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pcast126- Playlist
===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit
This week’s
contribution to “Back to Bach” is a look at a veritable cottage industry: transcribing
and arranging the works of Johann Sebastian Bach. As I eluded to in last week;s
post, Bach is – in my words – an “eco-friendly” composer, one who himself
re-used, recycled and recast many of his works and of those of his
contemporaries.
Last week, we took a peek at a pair of “reconstructions” of concertos by Bach where the
original solo instruments were changed. In this week’s montage, I propose an
“organ concerto” by Bach – in this case, not a concerto for organ and orchestra
but a concerto for solo organ – which reuses one of Vivaldi’s L'Estro Armonico
concertos for violin.
If Bach
does it, then why not others? Many composers and arrangers throughout the
years have taken a second look at some of Bach’s works, and cast them under new
light. The montage provides many settings – for small groups of players and for
full orchestra. Some of these artists have graced these pages in past
montages (Leopold Stokowski, Akio Yashiro, and even Wedny Carlos). A few words
therefore for some of the other artists featured today.
Speaking
oif cottage industries, pianist Jacques Loussier recorded several albums with a
jazz trio he baptized the “Play Bach Trio”, adapting manty of Bach’s keyboard
works (and even some organ works) for that unique 20th century
combination. If you listen closely, other than the odd embellishment, Loussier
plays these works “straight up”. His technique reminds me a lot of Glenn
Gould’s insofar as precision is concerned. The other members of the trio
play along, providing more than just jazz support. Sometimes, the bass player
gets toi carry the load. These are quite addictive!
Widor’s
great work Bach’s Memento is one organist’s tribute to Bach’s quintessential
favourites. Widor doesn’t merely copy “Sleeper’s Awake”, he brings it to the Cavaille-Coll
French Organ renaissance movement.
Many of
Bach’s solo violin sonatas and partitas are found played by violists, and the
rich texture of the violin’s first cousin gives these works added relief and
dimension. The partita for solo flute is presented today in that vein. To
compare, here is a performance of the partita as Bach intended it (URL, ISGM).
We all
remember the opening of Disnety’s original 1940 Fantasia, with Stokowski
conducting his own arrangement of the Toccata and Fugue in D Minor. Well,
here’s a twist for you. This montage presents an arrangement of the work by –
apparently – a Ruissian composer by the name of Paul Klenovsky. As it turns out, Tovariuch Klenovsky is merely a nom de plume for conductor and arranger Sir Henry Wood, and his
arrangekent – at times more ominous that Stoklowski’s – predates it by almost
30 years!
Also
featured, adaptations by Lucien Caillet and guitarist Liona Boyd.
I Thunk you will love this music too.
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Commentaire français
Lors de mon intervention de vendredi dernier, j’ai
entr’ouverte la porte nous amenant au chapitre « Back to Bach » de
cette semaine.
S’il existe une petite inductrice artisanale en ce qui
concerne les arrangements et les adaptations d’œuvres d’autres compositeurs,
l’œuvre de Jean-Sébastien Bach est sans doute son moteur principal. Les compositeurs
romantiques et modernes surtout – Elgar et Mahler sont un grand
exemple – ont exploité à satiété la musique pour clavier, pour orgue ou pour
petits ensembles de Bach, les ré-inventant selon la mode du jour. Puisque Bach
lui-même ne s’est pas gêné dans la ré-invention de ses propres œuvres, pourquoi
donc s’en priver?
Le montage d’aujourd’hui propose donc Bach à la sauce Stokowski,
Caillet et Sir Henry Wood (pour grand orchestre), aiunsi que
d’autres adaptations notoires pour lesquelles j’offrirai une courte
introduction.
Deux des adaptations proposées aujourd’hui sont des
adaptations qui sortent de l’ordinaire(si vous me permettez de le dire ainsi).
Lors de mes perspectives Brandebourgeoises de l’an dernier (billets qui feront Quinze
que j’en pense dans quelques jours sous la forme de sélections souvenir),
j’ai longuement discuté de Wendy Carlos et son adaptation électronique
de l’œuvre de Bach. Ms. Carlos nous offre les extraits usités du cahier d’Anna
Magdelena Bach (orchestrés par Thomas Frost dont l’arrangement a sans doute
influencé l’artiste).
Le pianiste Jacques Loussier (qui suit une formation
de pianiste sérieux sous Yves Nat) a endisqué un bon nombre d’albums avec ses
compères du trio « Play Bach », offrant un regard jazz aux œuvres de
Bach. Ce que je trouve très intéressant ici est le jeu soigné du pianiste (dont
l’exactitude quasi-chirurgicale me rappelle Gould) qui propose Bach « tel
quel », avec peu d’écarts mais soutenu par la « baseline » jazz.
Dans le prélude et fugue du Clavier Bien Tempéré retenu, la contrebasse entame
la fugue dans la plus pure tradition jazz! Je ne me lasse jamais d’entendre
Loussier et ses complices proposer Bach de la sorte!
Widor composera son hommage à Bach (Bach’s Memento)
dans la plus pure tradition d’un artiste qui exploite un instrument moderne (un
peu comme Carlos le fera une cinquantaine d’années plus tard) et propose un
regard rafraîchissant à de la musique fort connue. Comparez son Wachet Auf
revu à celui de Marie-Claire Alain dans notre montage #2 – quel beau réveil!
Lors de mon intervention de mardi, j’ai proposé la partita
pour flûte seule, et la revoici, mais cette fois jouée à l’alto. Il est
maintenant fort commun d’entendre les sonates et partitas destinées pour le
violon jouées à l’alto, et la tssiture plus grave de l’instrument semble
rehausser la lecture.
En plus de quelques autres adaptations intimes, j’ai ajouté
un choix de bon aloi – Bach qui adapte la musique d’un autre compositeur. Ici,
c’est un des concerti pour violon de L’Estro Armonico, repris à l’orgue.
Bonne écoute!
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