Tuesday, October 30, 2012

La Chronique du Disque (octobre 2012)


In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1055-la-chronique-du-disque.html

NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.
Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :
  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.

Mes acquisitions pour octobre


My acquisitions for October

Avi Avital - Bach
[Cadeau - 
Voir le site de DG]

Une collègue de travail a reçu ce disque en cadeau, et me l’a refilé parce qu’elle trouvait tout ça plutôt irritant. J’admets volontiers que la mandolline, ça peut être assez ennuyeux après un certrain temps, et je n’aurais probablement pas acquis ce disque si ce n’était pas de ce petit cadeau entre confrères. Je peux toutefois vous dire que j’ai de bionnes choses à dire du soliste (M. Avitar) et de l’accompagnement. Toiutefois, je dois ajouter que ces concerti de Bach joués à la mandoline n’ajoutent rien aux versions usuelles. M. Avitar aurait probablement été mieux avisé, plutôt que de transcrire ces œuvres, d’aborder le répertoire de Bach pour la luth. Je retiens, néanmois, la sonate BWV 1034, qu’on entend pas souvent et qui est bien en place ici. A pour la QS, B+ pour l’IG.

DEBUSSY, C.: Orchestral Works, Vol. 2 (Markl) - Nocturnes / Clair de lune / Pelleas et Melisande-symphonie

Nos réflexions sur l'anniversaire Debussy méritent qu’on s’attarde sur une ou deux acquisitions, et en voice une assez intéressante, par NAXOS, d’un disque qui fait partie d’une intégrale de 9 CD des oeuvres pour orchestre de Debussy par Jun Markl et l’Orchestre National de Lyon.  L’attrait de ce disque pour moi fut la symphonie assemblée par Marius Constant basée surPelléas et Mélisande. Le reste du disque propose des orchestrations signees André Caplet et Michael Jarrell - Clair de Lune revu par Caplet est tout à fait comparable à l’Morechestration plus répandue par Stokowski. En complement, une belle version des Nocturnes avec toutes leur couleurs. Devrais-je échantillonner d’autres disques de la collection?  A pour la QS, A pour l’IG.

André Caplet & Claude Debussy & Henri Tomasi & Jean Absil & Marius Constant: French Saxophone - 20th Century Music for Saxophone & Orchestra 

De retour à Debussy, Constant et Caplet sur ce disque très intéressant de musiques concertantes Françaises du XXe siècle pour saxophone. Nous avons considéré récemment un enregistrement de Scaramouche de Milhaud, et je trouve navrant qu’on néglige les œuvres qui composent ce disque (mis à part la rhapsodie de Debussy, bien sûr).  Dominique Tassot livre ici une série de prestations mémorables d’œuvres moins usuelles, qui démontrent que le saxo peut être plus qu’iun instrument de jazz, et qu’il a sa p;ace comme instrument lyrique.
A- pour la QS, A pour l’IG.

BERLIOZ: Lelio, ou Le Retour a la vie / La Carnaval romain / Helene

Lélio ou le retour à la vie continue de suivre l’artiste (Berlioz) bqui compose avec ses emotions, ses deceptions et ses incertitutdes. Supposément une après-Symphonie Fantastique (assorti de sa idée fixe) son format dramatique  avec les textes autobiograohiques du compositeur en font une œuvre tout à fait différente. Ajourons ensuite la réutilisation d’œuvres du catalogue Berlioz (dont La tempête et La Mort d'Orphée) et l’auditeur fait face à un mélange hétérogène , qui laisse un goût étrange. Vous avez t prvenus! Notons en complément un Carnaval Romain endiâble.  A- pour la QS, B+ pour l’IG.

Schoenberg: Pelleas und Melisande - Erwartung

Le chef Finlandais Jukka-Pekka Saraste (jadis directeur artistique à Toronto) nous invite à le suivre dans une exploration d’une paire d’oeuvres pré-dodécaphonie de Schoenberg – donc se rapprochant plus de la Nuit Transfigurée que du Pierrot Lunaire... Schoenberg et Debussy s’entendent tous deux pour user de dissonances et de rythmes syncopés pour représenter l’oeuvre de Maeterlinck, usant de ces mécanismes pour illustrer et les aspects romaneesques etr les aspects tragiques de ce conte. Cette œuvre se veut une étude éloquente d’un poème symphonmique. La seconde pièce, avec cantatrice, est également bien en place. Pour moins d’un dollar canadien, pas de raison de se priver!
A pour la QS, A- pour l’IG.

