http://www.archive.org/details/BeethovenAndSchnberg
================================================================
English Commentary – le commentaire français suit
This week’s montage is as much about the composers featured (Beethoven and Schönberg) as it is about our soloist: Glenn Gould.
As I mentioned in my Year in Review teasers for 2012, this year is a double anniversary: Gould’s 80th birthday as well as the 30th anniversary of his passoing. Throughout the year, I intend to have a few montages and Tuesday Blogs featuring Gould, as well as introducing an “Info” page that I will update regularly as our quick-links tresource for the material featured across all my platforms – some of them date back to June last year!
According to CBC radio commentator Rick Philips, a typical early piano recital by Gould often began with music by Orlando Gibbons or William Byrd before moving on to Bach and maybe Beethoven, wrapping up with the Second Viennese School. Let’s follow the model, shall we... Here, to start off, some Gibbons:
The remainder of the montage presents selections from the CBC Records compilation “The Young Maverick”, which celebrates Gould’s very early and ground-breaking CBC performances – a recording I reviewed last year in my Chronique du Disque in October.
.
.
Little differences abound between these radio broadcasts and the studio recordings that followed, sometimes by more than a decade. Typically, Gould was more scintillating, more impetuous, less reflective in these broadcast performance than in studio settings, and it shows (take a peek in the French commentary to hear what I mean..). Andantes are generally quicker here than in their studio counterparts, whereas allegros and prestos are about the same, though little touches which he added later, or sometimes removed, add a whiff of interest.
The two concertos I chose (Beethoven’s third and Schönberg`s) are both featuring incarnations of the CBC Radio orchestra. At one point, the CBC had four orchestras across the country: Montreal, Toronto, Winnipeg and Vancouver. A few years ago, the only CBC orchestra left (in fact, the only full-time radio orchestra in North-America) was the Vancouver-based orchestra. I don’t know the conductor for the Beethoven - a Dr. Unger, likely on faculty at the Royal Conservatory of Music - but Jean-Marie Beaudet was long associated with the CBC Montreal orchestra (and was the conductor for the recording I featured of Mathieu’s third concerto in my Tuesday blog a couole of weeks back.)
The two concertos I chose (Beethoven’s third and Schönberg`s) are both featuring incarnations of the CBC Radio orchestra. At one point, the CBC had four orchestras across the country: Montreal, Toronto, Winnipeg and Vancouver. A few years ago, the only CBC orchestra left (in fact, the only full-time radio orchestra in North-America) was the Vancouver-based orchestra. I don’t know the conductor for the Beethoven - a Dr. Unger, likely on faculty at the Royal Conservatory of Music - but Jean-Marie Beaudet was long associated with the CBC Montreal orchestra (and was the conductor for the recording I featured of Mathieu’s third concerto in my Tuesday blog a couole of weeks back.)
Acting as bookends, two solo piano works by Beethoven and Schonberg: one of the many Beethoven sonatas, and Schönberg’s keyboard suite.
I think you will love this music too!
I think you will love this music too!
================================================================
Commentaire français
Notre montage de cette semaine met en vedette à parts égales nos compositeurs (Beethoven et Schönberg) et notre soliste: Glenn Gould.
Comme je l'ai mentionné dans mon billet "Rrétrospective 2011", 2012 sera une année anniversairre à double consonnance pour M. Gould: son 80ie anniversaire de naissance et le 30ie anniversaire de son décès. Je compte donc dédier quelques montages et des billets de la série du mardi à l'oeuvre du pianiste, et créerai une page "info" pour rassembler les hyperliens pertinents parmi mes plateformes.
On sait que Gould cessa de donner des récitals publics en 1964, mais que savons-nous d'un programme typique d'iun récital Gould? Eh bien, M. Goiuld avait une affection particulière pour la musique des compositeurs baroques/médiévaux Orlando Gibbons et William Byrd. Il ouvrait souvent ses concerts avec des sélections de ces compositeurs, avant de s'attaquer à Bach ou Beethoven, et terminer le tout avec de la musique contemporaine, sans doute de la deuxième école Viennoise (Berg, Webern ou Schönberg). Notre montage d'aujourd'hui est donc bien en place, et particulièrement avec l'ajoût (intégré au commentaire anglais ci-haut) de pièces de Gibbons.
