In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1055-la-chronique-du-disque.html
NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
- Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
- Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes acquisitions pour octobre
Une collègue de travail a reçu ce disque en cadeau, et me l’a refilé parce qu’elle trouvait tout ça plutôt irritant. J’admets volontiers que la mandolline, ça peut être assez ennuyeux après un certrain temps, et je n’aurais probablement pas acquis ce disque si ce n’était pas de ce petit cadeau entre confrères. Je peux toutefois vous dire que j’ai de bionnes choses à dire du soliste (M. Avitar) et de l’accompagnement. Toiutefois, je dois ajouter que ces concerti de Bach joués à la mandoline n’ajoutent rien aux versions usuelles. M. Avitar aurait probablement été mieux avisé, plutôt que de transcrire ces œuvres, d’aborder le répertoire de Bach pour la luth. Je retiens, néanmois, la sonate BWV 1034, qu’on entend pas souvent et qui est bien en place ici. A pour la QS, B+ pour l’IG.
De retour à Debussy, Constant et Caplet sur ce disque très intéressant de musiques concertantes Françaises du XXe siècle pour saxophone. Nous avons considéré récemment un enregistrement de Scaramouche de Milhaud, et je trouve navrant qu’on néglige les œuvres qui composent ce disque (mis à part la rhapsodie de Debussy, bien sûr). Dominique Tassot livre ici une série de prestations mémorables d’œuvres moins usuelles, qui démontrent que le saxo peut être plus qu’iun instrument de jazz, et qu’il a sa p;ace comme instrument lyrique.
Lélio ou le retour à la vie continue de suivre l’artiste (Berlioz) bqui compose avec ses emotions, ses deceptions et ses incertitutdes. Supposément une après-Symphonie Fantastique (assorti de sa idée fixe) son format dramatique avec les textes autobiograohiques du compositeur en font une œuvre tout à fait différente. Ajourons ensuite la réutilisation d’œuvres du catalogue Berlioz (dont La tempête et La Mort d'Orphée) et l’auditeur fait face à un mélange hétérogène , qui laisse un goût étrange. Vous avez t prvenus! Notons en complément un Carnaval Romain endiâble. A- pour la QS, B+ pour l’IG.
Le chef Finlandais Jukka-Pekka Saraste (jadis directeur artistique à Toronto) nous invite à le suivre dans une exploration d’une paire d’oeuvres pré-dodécaphonie de Schoenberg – donc se rapprochant plus de la Nuit Transfigurée que du Pierrot Lunaire... Schoenberg et Debussy s’entendent tous deux pour user de dissonances et de rythmes syncopés pour représenter l’oeuvre de Maeterlinck, usant de ces mécanismes pour illustrer et les aspects romaneesques etr les aspects tragiques de ce conte. Cette œuvre se veut une étude éloquente d’un poème symphonmique. La seconde pièce, avec cantatrice, est également bien en place. Pour moins d’un dollar canadien, pas de raison de se priver! A pour la QS, A- pour l’IG.
My acquisitions for October
Avi Avital - Bach
[Cadeau - Voir le site de DG]
[Cadeau - Voir le site de DG]
Une collègue de travail a reçu ce disque en cadeau, et me l’a refilé parce qu’elle trouvait tout ça plutôt irritant. J’admets volontiers que la mandolline, ça peut être assez ennuyeux après un certrain temps, et je n’aurais probablement pas acquis ce disque si ce n’était pas de ce petit cadeau entre confrères. Je peux toutefois vous dire que j’ai de bionnes choses à dire du soliste (M. Avitar) et de l’accompagnement. Toiutefois, je dois ajouter que ces concerti de Bach joués à la mandoline n’ajoutent rien aux versions usuelles. M. Avitar aurait probablement été mieux avisé, plutôt que de transcrire ces œuvres, d’aborder le répertoire de Bach pour la luth. Je retiens, néanmois, la sonate BWV 1034, qu’on entend pas souvent et qui est bien en place ici. A pour la QS, B+ pour l’IG.
DEBUSSY, C.: Orchestral Works, Vol. 2 (Markl) - Nocturnes / Clair de lune /
Pelleas et Melisande-symphonie
[eMusic]
Nos réflexions sur l'anniversaire Debussy méritent qu’on s’attarde sur une ou deux
acquisitions, et en voice une assez intéressante, par NAXOS, d’un disque qui
fait partie d’une intégrale de 9 CD des oeuvres pour orchestre de Debussy par
Jun Markl et l’Orchestre National de Lyon. L’attrait de ce disque pour moi fut la
symphonie assemblée par Marius Constant
basée surPelléas et Mélisande. Le reste du disque propose des
orchestrations signees André Caplet et Michael Jarrell -
Clair de Lune revu par Caplet est tout à fait comparable à l’Morechestration
plus répandue par Stokowski. En complement, une belle version des Nocturnes avec
toutes leur couleurs. Devrais-je échantillonner d’autres disques de la
collection? A pour la QS, A pour l’IG.
André Caplet & Claude Debussy & Henri Tomasi & Jean Absil &
Marius Constant: French Saxophone - 20th Century Music for Saxophone &
Orchestra
[eMusic]
De retour à Debussy, Constant et Caplet sur ce disque très intéressant de musiques concertantes Françaises du XXe siècle pour saxophone. Nous avons considéré récemment un enregistrement de Scaramouche de Milhaud, et je trouve navrant qu’on néglige les œuvres qui composent ce disque (mis à part la rhapsodie de Debussy, bien sûr). Dominique Tassot livre ici une série de prestations mémorables d’œuvres moins usuelles, qui démontrent que le saxo peut être plus qu’iun instrument de jazz, et qu’il a sa p;ace comme instrument lyrique.
A- pour la QS, A pour l’IG.
BERLIOZ: Lelio, ou Le Retour a la vie / La Carnaval romain / Helene
[eMusic]
Lélio ou le retour à la vie continue de suivre l’artiste (Berlioz) bqui compose avec ses emotions, ses deceptions et ses incertitutdes. Supposément une après-Symphonie Fantastique (assorti de sa idée fixe) son format dramatique avec les textes autobiograohiques du compositeur en font une œuvre tout à fait différente. Ajourons ensuite la réutilisation d’œuvres du catalogue Berlioz (dont La tempête et La Mort d'Orphée) et l’auditeur fait face à un mélange hétérogène , qui laisse un goût étrange. Vous avez t prvenus! Notons en complément un Carnaval Romain endiâble. A- pour la QS, B+ pour l’IG.
Schoenberg: Pelleas und Melisande - Erwartung
Le chef Finlandais Jukka-Pekka Saraste (jadis directeur artistique à Toronto) nous invite à le suivre dans une exploration d’une paire d’oeuvres pré-dodécaphonie de Schoenberg – donc se rapprochant plus de la Nuit Transfigurée que du Pierrot Lunaire... Schoenberg et Debussy s’entendent tous deux pour user de dissonances et de rythmes syncopés pour représenter l’oeuvre de Maeterlinck, usant de ces mécanismes pour illustrer et les aspects romaneesques etr les aspects tragiques de ce conte. Cette œuvre se veut une étude éloquente d’un poème symphonmique. La seconde pièce, avec cantatrice, est également bien en place. Pour moins d’un dollar canadien, pas de raison de se priver! A pour la QS, A- pour l’IG.