Friday, October 26, 2012

Montage # 77 - Anniversaire Debussy Anniversary Part 2 / 2e Partie




As of November 30, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 30 novembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:



===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

Our second montage dedicated to the music of Claude Debussy focuses on more intimate music, involving one, two or four players.

The Quartet

Along with Ravel's, Debussy's string quartet stands as a standard bearer for the French quartet, and possibly for the entire genre in the neo-Romantic style. Its sensuality and impressionistic tonal shifts make it a piece absolutely of its time and place while, with its cyclic structure, it constitutes a final divorce from the rules of classical harmony and points the way ahead.

The work seems to be influenced by the style of César Franck. The result is a cyclic structure with the four movements connected by thematic material. Other influences include Borodin, Grieg and Javanese gamelan music.

"Any sounds in any combination and in any succession are henceforth free to be used in a musical continuity," Debussy wrote. Pierre Boulez said that Debussy freed chamber music from "rigid structure, frozen rhetoric and rigid aesthetics."

One Player

I retained two selections for solo instrument: Syrinx for solo flute and Suite Bergamasque for solo piano. The Suite bergamasque was first composed by Debussy around 1890, but was significantly revised just before its publication in 1905. Debussy loathed the earlier piano style in which these pieces were written. While it is not known how much of the Suite was written in 1890 and how much was written in 1905, we do know that Debussy changed the names of at least two of the pieces.

"Passepied" was called "Pavane", and "Clair de lune" was originally titled "Promenade Sentimentale." These names also come from Paul Verlaine's poems. It is interesting, however, to note that "Promenade Sentimentale" alludes specifically to one of Verlaine's earliest collections, "Poèmes saturniens," a fact that Debussy obviously took into account when he changed the name (and most likely a lot of the music) in order to suit both his later style, and Verlaine's.

Two Players

The bulk of the works I programmed this week involve piano as accompoaniment for another instrument: the clarinet in his Deuxième Rhapsodie, female voice in a selection of mélodies (by Banville rather than Verlaine, the inspiration behind the earlier piano suite), flute in the adaptation of The Girl with Flaxen Hair and... another piano in his piano duo suite En Blanc et Noir.


I think you will love this music too.


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Commentaire français

Notre second montage dédié à la musique de Claude Debussy met en relief des oeuvres plus intimes, qui requièrent un, deux ou quatre musiciens.

Le quatuor

Les quatuors de Ravel et de Debussy occupent le sommet du répertoire pour quatuors à cordes Français - sinon de l'ensemble des quatuors néo-romantiques. Sa sensualité, son usgae de changements en tonalité et sa forme cyclique mettent ce quatuor confortablement dans le giron des oeuvres de son époque.

On reconnaît dans ce quatuor et l'influence de Franck, et le regard avant-gardiste d'un Borodine. Il est en partie inspiré du Quatuor de Grieg. Dixit le compositeur: " Tout son dans toute combinaison et toute succession peuvent maintenant être utilisés librement dans une continuité musicale."

Instrument solo

J'ai retenu deux sélections pour instrument seul:  Syrinx pour flûte et la Suite Bergamasque pour piano. Cette suite, sans doute la plus popuulaire du compositeur, fut composée originalement vers 1890, ensuite largement revisée avant sa publication en 1905. Debussy était sans doute insatisfait avec l'aspect stylistique original de la suite, et il est impossible d'associer les pièces avec l'ébauche originale et la revision... Toutefois, on sait que deux des tableaux ("Passepied" et "Clair de lune") avaient des titres différents au départ - des titres aliognés avec des poèmes de Paul Verlaine. Pertinemment, "Clair de Lune" était à l'origine "Promenade Sentimentale" une allusion spécifique au recueil "Poèmes saturniens" qui explique la référence astrale du titre final.

Pour pianoi et...

La majorité de mes sélections sont pour un piano qui accompagne une clarinette (Deuxième Rhapsodie, ), une voix féminine (textes de Banville), une flûte (dans une adaptation du pr.lude la fille aux cheveux de lin), et même un deuxième piano (En Blanc et Noir).


Bonne écoute!

Tuesday, October 23, 2012

Once Upon the Internet - Francine Kay plays Debussy


This is a past Tuesday Blog from Oct-23-2012. 


Our second Once Upon the Internet post this month shares a download of the Second book of preludes by Claude Debussy.

