https://archive.org/details/Pcast125
===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit
This week’s
montage is the first of a set of four back- to back to back - to Bach
montages, featuring the works of the Grand Daddy of Baroque Music. We launched
the month-long Bach fest with the Tuesday Blog rerun of my two-part series onthe Brandenburg concertos, and this week’s montage and podcast, looks at a more
traditional concerto, featuring a solo instrument backed up by an orchestra.
It is
interesting to compare Johann Sebastian Bach’s work catalog to, say,
that of his contemporary Antonio Vivaldi. Both offer their fair share of
sacred vs. secular works, but Bach’s secular catalog focuses mostly on works
for a solo instrument - organ, double or single harpsichord, and string
instruments. The catalogue – all things considered – offers only a modest set of
works for orchestra (BWV 1041 to 1071), whereas the bulk of Vivaldi’s output is
dedicated to concertos, and the overwhelming majority of them are for
string instruments, and most prominently the violin.
Bach’s
violin concertos are quite few – there are the three recognized concertos (BWV
1041, 1042 and 1043), a “triple concerto” (for violin, flute and harpsichord),
and a host of reconstructed or fragmentary works. Our montage dips into both
the “straight up” and the “reconstructed” concertos.
The main
portion of the montage features a “cover to cover” performance by the Belgian
early music ensemble La Petite Bande from 1982, with its leader Sigiswald
Kuijken as soloist. Contemporary reviews of this 30-year old performance single
the disc out as probably one of the best complete set – and I whole-heatedly
agree.
To complete
the montage, I retained two “reconstructed” concertos. As we discussed in a past post, Bach made it a habit to reuse, recycle and re-cast his works
for different settings. There are in my personal collection three
different settings of what the BWV catalogue considers to be Bach’s first
keyboard concerto (his BWV 1052). We have settings for keyboard, for mandolin
and this “reconstruction” for violin. In these morphed concertos (be they
attributed to Bach himself or other composers), the recast solo instrument
rarely feels out of place, and the violin reconstruction shows off the first
movement in particular in a more favourable light than the keyboard version.
We are more
familiar with the “reconstructed” BWV 1060 violin and oboe concerto than we are
with its “official” setting – that for two keyboards. There again, the change
in solo instrument texture fits better the mood at times (the slow movement in
this case) than the original.
I think you will love this music too.
=====================================================================
Commentaire français
Nos propos du mois d’octobre mettent en évidence l’œuvre du
Grand Maître baroque Jean-Sébastien Bach, dans une série que j’appelle
« Back to Bach » - un jeu de mots anglais qui peut se traduire
« de retour à Bach » ou « un après l’autre ». Ainsi donc,
pour quatre vendredis consécutifs, je vous offre des réflexions et des montages
Bach coup sur coup.
Pour le premier volet de cette série, je voulais me
concentrer sur l’œuvre concertante de Bach, et plus spécifiquement sur ses
concerti pour violon. Si on compare le catalogue Bach au catalogue Vivaldi,
par exemple, on remarque la quantité industrielle de concerti pour instrument
solo et cordes de l’Abbé Rouquin – et plus spécialement piour violon solo et
cordes, qui dépassent aisément la centaine), comparativement à la quantité
modeste de concerti de Bach (qu’on retrouve entre les BWV 1047 et 1071. Cette
tranche d’une trentaine d’œuvres cataloguées inclut les six Brandebourgeois et les
quatre suites, en plus des concerti pour clavier et pour violon.
Traditionnellement, on attribue trois principaux concerti
pour violon à Bach (les BWV 1041, 1042 et 1043 – le dernier pour deux violons).
Mais il y en a d’autres, qui se trouvent sous la rubrique « concerto
reconstruit » ou même « concerto adapté », suivant la formule« écologique » rendue célèbre par le compositeur. Notre
montage pige donc dans les deux campsé
La première partie du montage est une version intégrale du
disque d’il y a une trentaine d’années émis sur l’étiquette EMI des trois
concerti ci-haut mentionnés, interprétés suivant le modèle
« authentique » par La petite bande sous Sigiswald Kuijken qui agît
ici comme chef et soliste. Un enregistrement qui date des premiers ébats
commerciaux du numérique, la performance reçut les éloges du public et de la
critique lors de son lancement, et survit fort bien trois décennies plus tard.
Le rythme et la respiration des performances suit tout à fait le mode
authentique (ou HIP, en anglais) sans se vouloir etre un exercice prétentieux.
En complément de programme, deux concerti qui trouvent leur
place « officielle » parmi les concerti pour clavier de Bach (le BWV
1052 et le 1060 pour deux claviers), reconstruits (donc, probablement conçus
par Bach et reconstitués à partir de manuscrits) pour violon et violon et
hautbois, respectivement.
Ce qui est fort intéressant à propos de ces reconstructions
(et ceci est particulièrement vrai du 1060), est que leur texture change
complètement suite au changement d’instrument solo. Le premier mouvement du
1052 semble mieux servi par le violon alors que le deuxième mouvement par
comparaison est sûrement mieux servi par le clavier, étant un bel exemple d’un
adagio rêveur, modèle exploité à satiété dans les concerti de tant de
compositeurs romantiques.
La combinaison violon et hautbois est probablement la
formule maintenant plus usuelle pour le 1060, au point où l’audition de la
version pour deux claviers sonne faux… Du moins, à mes oreilles.
Bonne écoute!
No comments:
Post a Comment