https://archive.org/details/Pcast115
===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit
Out second installment of the Rachmaninov festival takes a close look at a dark chapter in the composer’s career, one that was tainted with a self-doubt so profound that it affected his ability to compose.
Hard to imagine the composer of the brooding and powerful prelude that opens the montage would soon enough manifest such feelings!
"If there were a Conservatory in Hell," wrote César Cui, "Rachmaninov would certainly gain first prize for his symphony, so devilish are the discords he has dished up before us."
When one listens to the First Symphony witn 21st century ears, it is hard to imagine what the fuss was about. Though far from the composer's best work—he was but 23, and in the earliest stages of his career, at the time of its composition—the Symphony is far from the unqualified failure suggested by its initial reception. It is, instead, a large, ambitious work that attempts to expand the bounds of the Russian symphony beyond the works of Tchaikovsky by incorporating music of the Russian Orthodox church.
So, then, why the harsh reception? Well, musical historians suggest that a possibly drunk Glazunov's poor conducting at the 1897 premiere was to blame and not the young composer's fairly impressive composition. Another interesting angle to the story has to do with the rivalry between the two major music centers in Russia, St-Petersburg and Moscow. The well-to-do Rachmaninov originally enrolled at the St-Petersburg conservatory, but then was expelled and completed his studies in Moscow (graduating summa cum laude). The negative bias towards a Moscow-trained composer by a St-Petersburg composer and critic like Cui has to conjure up some of that rivalry…
The devastated Rachmaninov's reaction was to disown the work, which was believed lost until orchestral parts from that infamous premiere turned up after World War II, and the Symphony was revived using the recovered sheet music and piano duet sketches.
Because of the failure of the Symphony, Rachmaninov began to drink immoderately. By the end of 1899, he was an alcoholic whose hands shook, imperiling his keyboard career.
Between January and April 1900, Rachmaninov began consulting Dr. Nikolai Dahl, a Moscow specialist in "neuropsychotherapy," and was urged under hypnosis to compose the new piano concerto that a London impresario was asking for. Trance therapy roused the composer from his lethargy; indeed, he worked with great facility on an excellent new concerto—the Second, in C minor, Op. 18—dedicated to Dr. Dahl in gratitude. Never again in the remaining four decades of his life was Rachmaninov immobilized by depression, despite several convulsive changes of fortune – including hjis exile to the USA.
The concerto has many memorable moments, including the theme of the third movement which in the postwar 1940s, was garnished with words and performed unrelentingly by big-band vandals as Full Moon and Empty Arms.
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Commentaire français
Le deuxième volet de notre intégrale Rachmaninov considère une période plutôt sombre de la carrière du compositeur, et introduit si on veut l'alpha et l'oméga, le point d'entrée et de sortie de cette phase qui durera environ cinq ans.
La pièce qui ouvre le montage, les fameuses cloches de Moscou, ne suggèrent pas du tout un compositeur frêle, dépressif ou même insécure, mais c'est exactement ce que sera Rachmaninov suite à la création de sa prmière symphonie.
"S'il y a un Conservatoire en Enferl," écrira César Cui, "Rachmaninov y remporterait sûrement le premier prix en composition avec cette symphoinie.."
La pièce qui ouvre le montage, les fameuses cloches de Moscou, ne suggèrent pas du tout un compositeur frêle, dépressif ou même insécure, mais c'est exactement ce que sera Rachmaninov suite à la création de sa prmière symphonie.
"S'il y a un Conservatoire en Enferl," écrira César Cui, "Rachmaninov y remporterait sûrement le premier prix en composition avec cette symphoinie.."
En tant qu'auditeur à l'aise avec la musique post-Romantique du XXe siècle, j'ai peine à comprendre les propos du critique et compositeur Russe. Je concède volontiers que cette première symphonie est loin d'être la meilleure production du compositeur - âgé seulement de 23 ans - mais de là à l'écorcher avec de tels propos... La symphonie est un eeffort louable d'étendre le rayonnement de la symphonie Russe traditionnelle (dans le modèle de Tcahïkovski, par exemple) en y incorporant des emprunts de la musique sacrée orthodoxe.
