Friday, June 28, 2013

Montage # 111 – Bellissima!



As of July 26, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 26 juillet 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

http://archive.org/details/Pcast111



pcast111- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

Today's montage highlights beautiful music about beautiful things, and - yes - beaytiful ladies. Selections rtrtange from the popular, operatic, orchestral and ballet repertoires.

Let's begin with our orchestral selections: three overtures aboiut beautiful ladies. We begin with the nautical sounds of Mendelssohn's Melusine - an ode to a feminine spirit of fresh waters in sacred springs and rivers.

Offenbach's La Belle Hélène is, of course, based on the beauty of Greek epics Helen of Troy and
Suppé
's Galatea. who - like Gippeto's Pinocchio, is an inanimate object that comes to life.
Among the songs I retained, there's a Debussy setting of a Villon poem,  Belle - referring to Victor Hugo's Esmeralda - taken from the Plamondon/Cocciante musical of the late '90s, I Feel Pretty from West Side Story, and popular standards by Carole King and Billy Preston. From opera, the infamous jewel aria from Faust and the Act I duet between Rodolfo and Mimi from La Boheme.
To round out the montage, a suite (assembled by conductor Richartd Bonynge) of selections from the Tchaikovsky ballet Sleeping Beauty.
I think you will love this (beautiful) music too! 
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Commentaire français

Notre montage d’aujourd’hui se veut un homage à la beauté, et à un ensemble de belles demoiselles de la mythologie et de la scène.

Parmi les personnages de la mythologie, on compte Mélusine (Mendelssohn), Galathée (Suppé), Hélène de Troie (Offenbach) et Aurore (Tchaikovski).

De la scène: Marguerite (Gounod), Esméralda (Plamondon et Cocciante), Mimi (Puccini) et Maria (Sondheim et Bernstein).

Finalement, j’ai opté pour des chansons de Debussy, et des voix populaires de Carole King et Joe Cocker (dans un succès signé Billy Preston).

Notons que la suite de La belle au bois dormant de Tchaikovski est, comme la coutume le veut souvent, assemblée par le chef d’aujourd’hui, Richard Bonynge.

Bonne (et surtout belle) écoute.




Tuesday, June 25, 2013

La Chronique du Disque (juin 2013)


NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.

Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :

  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes suggestions pour juin

Bernstein/American Portraits
[
Achat en magasin]
Au Canada, Dollarama est une chaîne de magasins où les marchandises se vendent pour un sel prix – un dollar. On y trouve toutes sortes de produits, la qualité desquels s’aligne au prix, quoi. Je me suis surpris à flâner les rayons de disques et j’y ai trouvé ce disque de pièces de Bernstein. Une paire de plages, dont Halil pour flûte et orchestre, ne figuraient pas dans ma collection, et pour un dollar, on ne risque pas de se tromper… Les interprètes (comme Marriner) se tirent fort bien d’affaire. Une aubaine! (QS = A, OI = A)

Franck, C.: Psyche (Excerpts) / Faure, G.: Pavane / Ravel, M.: La Valse (Paray) (1953)
Pendant les années ’50, le Detroit Symphony sous Paul Paray, était une valeur sûre pour le répertoire Français, et un bon nombre de leurs prestations furent distribuées sur l’étiquette Mercury. C’est sans doute une de ces gravures qui fut rééditée sous l’étiquette NAXOS Historic. Les plages de Ravel et Fauré sont bien connues, mais les rares extraits de Psyché valent la peine d’être découverts. Pour l’enregistrement lui-même, les limites de la dynamique des microphones Mercury sont en cause, et on perd toute la panoplie de l’exécution par moments. J’ai entendu de meilleures rééditions dand cette série. (QS = B+, OI = A-)


