In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1041-la-chronique-du-disque.html
NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
- Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
- Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes acquisitions pour septembre
La Prairie est une petite municipalité en banlieue Sud de Montréal, et son église de La Nativite de la Ste Vierge est le lieu d’enregistrement de ce disque qui réunit les Musici de Yuli Turovsky et l’organiste Geneviève Soly dans cette intégrale des sonates d’église de Mozart. Le choix du Casavant de l’église de La Prairie me laisse un peu perplexe – il y a d’autres églises Montréalaises qui sont aussi bien nanties – sinon mieux - au point de vue de l’orgue, mais il faut croire (comme l’OSM jadis à St-Eustache) qu’une église de banlieue, et la possibilité de contrôler les sources de bruits urbains dans une petite municipalité ont joué dans ce choix. Rien à dire de la prise de son, de l’instrument et, comme toujours, M. Turovsky et ses musiciens jouent Mozart avec enthousiasme, un jeu clair et juste sur des instruments modernes. La routine habituelle, quoi! A pour la QS, A- pour l’IG.
Charles Dutoit prit en main la direction artistique de l’OSM en 1978, et commença à endisquer avec eux à St-Eustache en 1980. C’est donc durant cette étroite fenêtre de deux ans que M. Dutoit s’est associé avec Pascal Rogé dans cette intégrale Saint-Saëns, dirigeant un trio d’orchestres londoniens. Les musiciens ont collaboré quelques années plus tard sur un disque Ravel (avec l’OSM) avec le meme résultat: ces artistes se complètent fort bien, et M. Rogé a un sens du piano français qui est indéniable. Que ce soit la ballade du deuxième concerto, ou une lecture ravissante du concerto Egyptien, les interprétations sont sans égal. A pour la QS, A pour l’IG.
Il Trittico - Orchestra and Chorus of the Opera House, Rome
[eMusic ]
Il trittico est le trio d’opéras en un acte de Puccini créé au Met en 1918. En dépit de leur origine et conception commune, ces opéras se trouvent souvent jumelés à d’autres opéras – que ce soit avec CAV ou PAG, ou avec l’un des courts opéras de Menotti… Ce qui mérite notre attention ici est, non seulement le jumelage original des trios operas, mais l’usage d’interprètes communs dans ces performances. Soulignions Tito Gobbi tout à faiot convaicant dans la houpelande de Michele ou comme intervenant polisson dans Gianni Schicchi, et Victoria de los Angeles la « fille à papa » Lauretta dans un Babino Caro mémorable, et implorant l’intervention de la Sainte Vierge dans le délire suicidaire de Suor Angelica. Ces enregistrements d’antan ont leurs tares technologiques, mais les interprétations (et l’aubaine) font de ce disque un achat judicieux! A- pour la QS, A pour l’IG.
Mozart - Piano Sonatas complete (Andras Shiff)
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Dans ma collection, les interprétations de Walkter Gieseking des sonates de Mozart occupent une place de choix. Ces prestations, jadis trouvées sur le site Public Domain Classic, soufrent d’un malaise technologique évident. Afin d’ajouter des versions plus modernes (stereo et numériques) de ces sonates, j’ai choisi de me procurer l’intégrale d’Andras Schiff. J’ai fait le téléchargement de la collection entière, mais je n’ai jusqu’à présent qu’écouté un échantillon modester (les nos. 15-18). En fonction de ce que j’ai entendu, j’endosse entièrement la critique positive de plusieurs concernant cet ensemble: M. Schiff propose une interprétation juste – pas trop sèche, ni trop coquette. Mise en garde : les sonates de Mozart n’ont pas l’envergure de celles de Beethiven, ar exemple, mais représentent un opus sérieux, qui explore en profondeur les possibilities du piano classique. Mes notes provisoires:: A pour la QS, A pour l’IG.