The Works

Two weeks ago, we looked at the first book of preludes , and this week we turn to the second book, composed about two years after, between the last months of 1912 and early April 1913. The works in Debussy's second book of préludes are similar in intent to those of Book I (1907 - 1910). Several of them look ahead to Debussy's later style, in which the composer's earlier impressionistic, almost Romantic poetry was supplanted by a greater concentration upon technique and neoclassical objectivity. In addition, perhaps because Debussy's style is so prone to mannerism, several of the préludes in Book II bear strong similarities to those from the earlier set.

The Artist


Canadian pianist Francine Kay received her early musical training at L’Ecole de Musique Vincent D’Indy in Montreal, where she studied with Sr. Rita de la Croix and Yvonne Hubert. A scholarship from the government of France took her to Paris to study with Yvonne Lefebure as part of “Juillet Musical”, held in Saint-Germain-en-Laye, the birthplace of Debussy. She obtained her Bachelor and Master of Music degrees on scholarship at the Juilliard School, where she studied with Adele Marcus. Ms. Kay then pursued her studies with Marek Jablonski and Leon Fleisher. As a participant at the Banff School of Fine Arts, she was frequently featured soloist. She also received the Artist’s Diploma from the Royal Conservatory of Music and a full fellowship from Tanglewood Music Centre.

Noted for interpretations “compelling in their individuality” (Ottawa Citizen). Ms. Kay is widely recognized as a pianist with a unique artistic voice. As a recitalist and chamber musician, she has performed throughout Canada, the United States and Europe, in cities such as London, New York, Paris and Nice, and in concert halls such as the Salle Gaveau and Carnegie Hall. She is also featured regularly on CBC Radio and on many other international radio and television broadcasts.

Her debut recording of the complete set of Debussy Preludes was nominated for a Juno Award in 1996, winning unanimous critical acclaim and a ranking with the most important recordings of this work to date. When she made her debut at the St. Lawrence Centre in Toronto, the Toronto Star headline read “Francine Kay played with poetic brilliance”.

Her debut performance with the Toronto Symphony was in 1988. In 1989, she became the first winner of the “Career Development Award” presented by the Women’s Musical Club of Toronto. That same year, she gave the world premiere performance of distinguished Canadian composer Oscar Morawetz’s Four Contrasting Moods.

Francine Kay is on the faculty of the Royal Conservatory of Music of Toronto and Wilfrid Laurier University in Waterloo.

The Performance


Captured in superb sound by engineer Clive Allen, the recording was made in a small church in Elora, Ontario, using only a single pair Sony C-28 microphones in omni mode.

Claude DEBUSSY (1862-1918)

  • Préludes II, pour piano, L. 123
  • Ballade (slave), pour piano, L. 70


Francine Kay, Piano

MP3.COM Download 21 mar 2003
URL: http://archive.org/details/DebussyLesPreludesBookIi
Read more: http://www.audio-ideas.com/recordings/debussy.html

Francine Kay joue Debussy

In English: http://www.talkclassical.com/blogs/itywltmt/1053-once-upon-internet-francine.html

Notre deuxième Jadis sur Internet pour octobre propose un téléchargement du deuxième livre de préludes de Claude Debussy.

L'oeuvre

Il y a deux semaines, ces pages partageaint un enregistrement du premier livre de prélides, et la réflexion de cette semaine considère le seuxieme jeu, qui date de la fin de l'année 1912 allant jusqu'au printemps de 1913, donc suivant le premier jeu par environ deux ans.

Dans l'ensemble, ce jeu de 12 préludes suit tout à fait le moule établi dans le premier livre, et dans certains cas ouvre la porte au nouveau langage musical plus introspectif, plus néo-classique qui caractérisera l'oeuvre du compositeur pour le reste de sa carrière.

L'artiste



La pianiste canadienne Francine Kay reçoit sa formation à l’Ecole de Musique Vincent D’Indy de Montreal, sous la tutelle de  Sr. Rita de la Croix et d'Yvonne Hubert. Récipiendaire d'une bourse d'études du gouvernement Français, Mme Kay ira à Paris étudier auprès d'Yvonne Lefebvre lors d'un “Juillet Musical” tenu à St-Germain-en-Laye, le lieu de naissance de Debussy.

Diplômée du Juilliard School, de New-York (auprès d'Adele Marcus), Mme Kay fera des études privées avec Marek Jablonski et Leon Fleisher, en plus de visites et diplômes à Banff, Tanglewood et au Royal Conservatory of Music de Toronto.