Mahler: Orchesterlieder
L’orchestre Symphonique de Montréal sous Kent Nagano endisque sur plus d’une étiquette, mais la parrt du lion de ces enregistrements va à la maison Analekta. Vous sous souviendrez du quatrième concerto de Rachmaninov, du gala d’inauguration de la Maison Symphonique, etc. Ici, on entend Nagano et l’OSM accompagner Christian Gerhaher dans une série de cycles de lieder pour orchestre de Gustav Mahler (il y aura un autre disque avec Das Lied von der Erde éventuellement). Ces cycles sont “unisexes” dans le sens qu’on les entend chantés soit par des homes ou des femmes, et il est intéressant de comparer les textes quand ils sont chantés par les uns ou les autres. Les interprètes sont en forme, et bien confortables avec ce répertoire. Une bon achat. (QS = A, OI = A)


GUILMANT, Felix-Alexandre: Allegro assai from Sonata No. 1 D minor

Dans ces pages, j’ai proposé beaucoup d’orgue Français de la fin du XIXe et début du Xxe siècles: Widor, Vierne, Diupré et maintenant Alexandre Guilmant. Le modeste Casavant joué par M. Delcamp résonne de toutes ses couleurs dans ces sélections d’un compositeur un peu négligé lorsque comparé aux contemmporains plus connus… (QS = A, OI = A-)


TCHEREPNIN, N: Le Pavillon d' Armide

Nikolai Tcherepnin compositeur Russe élève de Rimski-Korsakov et contemporain de Stravinski, a fait carrière et comme chef et compositeur de musique de ballet. Son œuvre la plus célèbre, Le Pavillon d'Armide. Fut créé par le ballet Impérial par Pavlova et Nijinski, et créé à Paris lors du premier récital monté par Diaghilev sous la bannière des ballets Russ3es. Un alliage entre le traditionnel et le moderne, le ballet est lu avec conviction par Henry Shek et l’orchestre symphonique de Moscou. Un trésor oublié. (SQ = A, OI = A)

Friday, June 21, 2013

Montage # 110 – My Wedding Anniversary/Mon anniversaire de mariage



As of July 19, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 19 juillet 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast110


pcast110- Playlist

===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

On June 18, 1988 my bride and I walked down the proverbial aisle.

Weddings come in many shapes and sizes; ours was a modest affair, with maybe 30 or 40 people attending. Twenty five years and three children later, I think Marian and I did better than OK… So…


(YT)

Weddings and music go hand-in-hand. There are the perennial favourites: the Mendelssohn and Wagner Wedding Marches, countless duets from song and stage that capture the moment of a Man and a Woman’s union… My montage for today only scratches the surface of this fertile area.

Mozart’s Marriage of Figaro is a good place to start – I have included the great overture to the opera, as well as a piano fantasy by late 19th-early 20th century piano virtuoso Ferruccio Busoni based on episodes of the opera.

The main work in our podcast today is (depending on your taste) either a symphony or a symphonic suite aptly called Rustic Wedding by Austrian composer Karl Goldmark. The musical depictions include your wedding march, a song by the bride, scenes in a garden (in modern-day terms, maybe the stroll and pictures?) and finally a reception capped-off by a rustic dance.

Mendelssohn shows up with more wedding music – though in this case it has nothing to do with Shakespeare, but rather takes us back to last week’s podcast (URL) and an episode from the Cervantes novel Don Quixote. Against her wishes, Carrasco intends Quitieria to marry Camacho. Don Quixote and Sancho Panza are invited to the wedding celebrations. Basilio (Quitieria's true love) enlists others to assist him in stopping the wedding – their attempts are at times foiled inadvertently by the eccentric behaviour of Quixote. Eventually Basilio pretends to stab himself and begs to marry Quitieria so that he can die happy. On Basilio's instant recovery after the ceremony, Camacho admits defeat. Mendelssohn penned the music for a songspiel based on that episode, Die Hochzeit des Camacho, when he was a teenager.

To fill the podcast, more wedding marches: Widor’s and Horowitz’s adaptation for piano of another, more famous, Mendelssohn selection.

Happy Anniversary, Marian, I think you will love this music too!

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Commentaire français

Plus tôt cette semaine, mardi dernier pour être plus précis, mon épouse et mpoi avons atteint un jalon qui semble de moins en moins atteingt par les couples d'aujourd'hui: 25 ans de mariage.

