Pelléas et Mélisande est un drame lyrique de Claude
Debussy en 5 actes et 12 tableaux basé sur la piàce du même nom de Maurice
Maeterlinck , qui collabore avec Debussy dans l’élaboration du livret. L’œuvre est
montée pour la première fois à l’Opéra-Comique l2 30 avril 1902, il y a donc 110
ans).
Le drame de Maeterlinck n’est pas étranger aux
composiuteurs du XXe siècle, plusieurs d’entre eux ayant composé des muysiques
de scène (Fauré et Sibélius) ou des oeivres symphoniques (Marius Constant d’apràs
Debussy et Schönberg)
L’opéra et la pièce dont il s’inspire sont une
réévaluation de la légende de Tristan et Ieult: l’amour impossible de
deux jeunes gens, qui se termine invariablement avec leur mort et reunification
dans l’au-delà. De l’approche musicale, Debussy écrira :
J'ai voulu que l'action ne s'arrêtât jamais, qu'elle fût continue, ininterrompue. La mélodie est antilyrique. Elle est impuissante à traduire la mobilité des âmes et de la vie. Je n'ai jamais consenti à ce que ma musique brusquât ou retardât, par suite d'exigences techniques, le mouvement des sentiments et des passions de mes personnages. Elle s'efface dès qu'il convient qu'elle leur laisse l'entière liberté de leurs gestes, de leurs cris, de leur joie ou de leur douleur.
Comme il arrive souvent, un telle labeur crée des frictions, et une hargne s’est formée entre Debussy et Maeterlinck suite à la decision de Debussy (sanctionnée par la direction du théâtre) d’offrir le rôle de Mélisande à la soprano Mary Garden (1877-1967) plutôt qu’à la maîtresse du dramaturge, Georgette Leblanc.
Suivant de 10 ans la creation de la pièce, la création del ’opéra suscite un tollé: Lors de la première le chahut est tel que la police est obligée d'intervenir. À la réplique de Mélisande « Je ne suis pas heureuse », toute la salle hurle « Nous non plus ». Debussy, barricadé dans le bureau du directeur, ne veut voir personne. Le chef d'orchestre André Messager s'effondre en larmes à la fin de la représentation. Vincent d'Indy écrit : « Cette musique ne vivra pas car elle n'a pas de formes. »
Evidemment, la critique
initiale fait place à une approbation mondiale – aujourd’hui, on monte Pelléas
régulièrement dans toutes les grandes caputales de l’opéra.
L’Argument
Acte I : Parti demander la main d’une
princesse étrangère, Golaud, prince d’Al lemonde, rencontre dans une forêt une
femme égarée nommée Mélisande. Il l’emmène avec lui. La mère de Golaud,
Geneviève, obtient du vieux roi d’Allemonde que son fils puisse rentrer au château
avec Mélisande qu’il a épousée. Le roi Arkel refuse de laisser partir Pelléas,
le jeune demi-frère de Golaud, appelé au chevet d’un ami malade. D’ailleurs le
château abrite un autre mourant, le père de Pelléas. À son arrivée, Mélisande
est accueillie par Geneviève et Pelléas.
Acte II : Pelléas emmène Mélisande visiter le
parc. En jouant au soleil près d’une fontaine, elle fait tomber son anneau
nuptial dans l’eau. Au même instant dans la forêt, Golaud tombe de cheval. Un
peu plus tard à son chevet, Mélisande lui avoue se sentir oppressée dans le vieux
château. Réalisant qu’elle a perdu la bague, Golaud s’emporte. Mélisande
prétend l’avoir égarée dans une grotte au bord de la mer. Golaud l’envoie la
rechercher avec Pelléas.
Acte III : Un soir, Pelléas vient voir
Mélisande sous sa fenêtre. Golaud les surprend. Il emmène Pelléas dans les
souterrains du château afin de l’effrayer, puis lui demande d’éviter Mélisande
à l’avenir. Rongé par le doute, il oblige son petit garçon d’un premier lit,
Yniold, à épier les jeunes gens.
Acte IV : Le père de Pelléas guérit
brusquement. Décidé à ne plus retarder son voyage, Pelléas donne rendez-vous à
Mélisande près de la fontaine. Le roi Arkel se réjouit que Mélisande soit
enceinte mais, fou de jalousie, Golaud maltraite sa femme. Seul dans le parc,
Yniold éprouve un sombre pressentiment. Pelléas et Mélisande se retrouvent pour
la dernière fois et s’avouent leur amour. Golaud, qui les épiait, tue son frère
et s’élance à la poursuite de Mélisande.
Acte V : Le bébé est en vie mais Mélisande se
meurt. Torturé par le remords et par le doute, Golaud l’interroge mais
n’obtient ni la vérité ni un pardon en connaissance de cause.
La Performance
Sans doute l’interprétation definitive de cet opera, l’enregistrement retenu cette semaine date de l’occupation Française (enregistré entre le 24 avril et le 26 mai 1941 à la salle de l’ancien Conservatoire, Paris, (Lire http://www.pristineclassical.com/Lar...al/PACO063.php)
Claude DEBUSSY (1862 –1918)
Pelléas et Mélisande, drame lyrique en 5 actes et 12 tableaux, L. 88
Jacques Jansen Pelléas
Irène Joachim Mélisande
Henri Etcheverry Golaud
Germaine Cernay Geneviève
Paul Cabanel Arkel
Leila Ben Sedira Yniold
Emile Rousseau Le berger
Armand Narçon Le médecin
Choeurs Yvonne Gouverne
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire sous Roger Désormière
Livret : http://www.naxos.com/education/opera...s_et_Melisande
Bibli Musicale MQCD Musique Classique: http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4452
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