DUPRE Complete organ works Oosten
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.Si je n’aiu pas fait l’audition de l’intégrale Mozart de Schiff du début à la fin, c’est parce que je me suis offert une indulgence – celle d’écouter du début à la fin l’intégrale de l’oeuvre pour orgue de Marcel Dupré par le néerlandais Ben van Oosten. Dans ces pages, j’ai dicuté récemment de son intégrale Vierne, et j’ai .également acquis son intégrale Widor que je garde pour une chronique subséquente – sans doute mes coups de cœur sur MQCD en fin d’année. Dupré est, bien sûr, une sommité comme interprète et compositeur pour le Grand Instrument, et van Oosten nous offre ces œuvres *profanes et sacrées) sur une large broichette d’iunstruments, que ce soient des Cavaillé-Coll de France, des instruments Irlandais, Américains et (comble de plaisir), le Casavant de l’Église St-Jean Baptiste, rue Rachel à Montréal (dans une sélection d’orgue apparentée à Noël.). Une labeur d’amour (si vous me passez l’anglicisme), un artiste convaincu, et convaincant. A- pour la QS, A- pour l’IG.
MOZART: Church Sonatas (Complete)
[eMusic ]
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La Prairie est une petite municipalité en banlieue Sud de Montréal, et son église de La Nativite de la Ste Vierge est le lieu d’enregistrement de ce disque qui réunit les Musici de Yuli Turovsky et l’organiste Geneviève Soly dans cette intégrale des sonates d’église de Mozart. Le choix du Casavant de l’église de La Prairie me laisse un peu perplexe – il y a d’autres églises Montréalaises qui sont aussi bien nanties – sinon mieux - au point de vue de l’orgue, mais il faut croire (comme l’OSM jadis à St-Eustache) qu’une église de banlieue, et la possibilité de contrôler les sources de bruits urbains dans une petite municipalité ont joué dans ce choix. Rien à dire de la prise de son, de l’instrument et, comme toujours, M. Turovsky et ses musiciens jouent Mozart avec enthousiasme, un jeu clair et juste sur des instruments modernes. La routine habituelle, quoi! A pour la QS, A- pour l’IG.
Saint-Saens - Piano Concertos (Complete) [2CD]
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Charles Dutoit prit en main la direction artistique de l’OSM en 1978, et commença à endisquer avec eux à St-Eustache en 1980. C’est donc durant cette étroite fenêtre de deux ans que M. Dutoit s’est associé avec Pascal Rogé dans cette intégrale Saint-Saëns, dirigeant un trio d’orchestres londoniens. Les musiciens ont collaboré quelques années plus tard sur un disque Ravel (avec l’OSM) avec le meme résultat: ces artistes se complètent fort bien, et M. Rogé a un sens du piano français qui est indéniable. Que ce soit la ballade du deuxième concerto, ou une lecture ravissante du concerto Egyptien, les interprétations sont sans égal. A pour la QS, A pour l’IG.
Il Trittico - Orchestra and Chorus of the Opera House, Rome
[eMusic ]
Il trittico est le trio d’opéras en un acte de Puccini créé au Met en 1918. En dépit de leur origine et conception commune, ces opéras se trouvent souvent jumelés à d’autres opéras – que ce soit avec CAV ou PAG, ou avec l’un des courts opéras de Menotti… Ce qui mérite notre attention ici est, non seulement le jumelage original des trios operas, mais l’usage d’interprètes communs dans ces performances. Soulignions Tito Gobbi tout à faiot convaicant dans la houpelande de Michele ou comme intervenant polisson dans Gianni Schicchi, et Victoria de los Angeles la « fille à papa » Lauretta dans un Babino Caro mémorable, et implorant l’intervention de la Sainte Vierge dans le délire suicidaire de Suor Angelica. Ces enregistrements d’antan ont leurs tares technologiques, mais les interprétations (et l’aubaine) font de ce disque un achat judicieux! A- pour la QS, A pour l’IG.
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