.

Earl Wild’s “Gershwin Etudes”
Our montage begins with a selection from Earl Wild’s seven  Virtuoso Etudes on Gershwin Songs. Many of the songs Wild selected are well-known, and can be thought of as simple ditties, yet he managed to distill an unsuspected sense of panache out of these tunes. And, of course, Wild is such a great pianist, that the works flow and stand-up to the greatest romanitic works of the 19th century.

Here is the complete set,  as performed by the pianist-arranger:

Played straight, or jazzed up
It doesn’t matter if you play them “straight” (listen to Kostelanetz striking up the band) or let the great jazz masters render them their way (Charlie Parker, Dick Hyman, Bennyu Goodman…) Gershwin’s timeless tunes shine whether under the jazz piano, saxophone or clarinet.
Porgy and Bess
It is a shame that Gershwin (not unlike Bizet, for instance) never lived to see how his great opera went from an apparent fiasco to being viewed as the single-greatest American opera. Again, I propose we explore excertpts from Porgy adapted for orchestra, for jazz ensembles and “straight up” from operatic and popular voices.
The Classical Gershwin
Last year, I programmed An American in Paris, and have programmed here a short excerpt adapted by trumpeter Harry James. But I also included a pair of works featuring Gershwin himself at the piano.
His three preludes for piano (first performed by Gershwin at the Roosevelt Hotel in New York City) were captured on a 78 rpm recording with Gershwin himself. I embedded the complete set to the French commentary.
Gershwin cut his fair share of piano rolls. Over the course of about ten years, he made 140 player piano rolls for the Standard Music Roll Company, the Aeolian Company, and the Welte-Mignon Company. In keeping with the roll companies’ desire to promote a large number of artists, Gershwin also sometimes recorded under three different pseudonyms! (More on Gershwin piano rolls at http://www.richard-dowling.com/GershwinRollsNotes)
One such roll from 1925 was used in a curiuous experiment by Michael Tilson Thomas early in his recording career, leading the “Columbia Jazz Band” in a very brisk performance of Rhapsody in Blue with a Gershwin piano roll acting as soloist. The work is clocked in a back-breaking 13 ½ minutes (for a works that usually requires 18…). Rest assured, Mr. Gershwin plays all the notes!

I think you will love this music too.
====================================================================
Commentaire français
Nous continuons notre regard sur les grands disparus de 1937 avec un hommage au compositeur Américain George Gershwin (décédé le 11 juillet 1937), deux mois à peine avant son 40e anniversaire de naissance.
On ne peut que spéculer à savoir ce que M. Gershwin aurait fait s’il aurait vécu un autre 40 ans… Les dernières ann.ées de sa vie furent investis dans un projet d’envergure (son grand opéra Porgy and Bess) et des collaborations hollywoodiennes avec son frère Ira. On auraoit pu s’attendre, sans doute, à d’autres musiques de film, et sans doute d’autres aventures ,musicales pour la salle de concert ou même la scène.

La vaste majorité de la production Gershwinienne se trouve dans le domaine de la chanson, et plus spécifiquement la tradition de la comédie musicale (il en signera plus d’une quinzaine). La plupart de mes sélections cette semaine sont des adaptations instrumentales de ses chansons.
Earl Wild et ses études
Le montage commence avec une poignée de sélections parmi les sept études “de virtuosité” que le pianiste et arrangeur Earl wild créa à paritr de sept chansons de Gerhwin.
Il serait facile de dire que les chansons populaires de Gershwin sont des chansonnettes, des tubes dans le sens le plus commercial du terme – mais ce seraiot nier leur subtilité et leurs riches harmonies, qui forment le carburant qui alimente ces études de virtuosité. L’intégrale de l’ensemble est intégré au commentaire anglkais ci-hait.
Des chansons, telles quelles ou à la mode
Peu importe si on attaque les chansons de Gershwin sans faôn (comme MM. Gould et Kostelanetz) ou si on laisse l’âme des grands jazzmen (Parker, Hyman et Goodman) ré-inventer ces grands standards, le résultat reste tout à  fait satisfaisant!
Porgy and Bess
Georges Bizet n’a que comme dernier souvenir l’échec de Carmen – et la même chose s’applique à Gershwin eyt son grand opéra. Depuis bientôt 50 ans (grâce à la version cinématograophiqye de M. Preminger et la direction musicale d’un jeune Andre Previn), Porgy est considéré comme la plus granmde œuvre de son genre à avoir vu le jour depuis la plume d’un compositeur né en Amérique. En plus d’extraits dirigés par M. Previn, on entend aujourd’hui des adaptations signées Miles Daviis et Oscar Peterson de certains des arias les plus connus.
Le Gershwin “classique”
L'an dernier, j’ai monté An American in Paris, et j’ai programmé aujourd’hui une adaptation d’extraits de ce poème symphonique par le trompettiste Harry James. En plus,je vous invite à entendre Gershwin jouer Gershwin…
Gershwin était un pianiste réputé, créant lui-même ses préludes pour piano lors d’un récital à l’hôtel Roosevelt de New-York. En 1928, il signe un enregistrement pour la maison Columbia:


En plus d’enregistrements en studio, Gershwin signera un bon nombre de prestations pour des facteurs de rouleaux pour piano mécanique. Je vous propose d’ailleurs de lire un article quei discute du sujet en profondeur (en anglais, http://www.richard-dowling.com/GershwinRollsNotes)
Un de ces rouleaux, qui date de 1925, fut l’objet d’une expérience sur disque de la part de Michael Tilson Thomas (comme Previn, en début de carrière). Tilson-Thomas dirige un ensemble de pigistes (“Columbia Jazz Band”) dans une performance de la célèbre Rhapsody in Blue avec le rouleau frappé par Gershwin agissant comme soliste. A noter le temps d’exécution de 13 minutes et quelques, comparativement aux 18 minutes habituelles – M. Gershwin joue toutes les noites, je peux vous l’affirmer. Quel train d’enfer!

