NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globale, veuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes
Mes acquisitions pour septembre
Il y a quelques semaines, j'ai proposé un montage mettant en vedette Leopold Stokowski, et je crois qu'il est de bonne guerre de considérer un disque de son rival radiophonique, Arturo Toscanini. Ce disque est un retapage numérique de prestations radiophoniques de deux chefs d'oeuvre romantiques des débuts du XIX e siécke: la symphonie Italienne de Mendelssohn et la symphonie inachevée de Schubert. Clairement, il y a une divergence de style entre Stokowski et Toscanini, ce dernier s'en tenant scrupuleusement aux indications du compositeur. Ceci ne veut pas suggérer que Toscanini n'est pas un grand interprète, et que sa conception est vide de sens. Ce qu'on doit retenir surtout - et la technologie radiophonique de l'ère n'aide pas ici - c'est le jeu de l'orchestre et de ses premiers pupitres. Le retapage aide à rehausser tant bien que mal le jeu inspiré de l'orchestre. Un document valable, même si Toscanini ne fait aucune reprise (sans doute afin de respecter le cadre radiophonique). QS= B, IG= A-.
Charles Munch (avec Paul Paray à Detroit et Désiré Defauw à Chicago) représente ce qu'on pourrait appeler l'invasion française parmi les orchestres Américains après la Deuxième Guerre Mondiale. Munch - un chef bien établi en Europe - remplacera Koussevitski à Boston, et y enregistrera un bon nombre des grandes pages du répertoire fFrançais. C'est dans ce sens qu'on apprécie cet enregistrement de la symphonie pour cordes d'Honnegger sur cet album de la série de "vieilles cires" NAXOS Classical Archives. L'autre oeuvre majeure est une rareté: une oeuvre de concert du compositeur Italio-Américain Gian Carlo Menotti, surtout reconnu pour sa contribution dans le monde de l'opéra. Menotti reçut sans doute cette commande suite à ses noimbreux succès sur la scène durant les années 50. La comparaison avec le concerto pour violon du "partenaire de vie" de Menotti, Samuel Barber, est inévitable et celui de Barber l'emporte haut la main. Le mérite du concerto de Menotti est de parvenir à transposer la formule "gagnante" néo-classique de ses opéras dans la salle de concert et ceci en fait donc une oeuvre qui mérite d'être écoutée. QS= A-, IG= A-.
Lorsqu'on a une vache à lait, il faut bien la traire! Un de ces ruminants pour Prokofiev est son ballet Roméo et Juliette, qui fut la source d'au moins trois suites d'extraits pour orchestre, et cet ensembble de dix extraits pour piano seul. Prokofiev ne propose pas de ré-examiner sa musique ici, il se contente de l'adapter pour piano, point à la ligne. Sous les doigts de grands pianistes de la tradition Russe (Gilels, Richter ou même Prokofiev lui-même), l'op. 75 a un certain relief, mais sous les doigts d'une quelconque pianiste Russe, il ne faut pas s'attendre à performance mémorable. Mme Traikova tire quand même le maximum de ces dix vignettes, et encore plus des deux courtes sonates, plus pianistiques. Un bon disque de musique Russe du XXe siècle. QS= A, IG= A-.
“S” pour “septembre" serait incomplet sans une paire de sélections dignes de cette consonne. Le mythe, perpétué par Peter Schaeffer, veut qu'Antonio Salieri soit l'enemi juré de (et inférieur à) Mozart. La réalité est sans doute que les deux compositeurs étaient des rivaux, mais que Salieri n'était pas un poids-plume, et ce disque de concertos du transfuge Italien en fait bien la preuve. On reconnaît ici un sens raffiné de l'orchestre, qui informa sans doute ses nombreux protégés - dont Schubert. Une belle découverte! QS= A, IG= A.
Comme le Toiscanii de toute à l'heure, je vous propose un autre disque de prestations radiophoniques, cette fois de l'orchestre de la radio Suédoise à Stokholm. Si j'ai les mêmes réserves techniques qu'avec le Toscanini, le répertoire sort un peu des sentier battus. La sérénade de Dag Wiren fut intégrée à un irécent montage, et la suite Pastorale du Suédois Larsson est toute aussi intéressante. Plus prononcé que pour le Toiscanini, le son "vieille radio à lampes" donne un cachet très rétro à ce disque - il ne manque que les houppements et l'odeur d'ozone! QS= B+, IG= A-.