Juin est également un mois populaire pour les épousailles, donc une pierre-deux coups, avec un montage qui explore le répertoire musical approprié pour les circonstances.

Quand in parle musique pour un mariage, oin semble nécessairement parler des marches de Mendelssohn et de Wagner, et on oublie d'autres marches moins usitées - comme celle de Widor qui fait le palmarès cette semaine.

Sans doute le mariage le plus célèbre du répertoire est celui de Figaro (qui fera les frais d'un opéra du mois cet été). En attendant, j'ai programmé la belle ouverture que Mozart composa pour l'opéra, et une série de variations de virtuosité s'inspirant d'épisodes de l'opéra de la part de Busoni.

L'oeuvre majeure du montage est une symphonie (ou une suite symphonique, on y fait référence des deux façons) du compositeur Karl Goldmark. Ces noces rustiques sont assorties d'une marche, d'épisodes tendres entre les mariés et - bien sûr - de danses rustiques qui font les frais de la réception post-nuptiale. Une belle découverte pour ceux d'entre vous qui ne sont pas familiers avec ce petit bijou!

En complément de programme, deux Mendelssohn: le premier est l'ouverture d'un songspiel d'adolescence, basé sur un épisode des aventures de Don Quichotte (le voici qui revient...) Le vieux Camacho veut épouser Quitieria  mais elle aime Basilio  et ce dernier cherchhe l'aide des convives aux noces afin de sauver sa douce - non sans que le vieux Don ne s'emmêle...

Finalement, je laisse le dernier mot à Horowitz qui interprète à sa façon un autre succès de notre cher Félix...

Bonne écoute, et joyeux anniversaire Marian!







Tuesday, June 18, 2013

Jadis sur Internet - Beethoven "In Camara"

Vous me permettrez quelques instants afin d’exprimer mes meilleurs vœux à mon épouse Marian pour notre 25e anniversaire de mariage. Bravo à toi, qui a dû m’endurer pendant toutes ces années! Je réserve une baladodiffusion axée sur le mariage vendredi de cette semaine – à suivre!
Le billet d’aujourd’hui propose la performance d’un couple (mari et femme), et sert de réchauffement pour notre série estivale de musiques de chambre, que je proposerai encore cette année (volet français) sur MQCD Musique Classique.
L’état de Washington aux Etats-Unis a la distinction d’être sur la côte du Pacifique, au Nord-Ouest du continent, juste au Sud de la Colombie-Britannique. Sa métropole, Seattle, est à quelques heures de voiture de Vancouver, et on y trouve en banlieue la maison-mère de l’empire Bill Gates, Microsoft. L’état de Washington, représente le café, les vergers, et un train de vie plus relax que celui qui domine le sud de la côte, et plus particulièrement la Californie.
Les universités qui sillonnent l’état sont des écoles surtout reconnues pour leurs équipes sportives (le football Américain et le basket) et les facultés de musique de ces institutions ne fait pas partie nécessairement de la longue liste de conservatoires prestigieux : Julliard, Curtis, Eastman ou même Indiana. Le Central Washington University, toutefois, offre un programme qui se distingue par sa variété artistique et son rayonnement culturel communautaire.

Pour notre récital de cham,bre tout-Beethoven, j’ai fait appel à des plages téléchargées de MP3.COM mettant en vedette la violoniste Carrie Rehkopf et sion mari, le violoncelliste John Michel.

A Propos de nos artistes

Mme Rehkopf et M. Michel sont des emebres du personnel enseignat de CWU depuis les années 1990, et ajoutent à leurs tâches enseignantes un clendrier chargé de récitals avec des musiciens locaux, des élèves et les orchestres environnants.
Carrie  Rehkopf  prend ses premi;ères leçons de violon à l’âge de 4 ans, et fairt ses études à l’Université du Michigan, avec un stage à Londres. En plus de ses responsabilités académiques, elle s’est produite un peu partout en Amérique du Nord, dont aux festivals de Tanglewood, Banff et Norfolk
Lui aussi un finissant de l’Université du Michigan, John Michel s’est perfectionné auprès de Bernard Greenhouse, Jeffrey Solow, Stefan Popov, Ned Johnson, John Lenz et Susan s. Son répertoire inclut les concerti de Chostakovitch, Dvorak, Elgar, Haydn, Maria Newman, Saint Saëns et Vivaldi et il offre régulièrement les suites de Bach (jouées de mèmoire).

