This montage is no longer available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / Ce montage n'est plus disponible en baladodiffusion sur Pod-O-Matic. Vous pouvez le retrouver ici:
http://archive.org/details/VacanzeMusicaliInItalia
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pcast017 Playlist
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English Commentary – le commentaire français suit.
Today is the final leg of our Musical Holidays. I hope you have enjoyed this series as much as I have enjoyed putting it together. But, truth be known, living in suitcases for five weeks makes you long for some home cooking! As much as I look forward to our Italian adventures, I won’t be too unhappy to go home.
Vedere Venezia e morire
(To see Venice and die) In olden times, there was an island not far from Venice called Morire and so the expression “to see Venice and Morire” took on a very different slant…
Allow an unusual start to our holiday, as we ride the canals of Venice to the tune of Jean-Baptiste Arban’s variations on “The Carnival of Venice”, played by Wynton Marsalis and the Eastman Wind Ensemble from our YouTube Video favourites:
Mr. Marsalis will return later on, but first we need to explore Venice some more…
Concerto without an Orchestra
Venice was also the home of Pio Ospedale della Pietà, the orphanage that employed Antonio Vivaldi. Johann Sebastian Bach transcribed Italian concertos by Vivaldi and others for solo harpsichord (BWV 972-987), and for solo organ or pedal harpsichord (BWV 592-596).
An Italian concerto relies upon the contrasting roles of different groups of instruments in an ensemble; Bach imitates this effect by creating contrasts using the forte and piano manuals of a two-manual harpsichord throughout the piece. In fact, along with some of the Goldberg Variations, the BWV 971 Italian Concerto is one of the few works by Bach which specifically require a 2-manual harpsichord. (A YouTube example of this concerto played on the harpsichord can be found embedded into our French commentary, below).
I do love the version I chose, by Canadian pianist Angela Hewitt. As part of her win of the (only) Glenn Gould piano competition in 1985, she recorded this and other works by J.S. Bach for Deutsche Grammophon, a recording which was nominated for a Gramophone Award, and launched her famed recording career.
Lasting Impressions
Italy left lasting impressions with Hugo Wolf and Felix Mendelssohn. The latter’s Italian Symphony is a beloved fixture of the standard repertoire, and is given a great rendition by Arturo Toscanini and the NBC Symphony Orchestra. I chose the Fourth movement as part of the montage, but you can enjoy the entire performance here:
Naples
Naples is our next stop, where we meet up with Italian composer Luigi Denza, who is responsible for an opera and hundreds of songs. The most popular of these was a collaboration with Peppino Turco, Funiculì, Funiculà. This famous Neapolitan song written in 1880 commemorates the opening of the first funicular cable car on Mount Vesuvius.
German-born cornettist Herman Bellstedt wrote a set of virtuoso variations based on this song for cornet and band, reminiscent of the equally brilliant set by Jean-Baptiste Arban we featured earlier. Both works were featured in the 1980’s in a recording of cornet “standards” featuring Wynton Marsalis and the Eastman Wind Ensemble.
Rome
All roads lead to Rome. In addition to Berlioz’s unforgettable “Roman Carnival”, we sample one of the three works Bolognese composer Ottorino Respighi compiled in his so-called “Appian Trilogy”. The Pines of Rome, featured notably in Fantasia 2000, is the most ambitious and probably (with the Fountains of Rome) the most played work by Respighi. We hear a complete performance today by Riccardo Muti and the Philadelphia Orchestra.
A fitting End to our Holiday
As our closing selection, I chose the Capriccio Italien by Tchaikovsky. Along with his 1812 Overture and Marche Slave, this work is a mainstay in outdoor summer concerts all over the world, and is performed here on a CBC recording by Rudolf Barshai and the Vancouver Symphony Orchestra
Time now to board our flight home, with the Tchaikovsky tunes still ringing in our ears.
Penso che vi innamorerete di questa musica anche.
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Commentaire français
Aujourd'hui nous entreprenons la dernière étape de nos séjours musicaux, et il est grand temps!