Bonne écoute!

Tuesday, November 6, 2012

Bob Kerr: mélomane, collectionneur, commentateur radiophonique

In English : http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1057-remembering-bob-kerr.html
Au Canada, on parle souvent de la théorie des deux solitudes, c'est-à-dire le mariage parfois tendu entre deux cultures fondatrices, une anglaise et l’autre française. Ce modèle perd des plumes de nos jours avec l’émergence de communautés ethmuiques d’un océan à l’autre, qui déplacent l’une ou l’autre des soi-disant solitudes dans certaines régions de notre grand pays. Toutefois, depuis son inceprion il y a plus de 75 ans, la société Radio-Canada maintient deux solitudes, ou deux voix distinbctes – l’une en français, et l’autre en anglais.
Le diffuseur public a donmc une copie-conforme en anglais et en fgrançais de son service télévisuel, son service de nouvelles, ses chaînes spécialisées et, bien sûr, son service radiophonique qui aujourd’hui déborde sur  la toile. Pendant mes années formatrices (si vous me permettez l’expression), et en particulier durant mes années du bac, j’étais un auditeur assidû du FM de la CBC (et non du FM de Radio-Canada). Les deux chaînes avaient une programmation à peu près identique, axée sur la musique classique, le jazz et certains genres musicaux hétérogènes, mais la CBC offrait à mon avis une programmation plus équilibrée. Les temps ont changé depuis lors, et les deux chaînes se sont transformées; l’une est maintenant « Espace Musique », avec un cachet musical encore plus hétérogène, l’autre est devenu « Radio Two » (ou la deuxième chaîne) moins axée sur le classique.
Je me passerai de commenter sur la radio «classique» d’aujourd’hui, et vais plutôt me lancer dans un exercice de nostalgie, qui implique le sujet de mon billet.

Bob Kerr est le porte étendard de la radio classique anglo-canadienne. Pendant près de 50 ans, M. Kerr a convié ses auditeurs à le joindre dans ses auditions musicales, deux heures chaque jour de semaine, la majorité provenant des sudios de la CBC à Vancouver.
C’est à l’insistance d’une amie qui croyait qu’il avait une voix digne de la radio que Kerr  se pointe à la station de radio CFCN à Calgary, où en 1947 il anime une émission de musique classique légère Afternoon Concert. Ensuite, il change le format de son émission, passant d’une programmation rigide et scriptée au format improvisé du disc-jockey, du jamais vu au Canada pour la musique classique, intercalant ses auditions de commenhtaires, d’entrevues avec des musiciens de passage, etc.
Au milieu des années 40, le diffuseur public n’avait pas pignon sur rue à Callgary (seulement à Edemonton, quelques 300 km au nord) et l’émission de Kerr se voulait la seule vitrine classique de la région qui, de plus, est considérée le bastion de la musique Country. En 106-, Kerr est sollicité par la radio d’État, et déménage ses pénates à Vancouver et y animera son émission Off the Record (un calembour anglais qui signifie et conversation en privé et extraits du dique). Cette émission fut proposée localement jusqu’en 1973, où elle joint la grille-horaire nationalem jusqu’à la retraite de son animateur en 1996.
Collectionaeur avide, sa collection occupait deux chambres et une partie du hall d’enbtré.e de son domicile! Depluis cette collection, Kerr planifiat ses sélections pour son émission quotidienne. Ses goûts musicaux touchant le spectre complet de la musique de concert, avec une affection particuliuère pour des œuvres obscures (comme le ballet Le Corsaire d’Adolphe Adam). Il pouvait programmer une symnphonie de Mahler, suivie de musique brésilienne pour guitare. Les jeudis étaient dédiés excliusivement à l’orgue (Bach, Buxtehude, Vierne, Widor, …), et le vendredi au ballet.
Les indicatifs musicaux de Kerr – le bergamasque des airs de danses anciennes de Respighi, et le canon de Pachelbel en terminant, Paillard étant sa version de prédilection.
Kerr nous quitta en 2003 à l’âge de 84 ans.
Ma playlist se veut un hommage à Kerr, assorti de ses indicatifs d’ouverture et de clôture, uine symphonie complète et une grande œuvre pour oirgue.

Bonne écoute!

PLAYLIST

Ottorino RESPIGHI (1879-1936)
Quatrième mouvement (Bergamasca) extrait de Antiche Danze Ed Arie Per Luito, Suite no.2, P.138
(Artistes non-identifiés)

William WALTON (1902-1983)
Symphony No.1 in B-Flat Minor (1931-35)
Sir Hamilton Harty dirige le London Symphony Orchestra

Jehan Ariste ALAIN (1911-1940)
Trois danses, AWV119
Christophe Mantoux sur l’orgue Cavaille-Coll de Saint-Ouen

Johann PACHELBEL (1653-1706)
Canon extrait de Canon et Gigue en ré majeur, T.337
Orchestre de chambre Jean-François Paillard

Playlist URL:
http://www.youtube.com/playlist?list=PLD08625221B28A326