Accompagnant nos artistes dans leurs sonates et se joignant à eux pour le trio Archiduc, les pianistes 
Lisa Bergman professeure à l’Université de Washington à Seattle (spécialiste en accompagnement) et un autre membre de la fac du CWU, John Pickett , respectivement.
DETAILS

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)

Sonate pour violon no. 5, en fa majeur, op. 24 "
Frühling "
Sonate pour  violoncelle no. 3, en la majeur, op. 69
Trio no. 6, en si bémol majeur, op. 97 "Archiduc"

Carrie Rehkopf, violon (op. 24, op. 97)
John Michel, violoncellle (op. 69, op. 97)
Lisa Bergman, piano (op. 24, op. 69)
John Pickett, piano (op. 97)
Téléchargement MP3.COM on 19 Mar 2002

Friday, June 14, 2013

Montage # 109 – Don Quixote



As of July 12, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 12 juillet 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast109


===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

UPDATE - OTF Post @ https://operalively.com/forums/showthread.php/3291-OTF-Don-Quixote

To complete our look at famous musical Dons we started Tuesday, time now for a quirky one indeed…



Alonso Quijano is a fifty-something country gentleman, living a quiet, retired life with his niece and housekeeper. While mostly a rational man of sound reason, his voracious reading of books of chivalry has a profound effect on him, leading to the distortion of his perception and a life of fantasy. In essence, he believes every word of these books of chivalry to be true though, for the most part, the content of these books is clearly fiction.

Otherwise, his wits are intact.

He decides to go out as a knight-errant in search of adventure. He dons an old suit of armour and  renames himself Don Quixote de la Mancha. He designates Aldonza Lorenzo, a neighboring farm girl as his lady love, renaming her Dulcinea del Toboso, while she knows nothing about this.

This is, in essence, the thumbnail sketch of the most misguided hero of the 17th century, as described by Miguel de Cervantes in his novel El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha.

The character has been part of popular culture for well over 400 years and has inspired may works (including a literary sequel by a contemporary author to Cervantes, Alonso Fernández de Avellaneda, which incited the original author to create a bona fide sequel novel of his own – now merged into a single volume with the original tales).

Music is no stranger to Don Quixote’s adventures and, as today’s montage demonstrates, we can find many musical adaptations dating from the baroque to the neo-classical, going through Opera (Massenetembedded in the French commentary) and Broadway:



The first selection from today’s montage is an early cantata by French baroque composer Philippe Courbois, and the trend of French composers approaching the character continues with the trilogy of poems by Paul Morand set to music by Maurice Ravel.

Austrian film maker Georg Wilhelm Pabst set his adaptation of the adventures of Quixote on the big screen in 1933. It is the first sound film version of the Spanish classic and the film was made in three versions—French, English, and German—with operatic bass Feodor Chaliapin starring in all three versions. Jacques Ibert was tapped by Pabst to score the film, and the montage presents a series of songs intended for Chaliapin to sing.

Among all the music inspired by Quixote, Richard Strauss’ set of “knightly variations” for cello and orchestra stand out as probably the most popular Quixote in the classical repertoire. Strauss also includes the Don’s sidekick Sancho Panza (played by the viola) in the work with passages of his own.

I think you will love this music too

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Commentaire français

Afin de compléter notre survol des « Dons » en musique commencé lors de mon billlet de mardi dernier, tournins noitre attentuion sur un personnage un peu excentrique.