Après cinq semaines sur la route je commence à rêver à mon lit, et à la bonne vieille rengaine. Autant j’ai hâte de visiter l’Italie, autant je me réjouis de mon imminent retour au bercail.
Vedere Venezia e morire
(Voir Venise et mourir) Historiquement, Morire était une île non loin de Venise. Je ne sais pas s’il s’agît d’une station balnéaire quelconque, mais on peut voir comment l’expression «voir Venise et Morire» peut avoir perdu son sens avec les années…
Un changement au programme habituel, faisant appel à une sélection hors-montage pour entamer notre excursion. Le cornettiste et pédagogue Jean-Baptiste Arban composa une série de variations sur le thème populaire du Carnaval de Venise. Je vous propose donc une audition de ces variations, interprétées brillamment par Wynton Marsalis et la célèbre harmonie, l’Eastman Wind Ensemble. Nous reviendrons plus tard à cette heureuse collaboration.
(La sélection est disponible sur notre chaîne Youtube, et est intégré au commentaire anglais ci-haut.)
Concerto sans orchestre
Venise fut également le siège de la musique baroque, et l’orphelinat local - Pio Ospedale della Pietà, - était l’employeur de l’abbé rouquin Antonio Vivaldi. Johann Sébastian Bach, son contemporain, a transcrit un bon nombre de ses concerti, ainsi que ceux d’autres compositeurs italiens.
Un soi-disant concerto italien est fondé sur les timbres contrastés des instruments de l’orchestre, et Bach imite cet effet usant des jeux piano et forte d’un clavecin à deux jeux. Son Concerto Italien, BWV 971 fut conçu expressément pour cet instrument, comme illustré dans la sélection YouTube ci-après.
Notre montage vous propose une interprétation du même concerto sur un piano moderne, par la pianiste et ma compatriote Angela Hewitt. Cet enregistrement fut réalisé suite à sa sélection comme gagnante (de la seule édition) du concours international Glenn Gould en 1985.
Impressions durables
L’Italie a laissé des souvenirs durables, ou inspiré des œuvres, d’Hugo Wolf et Félix Mendelssohn. De ce dernier, je vous propose le Finale de sa quatrième symphonie, surnommée l’Italienne. J’ai choisi une prestation signée Arturo Toscanini avec son orchestre de la NBC. La prestation complète est intégrée au commentaire anglais.
Naples
Naples est le prochain arrêt sur notre itinéraire. Ici, nous rencontrerons Luigi Danza. Musicien, compositeur et pédagogue napolitain, il a signé plus d’une centaine de chansons et autres airs qui sont associés avec la région. Parmi ses grands succès (endisqués, entre autres, par Pavarotti), on retrouve Funiculì, Funiculà, .composé pour l’inauguration du téléphérique (funiculaire) qui gravit le Vésuve.
Le cornettiste Herman Bellstedt (à l’instar de M. Arban en début de billet) écrivit une série de variations sur le thème de cette chanson pour cornet à pistons et orchestre, et notre montage vous suggère de nouveau une prestation par Wynton Marsalis et l’Eastman Wind Ensemble.
Rome
Tous les chemins mènent à Rome. Pour Hector Berlioz, ce fut pour le prestigieux Prix de Rome, d’où son Carnaval Romain. Pour le compositeur bolognais Ottorino Respighi, il s’inspira de Rome pour trois de ses plus célèbres compositions: les festivals de Rome, les fontaines de Rome et notre sélection, les pins de Rome. La prestation primée aujourd’hui est de Riccardo Muti avec le Philadelphia Orchestra.
Pour finir en beauté
Comme dernière sélection, j’ai choisi le célèbre Capriccio Italien de Tchaikovski. Cette œuvre, avec son ouverture l’année 1812 et sa Marche Slave, est un choix populaire pour les concerts estivaux en plein-air. L’interprétation est signée Rudolf Barshai appuyé par l’orchestre symphonique de Vancouver.
Tout en fredonnant les airs de Tchaikovski, nous accédons à notre siège pour notre retour au bercail.
Buon ascolto.
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