Les sélections primées dans notre baladodiffusion d'aujourd'hui sont des extraits de la compilation sur les disques CBC intitulée "The Young Maverick" (trad. libre "le jeune loup") qui fut discutée en octobre dernier dans notre Chroinique du Disque.
Je crois que je ne surprendrai personne en observant que Gould avait ses moments disons... excentriques. Ces excentricités avaient à faire avec son comportenet et sa posture particulière au piano, et également aux excès de dynamique que Gould amait bien explorer l'esprit de l'interprétation dans sa plus pure tradition. Les prestations radiophoniques croquées par la CBC au cours des années 50 étaient des prestations beaucoup plus spontanées, plus "traditionnelles" si on veut, et moins vouées à l'excès. A titre d'exemple, permettez vous d'écouter le mouvement lent du troisième concerto de Beethoven de notre montage, et comparez-le au même mouvement mais en studio pour Columbia (en collaboration avec Leonard Bernstein):
On sait que Gould cessa de donner des récitals publics en 1964, mais que savons-nous d'un programme typique d'iun récital Gould? Eh bien, M. Goiuld avait une affection particulière pour la musique des compositeurs baroques/médiévaux Orlando Gibbons et William Byrd. Il ouvrait souvent ses concerts avec des sélections de ces compositeurs, avant de s'attaquer à Bach ou Beethoven, et terminer le tout avec de la musique contemporaine, sans doute de la deuxième école Viennoise (Berg, Webern ou Schönberg). Notre montage d'aujourd'hui est donc bien en place, et particulièrement avec l'ajoût (intégré au commentaire anglais ci-haut) de pièces de Gibbons.
Les sélections primées dans notre baladodiffusion d'aujourd'hui sont des extraits de la compilation sur les disques CBC intitulée "The Young Maverick" (trad. libre "le jeune loup") qui fut discutée en octobre dernier dans notre Chroinique du Disque.
Je crois que je ne surprendrai personne en observant que Gould avait ses moments disons... excentriques. Ces excentricités avaient à faire avec son comportenet et sa posture particulière au piano, et également aux excès de dynamique que Gould amait bien explorer l'esprit de l'interprétation dans sa plus pure tradition. Les prestations radiophoniques croquées par la CBC au cours des années 50 étaient des prestations beaucoup plus spontanées, plus "traditionnelles" si on veut, et moins vouées à l'excès. A titre d'exemple, permettez vous d'écouter le mouvement lent du troisième concerto de Beethoven de notre montage, et comparez-le au même mouvement mais en studio pour Columbia (en collaboration avec Leonard Bernstein):
Les deux concerti choisis cette semaine présentent Gould accompagné par l'orchestre de la CBC (souvent appelé l'orchestre de Radio-Canada dans les émissions et publications en français de l'époque). Il faut rappeler que la CBC (et pat surcroit, la SRC) avaient quatre orchestres-maison étalés d'un océan à l'autre entre les années 30-40 et ce jusqu'à tout récemment. Les orchestres étaient établis à Toronto, Montréal, Winnipeg et Vancouver - l'orchestre de Vancouver ayant été le dernier orchestre maintenu par le radiodiffuseur, faisant de lui le dernier orchestre de radiodiffusion en Amérique du Nord. Ces orchestres avaient des chefs attitrés: John Avison à Vancouver, Eric WIld à Winnipeg, Jean Deslauriers à Montréal et un ensemble de chefs itinérants, dont Jean-Marie Beaudet (entendu ici pour le Schönberg et dans le Concerto Romantique d'André Mathieu tout récemment dans nos pages) et Geoffrey Waddington. Le chef pour le Beethoven - le Dr. Heinz Unger, était sans doute un membre du personnel enseignant du Royal Conservatory of Music de Toronto, institution étroitement reliée durant les années 40 et 50 avec la CBC et la Canadian Opera Company. Pour mettre un terme à ce petit écart, rappelons parmi les successeurs de John Avison à Vancouver il y eut un court séjour d'un jeune John Elliot Gardiner, et une longue association (et une série de disques) avec le chef canadien Mario Bernardi et finamlement le chef et trromboniste montréaliais Alain Trudel.
En complément de programme, Gould joue seul une sonate de Beethoven et la suite pour clavier de Schönberg.
Bonne écoute!
Bonne écoute!
No comments:
Post a Comment