Alors, pourquoi donc cette réception? Les exégètes musicaux rappellent que la ctréation, sous la baguette de Gazounov, aurait été responsable (Glazounov, écrit-on, aurait été ivre lors de cette prestatuion). L'autre raison pourrait tout simplement être le résultat de la rivalité entre les deux centres culturels de Russie, Saint-Pétersbourg et Moscou. Rachmaninov, qui a comencé sa formation à St-Pétersbourg, aurait été expulsé du Conservatoire et complètera ses études (summa cum laude!) à "l'autre" instution de renom à Moscou. La création (et la critique) de la symphonie par deux membres du pentagramme de compositeurs nationalistes de la région peut-il donc s'expliquer tout simplement par une occasion d'obtempérer sur un composuiteur d'une école rivale?
Qu'importe la raison, le résultat fut dévastateur. Rachmaninov sombra dans une dépression profonde, et se mit à boire à excès mettant non seulement sa carrière en jeu, mais également effritant ses talents de pianiste. Pour se sortir de cette situation, et compléter une commande londonnienne, Rachmaninov visite le Dr. Mikhail Dahl, un médecin qui se dévoue à une nouvelle discipline - celle de l'hypno-thérapie. Ainsi donc, visitant le Dr. Daghl religieusement et se soumettant à ses traitements (qui incluent des sessions où Rachmaninov compose sous hypnose), Rachmaninov surmonte ses démons et complète cette commande - qui deviendra son fameux concerto en ut nineur, une perle du répertoire pour piano et orchestre néo-romantique, qui marque la fin de cet épisode. En fait, Rachmaninov ne tombera plus dans une telle mauvaise séquence, et ce en dépit des épereuves qu'il devra surmonter après la Révolution Bolchévique.
Dpmnc, le montage propose les deux oeuvres: une performance convaincante de la symphonie, et une prestation "de référence" du concerto par le pianiste Russe Sviatoslav Richter.
Bonne écoute!
Alors, pourquoi donc cette réception? Les exégètes musicaux rappellent que la ctréation, sous la baguette de Gazounov, aurait été responsable (Glazounov, écrit-on, aurait été ivre lors de cette prestatuion). L'autre raison pourrait tout simplement être le résultat de la rivalité entre les deux centres culturels de Russie, Saint-Pétersbourg et Moscou. Rachmaninov, qui a comencé sa formation à St-Pétersbourg, aurait été expulsé du Conservatoire et complètera ses études (summa cum laude!) à "l'autre" instution de renom à Moscou. La création (et la critique) de la symphonie par deux membres du pentagramme de compositeurs nationalistes de la région peut-il donc s'expliquer tout simplement par une occasion d'obtempérer sur un composuiteur d'une école rivale?
Qu'importe la raison, le résultat fut dévastateur. Rachmaninov sombra dans une dépression profonde, et se mit à boire à excès mettant non seulement sa carrière en jeu, mais également effritant ses talents de pianiste. Pour se sortir de cette situation, et compléter une commande londonnienne, Rachmaninov visite le Dr. Mikhail Dahl, un médecin qui se dévoue à une nouvelle discipline - celle de l'hypno-thérapie. Ainsi donc, visitant le Dr. Daghl religieusement et se soumettant à ses traitements (qui incluent des sessions où Rachmaninov compose sous hypnose), Rachmaninov surmonte ses démons et complète cette commande - qui deviendra son fameux concerto en ut nineur, une perle du répertoire pour piano et orchestre néo-romantique, qui marque la fin de cet épisode. En fait, Rachmaninov ne tombera plus dans une telle mauvaise séquence, et ce en dépit des épereuves qu'il devra surmonter après la Révolution Bolchévique.
Dpmnc, le montage propose les deux oeuvres: une performance convaincante de la symphonie, et une prestation "de référence" du concerto par le pianiste Russe Sviatoslav Richter.
Bonne écoute!
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