Le mois dernier,, nous avons considéré un opéra de Giuseppe Verdi, en raison du bi-centenaire de sa naissance en 2013. Un autre compositeur partage cet imposrtant jalon avec Verdi, et c'est Richard Wagner.
Wagner est un des compositeurs germaniques incontournables - il est sans doute également vénéré et détesté. Un compositeur génial, mais également un individu qui a ses défauts ce qui a tendance à teinter son oeuvre.
On associe une chose avec l'oeuvre de Wagner - et c'est l'aspect gigantesque de ses opéras, leur longueur marathonienne et l'aspect mythologique qu'ils rendent sur scène. On n'a qu'à penser à la Tétralogie du Ring et son regard sur les déités et les mortels, un thème que Wagner exploite à satiété dans la plupart de ses opéras.
Longs ces opéras, oui, mais il faut également dire "longs, mais sans longueurs". Wagner capte l'imagination, et tisse une tapisserie sonore envoûtante. Son usage de leitmotivs (qui influenceront tant de compositeurs, dont Franz Liszt) est probablement une de ses contributions les plus remarquables, et une stratégie utilisée non seulement à l'opéra, mais pour les musiques de film allant de Korngold à John Williams.
Ce billet étnt destiné autant qux opéraphiles aguerris qu'aux nouveaux initiés, le choix d'un opéra Wagnérien pour le billet d'aujourd'hui a exigé mûre réflexion. Je voilais choisir (en termes relatifs) quelque chose de léger, et quelque chose qui exige un peu moins d'investissement intellectuel, et j'ai donc misé sur Les maîtres-chanteurs de Nuremberg - son seul opéra comique (versus dramatique), sis à un endroit et une époque bien définis (donc, pas d'artifices mythologiques). Wagner, comme c'est généralement le cas, compose et la muisique, et le livret.
Justement car plutôt accessible, Die Meistersinger a connu sa cote d'amour avec le public dès sa création en 1868. Fait à noter, Wagner utilise certains stéréotypes dans le développement de ses personnages, et le stéréotype "juif" présenté ici n'est pas forcémanr flatteur. Je vous laisse cette observation à titre d'avertissement...
LA PERFORMANCE
Notre performance d'aujourd'hui serait bien en place dans le cadre de Jadis sur Internet, ayant été téléchargée depuis le site vétuste Public Domain Classic. Il s'agît de la première version "intégrale" de l'opéra disponible sur disque, datant des années 1950.
Dans l'ensemble, la qualité sonore de l'enregistrement (avec retapage numérique, je présume) est dans l'ensemble fort acceptable - hormis quelques moments de prise de son discutables et des coupures en salle de montage (par exemple, à la toute fin du prélude au premier acte). Le chef, Hans Knappertsbusch (1888 –1965) est un bon exemple d'un chef autoritaire d'une certaine génération, mais sa direction fluide et sa vision globale respectent les intentions du compoositeur, et les chanteurs sont excellents.
Richard WAGNER (1813-1883)
Die Meistersinger von Nürnberg, WWV 96
opera en trois actes, livret en Allemand du compositeur
DISTRIBUTION PRINCIPALE
Sachs - Paul Schöffler
Walter - Günther Treptow
Beckmesser - Karl Dönch
David - Anton Dermota
Eva - Hilde Gueden
Magdalena - Else Schürhoff
Wiener Philharmoniker et choeurs du Wiener Staatsoper sous Hans Knappertsbusch
Studio - Janvier 1951
Argument - http://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Meistersinger_von_N%C3%BCrnberg#Argument
Livret - http://www.rwagner.net/libretti/meis...-meisters.html
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