In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1105-la-chronique-du-disque.html
NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
- Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
- Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes suggestions pour février
Pour commencer, notre sélection pour l’orgue en ce Carême 2013. Glenn Gould est un finissant du Conservatoire Royal de Toronto, ce qui inclut des études en orgue (1942-49), et nois savons également que Gould officiait à l’orgue à l’église pendant sa jeunesse et ses études musicales. Tout ça pour dire qu’il n’y a rien de déplacé avec un disque Goild qui considère une œuvre (l’Art de la Fugue) et au piano et à l’orgue, quoqie j’admeets qu’il y a quelque chose d’inusité. Le contraste entre ce que j’appellerais une familiarité excessive avec cette œuvre au piano et son homologue à l’orgue est évident. Ceci n’est pas une atteinet aux capacités d’organiste de notre Glenn – il défend son instrumentet la partition admirablement. Toutefoisa, les heures insomniauqes au clavier d’un piano nous offrent une performance tout à fait Gouldesque et celle à l’orgue est bien en deça des sentiers battus, disons. Le Casavant utilisé ici est un instrument moins puissant qu’un instrument de tradition germanique, ce qui perment d’apprécier pleinement l’art de la fuge chez Bach. Notons ici le torrent comntient des fichiersMP3 et non des FLAC. A- pour la QS, A pour l’IG.
En 1959 Jacques Louissier entreprend un projet qui le consume encore aujourd’hui. Avec la formation du trio «Play Bach» Loussier endisquera une douzaine de disques (et en vendra plus de 6 millions d’exemplaires) qui explorent Bach comme le point de départ de performances de Jazz. Un projet à la fois original et risqué, si ce n’était de l’aise pianistique et diu respect constant du compositeur de la part de Loussier. Le torrent proposé contient l’ensemble de l’œuvre du trio original et des formations subséquentes, ainsi que l’exploration similaire d’œuvres de Vivaldi et Debussy entre autres. Comme ce fut le cas chez Wendy Caros il y a quelques chroniques déjà, c’est donc uneindulgence nostaligique qui par moments trahit un certain âge, mais que dire de la musique! Les transferts numériques des vieux disques est assez bien réussi. B+ pour la QS, A pour l’IG.
Durant une bonne partie du XVIIIe siècle, la boutique de Gottfried Zimmermann de Leipzig est le rendez-vous des c aféphiles et des mélomanes, l’ancêtre direct de Starbuck’s… Papa Bach, Telemann, et autres musiciens de cette époque y proposent leurs nouvelles compositions, et c’est dans cette veine que l’ensemble baroque Café Zimmermann fut créé en 1998, afin de promouvoir cette musique dans les proportions et les performances d’époque – du HIP par des artistes convaincus. Le disque d’aujourd’hui jette un coup d’œil sur des œuvres moins usitées du répertoire baroque Français, y comporis une cantate amusante qui raconte des épisodes chevalereques de Don Quichotte. J’aurais pr.f.ré des artistes qui chantent mioeux en fran^çais, mais c’est tout de même assez bien. A pour laQS, A- pour l’IG.
SULLIVAN: Gilbert and Sullivan Overtures
Sir Arthur Sullivan (1842 –1900) est une des figures de peoue de la musique de l’ère Victorienne. Un musicien sérieux, formé en Angleterre et en Allemagne, il est est (malheureusement?) à jamais asspcié à la douzaine ou plus d’opérettes qu’il créera avec son compatriote W.S. Gilbert dont H.M.S. Pinafore, The Pirates of Penzance et The Mikado. Ces opérettes, qui s’apparemntent aujolurd’hui plus à Broadway qu’au Met renferment des douzaines et des douzaines de chansons inooubliables, et les ouvertures de scène concoctées par Sullivan sont souvent des pot-pourris de ces tubes. L’interprétation (laissée à un orchestre de fosse de ballet Anglais) sont bien en place, et si charmantes! A pour la QS, A pour l’IG.
A l’occasion, j’abuse de ma chronique pour souligner des classiques, qui ne sont pas toujours de la musique classique, et c’est justementy le cass de cet album légendaire qui annonce un mouvement rock très personnel, quasi folklorique dans sa conception. Au Québec, quand on parle de chansonniers, on pense à Vignault, ou Leclerc, ou Piché. Aux USA, on pense à James Taylor, Bob Dylan et à Careole King. Mme King, qui gagnait sa vie comme compositeure de tubes chantés par des artistes populaires (Blancs et Noirs) n’a pris sérieusement l’entreprise d’un album comme auteure-compositeure-interprète que sous l’insistence des luminaires de l’époque – et nous devrions tous les remercier d’avoir insisté, car en plus d’avoir été sacré Album de l’Année en 1971, Tapestry est devenu de puis l’un des albums les plus vendus dans son genre, (classé 36e parmi les 500 meilleurs albums de tous les temps sselon le magazine Rolling Stone). De souligner une des plages de cet album serait négliger toutes les autres… Un « must » dans la collection de tout discophoile qui se respecte. A for SQ, A for OI.