Alonso Quijano est un paysan dans la cinquantaine qui mène une vie de rentier avec sa nièce dans un racoin d’Espagne. Le vieux monsieur est obsédé par les romans de chevalerie, et cette obsession l’amène à une vie de fantaisie. Hormis sa distortion de la réalité, Alfonso est sain d’esprit…

Ainsi donc, il revêtit une vieille armure, et se transforme en chevalier-errant, un espèce de défenseur de la veuve et de l’orphelin version XVIIe siècle.

Et, comme tout héros, il se munit d’un compère (Sancho Panza) et s’amourache de sa jeune voisine qu’il appelle sa Dulcinée du Toboso (ceci, bien sûr, sans qu’elle n’en soit au courant…)

Ceci est donc le survol rapide de l’essentiel du peronnage principal du roman de Cervantes  El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha.

Don Quichote hante la culture populare depuis plus de quatre siècles, et le personnage et ses péripéties ont généré leur part d’ouvrages. Notre montage d’aujourd’hui propose quelques sélections musicales commençant par le baroque (une cantate de Philippe Courbois) et suivi des ballades de Paul Morand mises en musique par Maurice Ravel.

Sur scène, on pense à l’opéra de Massenet (ci-dessous) et la comédie musicale de Broadway (commentaire anglais ci-haut)



Au Grand Ecran, l’autrchien Georg Wilhelm Pabst présentera la première version « parlée » en 1933, filmant simultanément trois versions, toutes trois avec la basse opératique Feodor Chaliapin incarnant Quichotte. Jacques Ibert composera la musique du film, et le montage propose un ensemble de chansons, plusieurs destinées pour le chanteur.

Pour compléter le montage, j’ai choisi les “variations chevaleresques” de Richard Strauss pour violoncelle (Quichoitte), alto (Panchha) et orchestre.

Bonne écoute!

Tuesday, June 11, 2013

Ça s’a-don-ne

 Un titre historiquement reserve pour les nobles, la royauté et le clergé, le titre «Don» (en espagnol et en italien, Dom en portugais)  est plutôt utilisé de nos jours par courtoisie, estime et respect. On utilise «Don» un peu comme on utilise «Sir» en anglais, quoi.
En Amérique du Nord, on utilise le titre Don dans le contexte de la mafia –  un respect voué au chef de famille, soi on veut. On se souvient de John Gatti qu’on avait surnommé the Teflon Don (car «rien n’y colle»). On pemnse aussi au films du Parrain, et de Don Vito Corleone, celui qui fait des offres qu’on ne peut refuser…
Mis à part la mafia, il y a bien des Don en culture populaire. Le Capitaine Bonhomme avait un fier adversaire en Don Alfredo y Don Pedro y Rodriguez... Bizzz (!), et que dire de l’identité secrète du héros de la Californie coloniale, Zorro (Don Diego de la Vega). Je propose aujourd’hui quelques Dons de la musique : Don Pasquale, Don Carlo, Don José (souffre-douleur de Carmen), Don Rodrigue (Le Cid), et des Dons moins connus  Don César de Bazan et Don Procopio.

Qui pourrait oublier le tombeur de ces dames, Don Juan (en italien, Don Giovanni) qui inspira Richard Strauss, Mozart et Liszt. Tant qu’à Don QUichotte, on le reserve pour le montage de vendredi…

Bonne écoute!
PLAYLIST
Gaetano DONIZETTI (1797-1848)
Ouverture de Don Pasquale (1843)
NBC Symphony Orchestra
Arturo Toscanini, direction

Jules MASSENET (1842-1912)
"Sevillana" extrait de Don César de Bazan (1872-88)
Amelita Galli-Curci , soprano
(Accompagnement non-identifié)
"Ah! tout est bien fini! Ô souverain, ô juge, ô père", extrait de Le Cid (1895)
Enrico Caruso, tenor
(Accompagnement non-identifié)

Giuseppe VERDI (1813-1901)
"Il Grand' Inquisitor" extrait de Don Carlo (1866)
Production (2010) avec  Rolando Villazon et  Eric Halfvarson
Orchestra and Chorus of the Royal Opera, Covent Garden
Antonio Pappano, direction