On entendra Me Kay partout au monde comme chambriste et en récital, sur scèene ainsi qu'à la radiuo et télévision de Radio-Canada. Son premier disque - une uintégrale des préludes de Debussy, est finaliste pour le prix Juno (Canada) du meilleur enregistrement classique de 1996, en plus d'avoir fait l'unanimité chez les critiques et a une place de choix dans la discographie du compositeur.

Francine Kay est professeur au Royal Conservatory of Music de Toronto et à l'université Wilfrid-Laurier de Waterloo.


La prestation





Enregistré dans une église d'Elora, Ontario, utilisant un microphone omnidirectionnel SONY C-28.

Claude DEBUSSY (1862-1918)
  • Préludes II, pour piano, L. 123
  • Ballade (slave), pour piano, L. 70

Francine Kay, Piano

Téléchargement MP3.COM : 21 mars 2003
URL: http://archive.org/details/DebussyLesPreludesBookIi
Détails: http://www.audio-ideas.com/recordings/debussy.html

Bonne écoute!

Saturday, October 20, 2012

OTF - L'Elisir d'Amore by Gaetano Donizetti

This is my Once or Twice a Fortnight post from 20 October, 2012.

L'elisir d'amore (The Elixir of Love) is a melodramma giocoso in two acts. Felice Romani wrote the Italian libretto, after Eugène Scribe's libretto for Daniel Auber's Le philtre (1831). Composed in less than a month (according to The New Grove Masters of Italian Opera) l’elisir d'amore was the most often performed opera in Italy between 1838 and 1848 and has remained continually in the international opera repertoire. Today it is one of the most frequently performed of Donizetti's 75 operas.

According to WikipediaDramma giocoso (literally: jocular drama) is a genre of opera common in the mid-18th century. The term is a contraction of "dramma giocoso per musica" and is essentially a description of the text rather than the opera as a whole.

The genre developed in the Neapolitan opera tradition, mainly through the work of the playwright Carlo Goldoni in Venice. Characteristic of drammi giocosi is the technique of a grand buffo scene as a dramatic climax at the end of an act. Carlo Goldoni's texts always consisted of two long acts with extended finales, followed by a short third act.

Goldoni's texts were set by Baldassare GaluppiNiccolò Piccinniand Joseph Haydn, but the only works of this genre that are still frequently staged are Mozart's Don Giovanni (1787) and Così fan tutte (1790) m- however, Mozart entered these works in his catalogue as "opera buffa".

A modest list of drammi giocosi can be found athttp://www.ranker.com/list/list-of-m...eras/reference)

Interestinmgly, the Donizetrti and Auber operas were composed in close succession. Donizetti insisted on a number of changes from the original Scribe libretto. The most well known of these was the insertion of Una Furtiva Lagrima, others are the duet between Adina and Nemorino in the first act, Chiedi All'Aura Lusinghiera, and the rewritten lyrics to "Io son ricco e tu sei bella" in the final scene of the opera, where this duet, originally a song written by Dulcamara for the marriage of Adina and Belcore, reoccurs as a Dulcamara solo with scabrous lyrics, becoming the de facto final aria—a feature of many Donizetti operas.

In general, under Donizetti's hands, the subject became more romantic than in the Auber version. Elisir d'Amore features three big duets between the tenor and soprano, making it one of the first operas (TraviataTristan, and Boheme are others) that can be considered "duet operas". There is also considerable personal history in the this opera. Donizetti's military service was bought by a rich woman, so that, unlike his brother Giuseppe (also a well known composer) he didn't have to serve in the Austrian army.

The Synopsis (http://www.metoperafamily.org/metope...is.aspx?id=122)

The action takes place in Basque country during the early 19th century.

ACT 1: Adina, a beautiful and wealthy landowner, is resting under the shade of a large tree on her estate with her workers. A young, poor peasant villager, Nemorino spies on Adina from a distance as she reads her workers the story of Tristan and Isolde. Nemorino wants nothing more than to be with Adina, but he is sad - because he is poor, he can only offer his love. Adina has been indifferent to him up to this point. As Adina reads the story to her workers, Nemorino convinces himself that he needs a love potion to win her heart - just like Tristan and Islode. After she finishes reading, Sergeant Belcore and his troops make their way to Adina. Belcore flirts with Adina before finally proposing to her in front everyone. Adina casually and politely tells him that she will think it over. Adina and Nemorino are left alone when the troops and workers leave. Nemorino takes the opportunity to declare his love for her. Adina, still indifferent to his declarations, tells him that he has no time to love her. He has a sick uncle that he must take care of first.

