NDLR: La série « Billet de faveur » présente des billets qui n'ont pas encore été présentés en français. Ce billet fut publié originalement le 9 janvier 2012 sur OperaLively. Version originale: http://operalively.com/forums/showthread.php/383-OTF-Mr-Liszt-Goes-to-the-Opera?p=3762#post3762
Les billets d’aujourd’hui et de mardi prochain sont des billets de faveur qui explorent un répertoire pour piano un peu particulier: des œuvres de virtuosité qui s’inspirent d’extraits opératiques.
En 1832, tout Paris jubile à propos d’un récital de Nicolo Paganini. Franz Liszt est impressionné par la réaction des auditeurs, et choisit dès lors de se transformer en Paganini du piano, travaillant au clavier entre 4 et 5 heures par jour afin de parfaire l’aspect virtuosité (et l’aspect showman) de son jeu. Il fera lui aussi la conqupêrte de Partis – et de l’Europe entière – avec plus de mille concerts entre 1839 et 1847
En 1842, la “Lisztmanie” fait rage en Europe, hystérie générale, les dames se precipitant sur scène afin d’attraper mouchoirs et foulards – ceci semble tout à fairt comparable à l’hystérie cause par les groupes Rock des années 60. Derrière tout ça, il y a bien sûr la légende du jeu phénoménal de Liszt et de sa personalité.
Si on explore le riche catalogue des oeuvres de Liszt (répertorié Durant les anné.es 60 par Humphrey Searle), l’oeiuvre est étalée sous une forme thématique, et les opus entre S 383 et S 577 se veulent des “Paraphrases, transcriptions opératiques, etc.“ pour piano seul. Ces pieces rendent homage à Auber , Bellini, Donizetti, Gounod ,Meyerbeer, Mozart, Rossini , Verdi, Wagner et bien d’autres.
On ne doit pas négliger l’aspect créatif de Liszt ici – ce ne sont pas ici des adaptations d’arias pour le piano, mais bien une exploration intellectuelle et pianistique, amenant souvent ces emprunts à d’autres compositeurs dans des lieux insoupçonnés.
Car beaucoup de ces transcriptions dantent de la période des tournées de 1839-47, il faut supposer que ces pieces furent conçues par Liszt pour son proper usage, avec l’intention de mettre sa dextérité en evidence. En usant d’airs connus, Liszt place non seulement l’auditoire en territoire familier, mais il crée l’occasion de surprendre. Ceci a dû beaucoup aider à créer le mythe que Liszt était le plus grand pianist de son époque.
Voici une Playlist YouTube de plusieurs de ces bijoux:
Franz LISZT (1811-1886)
Fantaisie sur des motifs favoris de l’opéra La sonnambula (Bellini), S.393
Giovanni Bellucci, piano
Paraphrase de concert apres Rigoletto (Verdi), S.434
Franco Mannino, pianpo
Faust-Waltzer (Gounod), S.407
Earl Wild, piano
Reminiscences de Don Juan (Mozart), S.418
Marc-Andre Hamelin, piano
Ouverture de Tannhäuser (Wagner), S.442
Benno Moiseiwitsch, piano
Isoldens Liebestod: Schlußszene aus Tristan und Isolde (Wagner), S.447
Vladimir Horowitz, piano
Ballade aus Der fliegende Holländer (Wagner), S.441
Idil Biret, piano
DETAILS
Franz LISZT (1811-1886)
Fantaisie sur des motifs favoris de l’opéra La sonnambula (Bellini), S.393
Giovanni Bellucci, piano
Paraphrase de concert apres Rigoletto (Verdi), S.434
Franco Mannino, pianpo
Faust-Waltzer (Gounod), S.407
Earl Wild, piano
Reminiscences de Don Juan (Mozart), S.418
Marc-Andre Hamelin, piano
Ouverture de Tannhäuser (Wagner), S.442
Benno Moiseiwitsch, piano
Isoldens Liebestod: Schlußszene aus Tristan und Isolde (Wagner), S.447
Vladimir Horowitz, piano
Ballade aus Der fliegende Holländer (Wagner), S.441
Idil Biret, piano
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