http://archive.org/details/BrahmsFestivalPart4
===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit
For our final instalment of this ITYWLTMT Brahms symphony cycle, I chose a performance of the Fourth Symphony by Eugen Jochum.
After music studies in Munich, Eugen Jochum's (1902 –1987) storied career as a conductor took flight in that city in 1926. After appointments with the opera houses of Kiel, Mannheim, and Duisburg, he became chief of the Berlin Radio Orchestra in 1932. In 1934 Jochum succeeded Karl Böhm as musical director of the Hamburg State Opera and the Hamburg Philharmonic. until 1949 when he became the first chief conductor of the Bavarian Radio Symphony Orchestra.
Jochum was also a regular guest conductor of the Amsterdam Royal Concertgebouw Orchestra, and served as the orchestra's eerste dirigent from 1941–1943, during the chief conductorship of Willem Mengelberg. Among the other orchestras he held positions we can include the London Symphony (where he was briefly Conductor Emeritus), the Bamberg Symphony, the Staatskapelle Dresden, and regular visits with the Berlin Philharmonic.
Jochum is well-regarded for his Bruckner (I own many of his recordings both with the Bavarian RSO and the Staatskapelle Dresde) and his recording of the Brahms cycle with the Berlin Philharmonic in the 1950’s stands up as one of the better mono sets. It is from that set that we take this week’s selection.
Brahms began working on the fourth in Mürzzuschlag in 1884, just a year after completing his Third Symphony, and completed it in 1885. Brahms will borrow or quote from Bach and Beethoven throughout the work, but I find that the opning bars of the first movement are more akin to Mozart - specifically his great Symphony in G Minor (his 40th) itself ahead of its time, sounding more romantic than classical – here, Brahms exploits the primary motif (B, G, E, C, A, F, etc.) as a unifying theme throughout the movement. The Third movement (apparently written last) strilkes something of a jubilant tone, not at all foreshadowing the at times gloomy passaglia that emboldens the finale.
In my music collection, along with this performance, I also like that by Christoph von Dohnanyi and the Cleveland Orchestra (who did his own Brahms cycle for DECCA).
As a contrast to this tight, focused symphony I propose listening to the first of Brahms’ early serenades for small orchestra, which pre-date his first symphony and piano concerto. The serenade is not a new genre – Tchaikovsky and Dvorak (both contemnporaries of Brahms) write serenades for strings and winds. I think the Brahms serenades are a more free-form work, much like the suites by Tchaikovsky, providing a broader canvas for him to paint on than the rigid form of a symphony. Many of the tunes here are quite catchy…
I think you will love this music too!
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Commentaire françaisPour l'ultime volet de notre intégrale des symphonies de Brahms, je vous propose une performance de la quatrième sous la baguette d'Eugen Jochum.
Après des études au COnservatoire de Munich, la carrière de chef d'orchestre d'Eugen Jochum (1902 –1987) prend son envol dans cette même ville Allemande en 1926. Se succèderont des postes aux opéras de Kiel, Mannheim, et Duisburg, avant de prendre la direction de l'orchestre de la radiodiffusion Berlinoise en 1932. I succède Karl Böhm à la direction artistique de l'opéra et de la philharmonique de Hambourg (1934), un poste qu'il occupera durahnt la Deuxième Guerre Mondiale et jusqu'en 1949, assumant alors le même rôle avec le nouvel orchestre de la radiodiffusion Bavaroise à Munich.
En plus de ces postes, on retrouve Jochum au Concertgebouw d'Amsterdam, à Londres, et finalement à Dresde et son fameux Staatskapelle. Il dirogera réguilièrement les grands orchestres de tradition germanique, y compris (comme dans le cas de notre enregistrement primé) avec le Berliner Philharmoniker.
Dans ma collection personnelle, Jochum a iune place d'honneur pour Bruckner, mais son cycle MONO pour Deutsche Grammophon des symphonies de Brahms est sans doute l'un des meilleurs ensembles pré-stéréo. En plus de cet enregistrement de la quatrième par Jochum, j'aime bien celui de Christoph von Dohnanyi et de l'Orchestre de Cleveland (DECCA, numérique).
Brahms commence la composition de sa quatrième symphonie environ un an après avoir créé sa troisième, mais les oeuvres sont en plusieurs points fort différentes. Brahms ici fait appel à des emprunts de la musique de Bach et Beethoven, quoique dans mon esprit, je trouve qie le motif de base du premier mouvement me rappelle le fameux motif de la 40e symphonie de Mozart. La symphonie offre ses contrastes: passant de la jpoie tranmsmise par le troisième mouvement, et passant à un mode solennel, un exemple d'une passaglia pour orchestre (encore une fois, puis-je revenir aux Variations Haydn et son finale?). En somme, la quatrième est une symphonie créée par un orfèvre musical, un bijou du modèle de la symphonie traditionnelle.
En complément de programme, j'ai opté pour une oeuvre qui précède largement cette symphonie (en fait, précède les quatre symphonies!). Brahms composera deux sérénades pour petit orchestre. Ces pièces sont, en quelque sorte, le laboratoire symphonique dans lequel Brahms tentera ses expériences. Le genre de la sérénade chez Brahms rappelle les suites de Tchaikovski - une séquence de mouvements qui explorent couleurs et textures. Vous trouverez ici plusieurs airs très sympathiques!
Bonne écoute!
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