Back in the town piazza, Dr. Dulcamara, a traveling salesman, arrives in grand fashion and presents his wares and elixirs to the townspeople. He claims to have a supply of cure-all potions, and after making a persuasive presentation, quickly sells many bottles to gullible villagers. The lovesick Nemorino asks Dulcamara if he possesses a love potion similar to Tristan and Isolde's. Dulcamara tells Nemorino that he, in fact, has a draught that will do the trick. He sells the love elixir to Nemorino for all the money Nemorino has in his pockets. Without hesitation, Nemorino gives Dulcamara all he has and downs the liquid within moments of acquiring it. Little does he know that the elixir was only wine. Before Nemorino becomes drunk, Dulcamara tells him the potion will take effect in one days time before he hastily makes an exit. Completely drunk, Nemorino approaches Adina when she enters. Confident his potion will work, he turns the table on Adina and treats her indifferently. Adina becomes angry at Nemorino's new attitude and decides to punish him by marrying Sgt. Belcore. Belcore tells her they must marry at once since he and his troops are scheduled to dispatch the following morning. Adina agrees, despite Nemorino's protests to wait one more day. She invites the townspeople to the eminent wedding. Panicked, Nemorino calls out for Dulcamara.

ACT 2: Outside, Adina and Dulcamara entertain the guests while waiting for the notary to officiate the wedding. Adina, upset that Nemorino has not yet appeared, has waited as long as she could and enters the chapel with the notary and the rest of the crowd to sign the marriage contract. Dulcamara remains behind to help himself to the refreshments. Nemorino shows up and begs Dulcamara for a love potion that will work instantly. Since Nemorino spent all his money on the first potion, Dulcamara refuses to help and goes inside. Sgt. Belcore makes his way outside wondering aloud why Adina has suddenly postponed the wedding by not signing the contract. After seeing a sulking Nemorino, Belcore approaches him to find out what is wrong. Nemorino explains that he has no money. Belcore seizes the opportunity to remove his rival from the picture, and tells him that if he signs up for the army, he'll immediately get a signing bonus. Nemorino agrees, secretly knowing that he'll take the money and run.

Later that evening, the women of the town gather to discuss Nemorino's sudden gain in wealth. His sick uncle has finally passed away, leaving him a great sum of money. When Nemorino appears, drunk again after buying another large "love potion" from Dulcamara, the women flock to his side. They flirt and coo over him leading him to think the potion is working. He has no idea his uncle has passed. Adina arrives and sees Nemorino acting differently than before. She asks Dulcamara about Nemorino and he tells her that the foolish boy has spent all his money and even joined the army in order to buy a love potion for some woman. Realizing that she is the woman, she regrets teasing and acting indifferently towards Nemorino. She realizes that his love for her is real and she too falls in love with him. She rejects Dulcamara's sales pitch of a potion of her own by telling him that she has her own means of gaining Nemorino's love. When she approaches him, he acts indifferently to her again. Adina rushes away leaving Nemorino alone. Nemorino thinks about the tear he has just seen on Adina's face and feels badly. He realizes that she must love him too. When she returns, she hands him his enlistment contract. She tells him that she has bought it and he is able to live freely. Finally, she confesses her love for him and they finally embrace. Sgt. Belcore arrives to see the two in each others arms. Adina apologizes to him, and Belcore takes the news very well. He proclaims there are plenty of women in the world from which to choose. Dulcamara spins a new sales pitch crediting Nemorino's happy ending to Dulcamara's love potion. Dulcamara sells dozens of bottles before leaving the small town.

The Performance


Gaetano DONIZETTI (1797-1848)
L'elisir d'amore (1832)
Opera in two acts
Italian Libretto by Felice Romani

CAST

Leo Nucci, Belcore.
Kathleen Battle, Adina.
Luciano Pavarotti, Nemorino.
Dawn Upshaw, Giannetta.
Metropolitan Opera Chorus, Metropolitan Opera Orchestra
Conductor: James Levine

More info on the recording:http://www.arkivmusic.com/classical/...?album_id=3580


The digital files were edited from Sean Bianco's Friday Night at the Opera podcast of 12-03-2010. Per my usual protocol, I have Included Sean's introductions for each Act.
Italian Libretto @ http://opera.stanford.edu/Donizetti/.../libretto.html
Performance URL:http://archive.org/details/Donizetti...attlePavarotti

Friday, October 19, 2012

Montage # 76 - Anniversaire Debussy Anniversary Part 1/1ère partie



As of November 23, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 23 novembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:


===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit

For the next two weeks, we will dive into music by Claude Debussy, whose 150th birthday is probably being celebrated by most major musical institutions, be they chamber music societies or symphony orchestras.