Georges BIZET (1838-1875)
"Sulle piume dell'amore" extrait de Don Procopio (1858-59)
Alain Vanzo  et Mady Mesple
Orchestre Lyrique de l'O.R.T.F.
Bruno Amaducci, direction
 "La fleur que tu m'avais jetée" extrait de Carmen (1873-74)
José Carreras, tenor
(Accompagnement non-identifié)

Richard STRAUSS (1864-1949)
Don Juan, op. 20
Chicago Symphony Orchestra
Fritz Reiner, direction

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Ouverture de Don Giovanni, K. 527
Orchestre du Národní divadlo v Praze
Karl Böhm, direction

Franz LISZT (1811-1886)
Réminiscences de Don Juan (après Don Giovanni de Mozart), S.418
Marc André Hamelin, piano

Nino ROTA (1911-1979)
Thème d’amour (Love Theme) extrait de  The Godfather (Le Parrain) (1972)
André Rieu  et le Johann Strauss Orchestra.

Friday, June 7, 2013

Montage # 108 – Pelléas et Mélisande



As of July 5, 2013, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 5 juillet 2013, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:

https://archive.org/details/Pcast108



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Commentaire français  – English Commentary below

Pelléas et Mélisande est une pièce de théâtre symboliste de Maurice Maeterlinck. Un drame intemporel avec une atmosphère de légende: les personnages de Maeterlinck apparaissent sans histoire, on ne connaît pas leur passé.
Pelléas trouve sa genèse chez Tristan et Iseult et Roméo et Juliette; le Moyen Âge regorge de ces histoires d'amour rendues impossibles par les convenances. La pièce de Maurice Maeterlinck, ami des coryphées de ce mouvement du XIXe siècle tardif que sont Jean Moréas et René Ghil, est une variation sur la vision: la caractéristique dramaturgique majeure de la pièce est l'obscurité et la pénombre, cette faible luminosité couvre le péché de ces amants qui ne doivent pas être vus, mais aussi permet de s'élever à un niveau supérieur de vision : l'on peut toujours ne voir dans les phénomènes de ce monde que ce qu'ils paraissent, mais dans un lieu si obscur, ce niveau inférieur de vision est rendu difficile, mieux vaut s'élever au degré symboliste de la vision et voir à travers et au delà des phénomènes.
Il n’est donc pas surprenant que la pièce inspire des musiques qui sont tout aussi symboliques, et par moment tout aussi sombres. Un article de l’an dernier proposa l’opéra que Debussy créera (avec le concours de Maeterlinck) à partir de cette pièce. Une pièce d’une modernité qui incita une réaction explosive, certains aspects de l’opéra furent adaptés par Marius Constant sous la forme d’une symphonie – cette œuvre ouvre notre montage de cette semaine.
Gabriel Fauré composa en 1898 une musique de scène pour la pièce. L’orchestrateur Charles Koechlin en tirera une suite pour orchestre, qui figure également dans notre montage. William Wallace composera aussi une suite s'inspirant de la pièce et Jean Sibelius écrira une musique de scène pour la pièce lui aussi. Je  propose une version YouTube de la suite qu’il en tirera dans le commentaire anglais ci-dessous. Voici un hyperlien qui propose quelques extratraits de la suitre de Wallace:

http://player.qobuz.com/#!/album/0034571169873
Pour clore le montage, j’ai inclus le poème symphonique d’un jeune (et ambitieux) Arnold Schönberg inspiré par la pièce de Maeterlinck.  Schönberg commence la composition en 1902, sans se douter que Debussy s’attaque au même sujet… La pièce est mue du même sens de pathos que sa composition de 1899  la nuit transfigurée (Verklärte Nacht). Curieusement, durant son exil aux USA, Schönberg revisa le poème afin de l’adapter pour la danse, suite au succès de Verklärte Nacht dansé par l’American Ballet Theatre sous une chorégraphie d’Antony Tudor (Pillar of Fire).
Bonne écoute!

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English Commentary
Pelléas et Mélisande is a French play from the 19th century by playwright Maurice Maeterlinck. It is a transcending drama with an attmosphere reminescent of the great legends of lore - the characters appear as if they come from nowhere, with a past that is indiscript, but their drama is timeless.

