NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
- Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
- Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Années de pèlerinage est un recueil de trois « livres » de pièces pour piano, largement inspirées des voyages de Liszt en Suisse et en Italie. Dans le cadre d’une intégrale Liszt réalisée pour le label Chandos, le pianiste Montréalais Louis Lortie a enregistré ce recueil, et le résultat est très satisfaisant – en particulier la sonate Après une lecture du (sic) Dante. A pour la QS, A pour l’IG.
Elliott Carter sera au rendez-vous vendredi dans notre hommage aux disparus de 2012 – il nous a quitté au début de novembre. Suite à ce décès, et en préparation pour le montage de vendredi, j’ai acquis ce disque d’il y a une dizaine d’années réalisé par le Nouvel Ensemble Moderne (un des deux ensembles contemporains majeurs à Montréal) dirigé par Lorraine Vaillancourt. Les pièces qui forment ce disque sont des compositions qui dantenmt de la fin des années 80 allant jusqu’au moment de l’enregistrement – qui se m.rita un Prix Opus en 2002. Je retiens ici une performance éloquante du concerto pour clarinette du compositeur. Avant-Garde, mais accessible à tous. A pour la QS, A pour l’IG.
D'Indy - Saint-Saëns - Chausson
[eMusic]
[eMusic]
Ernest Ansermet, décédé il y a plus de 40 ans, était un grand maître du répertoire français pour orchestre, et “son” orchestre de la Suisse Romande (sous Jordan et ici sous Janikowski) continue d’avoir une sonorité bien affûtée pour ce répertoire. L’ensemble de ce disque présente la grande symphonie (pour piano et orchestre) sur des airs montagnards français de Vincent d’Indy, la deuxième symphonie (négligée) de Saint-Saens et une jolie esquisse pour orchestre d’Ernest Chausson. A pour la QS, A- pour l’IG.
La Rondine n’est généralement pas considérée comme une grande oeuvre Puccinienne – que ce soit par le public ou le compositeur lui-même… Ce qu’on retient de cet opéra est qu’il ne s’agît pas d’un drame lyrique, mais plutôt d’une opérette dans le style de Léhar. La version considérée ici est d’un chef réputé pour Puccini (Francesco Molinari-Pradelli) dans une performance au Théatre de Bologne. La qualité audio de cet enregistrement est déplorable – la prise de son place les chanteurs souvent loin du micro, et l’auditoire semble mieux capté parfois que l’action sur scène. Une déception. D pour la QS, et une abstention pour l’IG.
Bach (Wendy Carlos) - Switched-On Classical Boxed Set [4 CDs]
[Torrent]
[Torrent]
Wendy (pour certains d’entre nous, Walter) Carlos est une pionnière de la musique électronique, ayant formé son studio d’enregistrement vers la fin des années 60, collaborant étroitement avec le Dr. Robert Moog afin d’explorer le potentiel de son synthétiseur, et faisant les premiers essais de son mode plus tactile. On retient les contributions de Carlos pour le film l’Orange Mécanique de Kubrick, et une série de disques (repris dans ce coffret) dédiés à la ré-invention de la musique de Jean-Sébastien Bach et autres compositeurs baroques. Avec le recul, ce qui étonne de ces enregistrements est l’usage à outrance de techniques de sur-enregistrement qui sont plutôt archaïques aujourd’hui dans l’ère numérique. Il reste que l’aspect novateur et aventurier de ces enregistrements sont nullement démodés même si les techniques de studios utlisées (et narrées par l’artiste) sont désuètes. Un agréable voyage dans le temps, un espèce de retour vers le futur… A- pour la QS, A- pour l’IG.
No comments:
Post a Comment