When it comes to sympohonic music, nothing is more seminal than La Mer, which was part of one of our Great Escape montages earlier this year and was also the subject of a special OTF post in August. But there is so much more... First up, an orchestral version of a piano duet, a little march on scottish themes.

Along with La Mer, Iberia is another triptych of Debussy's that comes immediately to mind. Iberia is Debussy's look at Spain, and is often presented (as I did today) as a stand alone piece.

Iberia is, itelf, part of another larger triptych, a third set of Images (Debussy wrote two sets for the piano and one for orchestra). Our Spring montage presented Rondes de Printemps which is another leg of that set - the third, Gigues, is integrated to the French commentary below.

I programmed Pelléas et Mélisande in August on OTF as well, and here I have chosen another piece for the stage by Debussy - Jeux is ballet music commissioned by Diaghilev and his Ballets Rusees, and was part of a gloriuos year of memorable ballets by the Paris-based company in 1912 and 1913, which included Ravel's Daphnis et Chloé and Stravinsky's Rite of Spring.

A third major work featured this week is another impressionist triptych - Nocturnes. There again, Debussy stretches the envelope of orchestral colour going from the jubilation of an outdoor celebration to the mysticism of the call of mermaids.

Of course, no Debussy orchestral playlist would be complete without the haunting Prélude à l'Après-Midi d'un Faune...

I think you will love this music too - and there is more to come next week!

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Commentaire français

Nos deux prochains montages sont consacrés à Claude Debussy, dont le 150e anniversaire est sans doute célébré cette année par la plupart de nos institutions musicales préférées, qu'il s'agisse d'orchestres ou de sociétés de muisique de chambre.

Cette semaione, place à la musique pour orchestre. Pusiqu'elle fût montée cet été durant la grande évasion je n'ai pas programmé La Mer cette semaine - mais j'y reviendrai le 30 octobre dans Quinze que j'en pense - à suivre...

Après une petite marche écossaise, j'ai programmé trois oeuvres majeures du catalogue pour orchestre de Debussy, à commencer par Iberia, le clin d'oeil de notre jubilaiure vers ses voisins à l'Ouest de la frontière..

Souventg porogrammée seule comme aujourd'hui, Iberia est, en faitm une de trois oeuvres qui forment un tryptique d'Images (on connaît, bien sûr, les deux jeux d'images pour piano). Les autres volets sont Rondes de Printemps monté en mars dans notre hommage au printemps et le dernier volet, Gigues, est présenté ci-dessous:




Pelléas et Mélisande fut l'objet de Mardi en Musique cette semaine, et j'ajoute ici une autre pièce pour la scène. Jeux fut une commande de l'impressario Diaghilev et ses Ballets Rusees, et fait partie d'une saison de danse inoubliable qui inclut Daphnis et Chloé (Ravel) et le Sacre du Printemps (Stravinski).

Notre troisième sélection majeure sont les Nocturnes pour orchestre, un survol impressioniste de sons et d'émotions allant du chaos d'iune fête aux aspects mystérieux du chant des srènes...

Finalement, aucun survol orchestral de Debussy n'est complet sans l'audition du Prélude à l'Après-Midi d'un Faune...

Plus encore la semaine prochaoine - Bonne écoute!

Tuesday, October 16, 2012

Picture This...


This is a past Tuesday Blog from Oct-16-2012.

This post was updated to address discontinued content. 




To provide a break between the two sets of Debussy Preludes for Piano, I thought I would dig into some of the French posts I have written elsewhere, and muse a bit about Mussorgsky’s Pictures at an Exhibition.

The story behind the work is well known – Piictures is a tribute by Mussorgsky to his late friend Viktor Hartmann, and is a suite of short pastiches that represent some of Hartmann’s artwork, assorted with “glue-like” promenades that depict Mussorgsky walking through an exhibition of Hartmann’s works.

I think it is fair to say that we have been equally exposed to the original piano suite by Musorgsky and to the very popular orchestration by Maurice Ravel. For my money, the piano original is completely satisfactory, pompous at times yes, but so personal. Here’s a link to a complete performance by pianist Alexander Ghindin:

http://traffic.libsyn.com/gardnermus...__Pictures.mp3

As it turns out, Pictures is one of those piano works that has been adapted for other instruments, and for full orchestra. I would estimate there are well-over 50 published transcriptions of the work! Leopold Stokowski (who will himself author one such transcription) suggests that even the piano version may have been tinkered with in the first place by hands other than Mussorgsky’s. Indeed, he claims that Rimsky-Korsakov may have introduced a pair of passages in 1886 ("Tuileries" and "Limoges").