Pelléas is akin to Tristan and Isolde and Romeo and Juliet - a story of an impossible love, with dramatic consequences, very much aligned with Europe of the Middle Ages. One underpiining theme is light and darkness - darkness allows the lovers to keep their illicit love a secret. Music that has drawn inspiration from this play also delves in darkness and texture.

In a previous article, I discussed Debussy;'s opera based on Maeterlinck's play, and its infamous premiere. Marius Constant, a student of neo-clacissism, assembled bits of the music from the opera, and concocted a symphony out of it - this symphony opens today's montage.

There are two composers - Gabriel Fauré and Jean Sibelius - who wrote incidental music for the play itself. Charles Koechlin assembld highlights from Faure's music (today's montage) and the following YouTube video provides Sibelius' version:
Composers William Wallace and Arnold Schönberg wrote music that ois inspired from the play. I embedded a link in the French commentary for snippets of Wallace's music, and imculded the rather long and ambitious tone poem by Schönberg in the montage this week. This tone poem, like Verklärte Nacht represent early neo-Romantic works, pre-dating the Scond Viennese School. 

I think you will love this music too!


Tuesday, June 4, 2013

Fidelio (Beethoven)

Notre opéra du mois pour juin est l’unique opéra de Beethoven, Fidelio. On peut trouver beaucoup d’information sur la toile à propos de ce chef-d’œuvre : comment le sujet résonne avec Beethoven, les nombreuses revisions. On peut associer Fidelio avec le trio d’œuvres composées par Beethoven qui commencent avec de « E » : Egmont, Eroica et le concerto Empereur, qui partagent avec Fidelio l’idéal commun de la justice et de l’héroïsme (URL).  Il existe au moins deux versions de cet opéra : Leonore (op.72a) et Fidelio (op. 72b) – il y a même un quatuor d’ouvertures composées pour l’oeuvre. Voici, d’ailleurs, un potpourri de ces ouvertures, dirigées par Otto Klemperer et l’orchestre Philharmoinia :


A propos de l’enregistrement

Le producteur Anglais Walter Legge (1906 –1979) commence une
carrière dans l’inductrie du disque en 1927, et sera étroitement associé avec le Covent Garden, Beecham et l’étiquette EMI. Après la Deuxième Guerre Mondiale, Legge formera l’orchestre Philharmonia qui sera, à ses débuts, étroitement lié à Karajan. Lorsque ce dernier entreprend de plus en plus de projets avec la Philharmonique de Berlin, Legg le remplacera par Klemperer, un chef qui a connu ses débuts sous Mahler et Walter, mais connaîtra des années bien difficiles en Amérique.
Durant les années ’50 et les débuts de la stéréophonie, le Philharmonia gagnera une réputation comparable aux grands orchestres du monde, et fut sûrement l’un des meilleurs orchestres en Grande-Bretagne.En 1964, Legge met fin aux opérations de l’orchestre, qui ressucite sous Klemperer de nouveau sous la bannière du New Philharmonia.
Parmi les grandes realizations Legge/Klemperer/Philharmonia, on compte cet enregistrement de Fidelio avec Christa Ludwig dans le rôle de Leonore et le ténor Canadien Jon Vickers dans la peau de son époux, Florestan.

L’hyperlien ci-dessous inclut l’introduction parlée du commentateur Sean Bianco (en anglais).
 
Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Fidelio, opera en deux actes, op. 72b
Livret (allemande) de Joseph von Sonnleithner et Georg Friedrich Treitschke d’après  Léonore ou l’amour conjugal de Jean-Nicolas Bouilly
DISTRIBUTION PRINCIPALE
Christa Ludwig, Fidelio/Leonore
Jon Vickers, Florestan
Walter Berry, Pizarro
Ingeborg Hallstein, Marzelline
Gottlob Frick, Rocco
Philharmonia Chorus and Orchestra
Otto Klemperer, direction
(Enregistrement de studio, 1962)