Friday, November 1, 2013

Montage # 129 – You’re Killing Me/Tu me fais mourir




As of November 29, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 29 novembre 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast129


pcast129- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

For our All Saints Day podcast, I chose a series of works that have in common the sometimes sad theme of death, but in ways that aren’t always morbid…

The opening piece, Richard Rodgers’ short ballet sequence Slaughter on Tenth Avenue from his musical “On Your Toes” depicts the story of a stage dancer who falls in love with a dance hall girl who is then shot and killed by her jealous boyfriend. The dancer then shoots the boyfriend and avoids retaliation by more gangsters thanks to his deft moves. The sequence was  danced by Ray Bolger (AKA The Tin Man in the Wizard of Oz) in the original stage production of On Your Toes, and by Eddie Albert (AKA Mr. Douglas from Green Acres) in the film version. The ballet was also danced by Gene Kelly in a 1948 film homage to Rodgers and Hart.

In a pastpost from this summer, I provided some insight into how to view Schubert’s “Death and the Maiden” quartet – death here is viewed as a source of relief, as long-awaited peace as it was sometimes the only known remedy to the pain and suffering before science and medicine caught up with illness.  The version I retained is by the members of the Vienna Philharmonic String Quartet led by Willi Boskovsky – we often forget how the man was first and foremost a great violinist, not just the “de facto” reference conductor of Viennese light classics!

Saint-Saëns’ tone poem Danse Macabre started out as an art song for voice and piano with a French text by the poet Henri Cazalis, which is based on an old French superstition. In 1874, the composer expanded and reworked the piece into a tone poem, replacing the vocal line with a solo violin. The piece opens with Death tuning his violin, and inviting the dead to rise and join him in dance - skeletons dance for him until the rooster crows at dawn.

Richard Strauss’ Death and Transfiguration is one of his great tone poems, where the music depicts the death of an artist. As the man lies dying, thoughts of his life pass through his head: his childhood innocence, the struggles of his manhood, the attainment of his worldly goals; and at the end, he receives the longed-for transfiguration "from the infinite reaches of heaven".

As an interlude prior to the tone poems, I inserted the hip 1940’s jazz standard Jack, You’re Dead made famous by Louis Jordan. You just have to love those lyrics!


I think you will love this music too.
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Commentaire français

Notre montage pour la Toussaint propose des sélections qui explorent un sujet souvent déprimant, mais qui peut être traité avec un sens spirituel ou même avec des rides insoupçonnées.

La pièce qui ouvre le montage, Slaughter on Tenth Avenue (trad. lit. Meurtre sur la dixième avenue) est une séquence dansée d'une comédie musicale de Lorenz Hart et Richard Rodgers datant des années '30.  La séquence implique un danseur amoureux d'une danseuse, qui est tôt abattue  par un amant jaloux. Le reste de la chorégraphie implique les complices de l'amant qui cherchent à se défaire de notre protagoniste, mais celui-ci parvient à s'esquiver, jusqu'à l'arrivée des flics. Un bon nombre de danseurs bien connus dont Ray Bulger et Gene Kelly, ont dansé ce numéro sur scèene et au grand écran.

Le regretté jazzman Louis Jordan reçut le sobriquet de « roi du juke-box » du fait de sa grande popularité, qui a duré des années 1930 jusque vers les années 1950. Il a été un des premiers musiciens noirs à obtenir un grand succès auprès du public blanc des États-Unis. Il a influencé Chuck Berruy, Little Richard et Bill Haley, tous trois des pionniers du Rock and Roll. J'ai retenu sa chanson Jack, You're Dead! (trad. lit., Jack, t'es mort!) avec ses paroles cocasses qui parlent d'un individu qui sans amour ou musique, ne donne pas gtandes traces de vie!

Lors d'un billet de l'été dernier, j'ai proposé l'audition du quatuor "La jeune fille et la mort" de Schubert, et l'avais introduit dans le context du XIXe siècle - la Mort y étant représentée comme  soulagement à une longue souffrance. A une époque où la médecine n'avait pas grand chose à offrir contre les grandes infections, souvent la mort représente l'ultime remède. La prestation retenue ici est du quatuor des premiers pupitres de la Philharmonique de Vienne, avec Willi Boskovsky au premier violon - un rappel que M. Boskovsky était un brillant violoniste, pas juste le chef recherché des grandes valses de Strauss!

Parlant de Strauss, en fait Richard dans ce cas-ci, la dernière plage du montage est son poème symphoniquye "Mort et Transfiguration", qui se veut l'ultime épisode d'un artiste mourant - et qui voit les grands moments de sa vie de déferler devant lui alors qu'il passe à l'autre monde. Là encore, une musique qui se veut dans l'emnsemble spirituelle et paisible, et non pas morbide ou grotesque.

On ne peut pas parler de mort et des âmes disparues sans amener sur le tapis la gigue menée par le diable lui-même de minuit  jusqu'au chant du coq au matin de la Toussaint. On parle bien sûr ici de la Danse Macabre de Saint-Saëns. Saviez-voius qu'à l'origine cette pièce devait être un poème chanté et non pas un poèmne symphomnique avec une place de choix pour le violon solo?

Bonne écoute!




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