Here are a few specific examples of orchestrations of the work, presented here in chronological order:

The “Father of the Proms”, Sir Henry Wood, pens his own orchestration in 1915. This version was discussed in a past Chroinique du Disque:




The most popular version of Pictures for orchestra is that penned in 1922 by Maurice Ravel under comission by Boston Symphony conductor Serge Koussevitzky. In what must be viewed as a brilliant move, Koussevitzky personally published the work, giving him exclusive rights to the work for sereval years. Here is a YouTube performance of the suite :





Due to Koussevitzy’s monoply on the Ravel score, many conductors tried to have their own versions developed. One such version was commissioned by Eugene Ormandy to the Philadelphia Orchestra’s resident arranger Lucien Caillet, which Ormandy and the orchestra committed to vinyl in 1937:

Hyperlionk to an MP3 version : http://archive.org/details/Moussorgs...AtAnExhibition

Leopold Stokowski is one of the first conductors other than Koussevitzky to have performed the Ravel version (Philadelphia, 1929), but concludes the Ravel version is too French and not Slavic enough to his taste. About 10 years later, he will propose his own orchestration which – not suepeisingly – omits the “french” pictures Limogesand Tuileries:





And there are so many more… Whuich begs the question – which one is the best transcription. Conductor Leonard Slatkin, rather than answering the question, chose to approach the problem differently, choosing rather to stitch a concert suite made up of some of his favourite individual pictures from these (and other) orchestrations.

Below is a video clip of that performance, preceeded by a short documentary on the Pictures and the orchestrations, and then some words by maestro Slatkin on the podium. The actual performance begins around 18:30.


Lawrence Leonard: Promenade
Vladimir Ashkenazy: Gnome
Lucien Cailliet: Promenade
Sergei Gorchakov: The Old Castle
Leonidas Leonardi: Promenade/Les Tuileries
Sir Henry Wood: Bydlo
Lucien Cailliet: Promenade, Ballet of the chicks in their shells
Sergei Gorchakov: Samuel Goldenberg and Schmuyle
Lucien Cailliet: Promenade
Mikhail Tushmalov: Le marché de Limoges
Leopold Stokowski: Catacomb
Sir Henry Wood: Cum Mortuis in Lingua Mortua
Maurice Ravel: The Hut on Chicken Legs (Baba-Yaga)
Maurice Ravel: The Great Gate of Kiev
Encore - Sir Henry Wood: The Great Gate of Kiev


Philharmonia Orchestra
Leonard Slatkin, conducting

Internet Archive links:

Pelléas et Mélisande de Claude Debussy



Pelléas et Mélisande est un drame lyrique  de Claude Debussy en 5 actes et 12 tableaux basé sur la piàce du même nom de Maurice Maeterlinck , qui collabore avec Debussy dans l’élaboration du livret. L’œuvre est montée pour la première fois à l’Opéra-Comique l2 30 avril 1902, il y a donc 110 ans).

Le drame de Maeterlinck n’est pas étranger aux composiuteurs du XXe siècle, plusieurs d’entre eux ayant composé des muysiques de scène (Fauré et Sibélius) ou des oeivres symphoniques (Marius  Constant d’apràs Debussy et Schönberg)

L’opéra et la pièce dont il s’inspire sont une réévaluation de la légende de Tristan et Ieult: l’amour impossible de deux jeunes gens, qui se termine invariablement avec leur mort et reunification dans l’au-delà. De l’approche musicale, Debussy écrira :

J'ai voulu que l'action ne s'arrêtât jamais, qu'elle fût continue, ininterrompue. La mélodie est antilyrique. Elle est impuissante à traduire la mobilité des âmes et de la vie. Je n'ai jamais consenti à ce que ma musique brusquât ou retardât, par suite d'exigences techniques, le mouvement des sentiments et des passions de mes personnages. Elle s'efface dès qu'il convient qu'elle leur laisse l'entière liberté de leurs gestes, de leurs cris, de leur joie ou de leur douleur.

Comme il arrive souvent, un telle labeur crée des frictions, et une hargne s’est formée entre Debussy et Maeterlinck suite à la decision de Debussy (sanctionnée par la direction du théâtre) d’offrir le rôle de Mélisande à la soprano Mary Garden (1877-1967) plutôt qu’à la maîtresse du dramaturge, Georgette Leblanc.