Mes acquisitions pour septembre
Mendelssohn / Schubert
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Il y a quelques semaines, j'ai proposé un montage mettant en vedette Leopold Stokowski, et je crois qu'il est de bonne guerre de considérer un disque de son rival radiophonique, Arturo Toscanini. Ce disque est un retapage numérique de prestations radiophoniques de deux chefs d'oeuvre romantiques des débuts du XIX e siécke: la symphonie Italienne de Mendelssohn et la symphonie inachevée de Schubert. Clairement, il y a une divergence de style entre Stokowski et Toscanini, ce dernier s'en tenant scrupuleusement aux indications du compositeur. Ceci ne veut pas suggérer que Toscanini n'est pas un grand interprète, et que sa conception est vide de sens. Ce qu'on doit retenir surtout - et la technologie radiophonique de l'ère n'aide pas ici - c'est le jeu de l'orchestre et de ses premiers pupitres. Le retapage aide à rehausser tant bien que mal le jeu inspiré de l'orchestre. Un document valable, même si Toscanini ne fait aucune reprise (sans doute afin de respecter le cadre radiophonique). QS= B, IG= A-.
Menotti, G.C.: Violin Concerto in A Minor / Honegger, A.: Symphony No. 2, "Symphonie Pour Cordes" (Munch) (1955)
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Charles Munch (avec Paul Paray à Detroit et Désiré Defauw à Chicago) représente ce qu'on pourrait appeler l'invasion française parmi les orchestres Américains après la Deuxième Guerre Mondiale. Munch - un chef bien établi en Europe - remplacera Koussevitski à Boston, et y enregistrera un bon nombre des grandes pages du répertoire fFrançais. C'est dans ce sens qu'on apprécie cet enregistrement de la symphonie pour cordes d'Honnegger sur cet album de la série de "vieilles cires" NAXOS Classical Archives. L'autre oeuvre majeure est une rareté: une oeuvre de concert du compositeur Italio-Américain Gian Carlo Menotti, surtout reconnu pour sa contribution dans le monde de l'opéra. Menotti reçut sans doute cette commande suite à ses noimbreux succès sur la scène durant les années 50. La comparaison avec le concerto pour violon du "partenaire de vie" de Menotti, Samuel Barber, est inévitable et celui de Barber l'emporte haut la main. Le mérite du concerto de Menotti est de parvenir à transposer la formule "gagnante" néo-classique de ses opéras dans la salle de concert et ceci en fait donc une oeuvre qui mérite d'être écoutée. QS= A-, IG= A-.
Sergei Prokofiev: Romeo and Juliet - 10 Pieces for Piano Op. 75, Piano Sonatas No. 2 & 3
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Lorsqu'on a une vache à lait, il faut bien la traire! Un de ces ruminants pour Prokofiev est son ballet Roméo et Juliette, qui fut la source d'au moins trois suites d'extraits pour orchestre, et cet ensembble de dix extraits pour piano seul. Prokofiev ne propose pas de ré-examiner sa musique ici, il se contente de l'adapter pour piano, point à la ligne. Sous les doigts de grands pianistes de la tradition Russe (Gilels, Richter ou même Prokofiev lui-même), l'op. 75 a un certain relief, mais sous les doigts d'une quelconque pianiste Russe, il ne faut pas s'attendre à performance mémorable. Mme Traikova tire quand même le maximum de ces dix vignettes, et encore plus des deux courtes sonates, plus pianistiques. Un bon disque de musique Russe du XXe siècle. QS= A, IG= A-.
Salieri: Concertos
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“S” pour “septembre" serait incomplet sans une paire de sélections dignes de cette consonne. Le mythe, perpétué par Peter Schaeffer, veut qu'Antonio Salieri soit l'enemi juré de (et inférieur à) Mozart. La réalité est sans doute que les deux compositeurs étaient des rivaux, mais que Salieri n'était pas un poids-plume, et ce disque de concertos du transfuge Italien en fait bien la preuve. On reconnaît ici un sens raffiné de l'orchestre, qui informa sans doute ses nombreux protégés - dont Schubert. Une belle découverte! QS= A, IG= A.
Serenade For Strings
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Comme le Toiscanii de toute à l'heure, je vous propose un autre disque de prestations radiophoniques, cette fois de l'orchestre de la radio Suédoise à Stokholm. Si j'ai les mêmes réserves techniques qu'avec le Toscanini, le répertoire sort un peu des sentier battus. La sérénade de Dag Wiren fut intégrée à un irécent montage, et la suite Pastorale du Suédois Larsson est toute aussi intéressante. Plus prononcé que pour le Toiscanini, le son "vieille radio à lampes" donne un cachet très rétro à ce disque - il ne manque que les houppements et l'odeur d'ozone! QS= B+, IG= A-.
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