Suivant de 10 ans la creation de la pièce, la création del ’opéra suscite un tollé: Lors de la première le chahut est tel que la police est obligée d'intervenir. À la réplique de Mélisande « Je ne suis pas heureuse », toute la salle hurle « Nous non plus ». Debussy, barricadé dans le bureau du directeur, ne veut voir personne. Le chef d'orchestre André Messager s'effondre en larmes à la fin de la représentation. Vincent d'Indy écrit : « Cette musique ne vivra pas car elle n'a pas de formes. »

Evidemment, la critique initiale fait place à une approbation mondiale – aujourd’hui, on monte Pelléas régulièrement dans toutes les grandes caputales de l’opéra.

L’Argument

Acte I : Parti demander la main d’une princesse étrangère, Golaud, prince d’Al lemonde, rencontre dans une forêt une femme égarée nommée Mélisande. Il l’emmène avec lui. La mère de Golaud, Geneviève, obtient du vieux roi d’Allemonde que son fils puisse rentrer au château avec Mélisande qu’il a épousée. Le roi Arkel refuse de laisser partir Pelléas, le jeune demi-frère de Golaud, appelé au chevet d’un ami malade. D’ailleurs le château abrite un autre mourant, le père de Pelléas. À son arrivée, Mélisande est accueillie par Geneviève et Pelléas.

Acte II : Pelléas emmène Mélisande visiter le parc. En jouant au soleil près d’une fontaine, elle fait tomber son anneau nuptial dans l’eau. Au même instant dans la forêt, Golaud tombe de cheval. Un peu plus tard à son chevet, Mélisande lui avoue se sentir oppressée dans le vieux château. Réalisant qu’elle a perdu la bague, Golaud s’emporte. Mélisande prétend l’avoir égarée dans une grotte au bord de la mer. Golaud l’envoie la rechercher avec Pelléas.

Acte III : Un soir, Pelléas vient voir Mélisande sous sa fenêtre. Golaud les surprend. Il emmène Pelléas dans les souterrains du château afin de l’effrayer, puis lui demande d’éviter Mélisande à l’avenir. Rongé par le doute, il oblige son petit garçon d’un premier lit, Yniold, à épier les jeunes gens.

Acte IV : Le père de Pelléas guérit brusquement. Décidé à ne plus retarder son voyage, Pelléas donne rendez-vous à Mélisande près de la fontaine. Le roi Arkel se réjouit que Mélisande soit enceinte mais, fou de jalousie, Golaud maltraite sa femme. Seul dans le parc, Yniold éprouve un sombre pressentiment. Pelléas et Mélisande se retrouvent pour la dernière fois et s’avouent leur amour. Golaud, qui les épiait, tue son frère et s’élance à la poursuite de Mélisande.

Acte V : Le bébé est en vie mais Mélisande se meurt. Torturé par le remords et par le doute, Golaud l’interroge mais n’obtient ni la vérité ni un pardon en connaissance de cause.

La Performance



Sans doute l’interprétation definitive de cet opera, l’enregistrement retenu cette semaine date de l’occupation Française (enregistré entre le 24 avril et le 26  mai 1941 à la salle de l’ancien Conservatoire, Paris, (Lire
http://www.pristineclassical.com/Lar...al/PACO063.php)

Claude DEBUSSY (1862 –1918)
Pelléas et Mélisande, drame lyrique en 5 actes et 12 tableaux, L. 88

Jacques Jansen Pelléas
Irène Joachim Mélisande
Henri Etcheverry Golaud
Germaine Cernay Geneviève
Paul Cabanel Arkel
Leila Ben Sedira Yniold
Emile Rousseau Le berger
Armand Narçon Le médecin

Choeurs Yvonne Gouverne
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire sous Roger Désormière

Livret : 
http://www.naxos.com/education/opera...s_et_Melisande

Bibli Musicale MQCD Musique Classique: 
http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4452

Friday, October 12, 2012

Claude Debussy (1862 - 1918)

English text follows

Debussy est né d'une famille qui fût tantôt des travailleurs agricoles, tantôt des artisans et des marchands à St. Germain-en-Laye, dans la banlieue de Paris, le 22 août 1862 et baptisé sous le nom de Achille-Claude Debussy. À l'âge de 3 ans, la boutique de porcelaines de son père, Manuel Debussy, fit faillite et la famille déménagea à Paris. Deux des quatre enfants allèrent vivre chez une tante financièrement plus à l'aise, Mme. Roustan; quant à Claude, il n'existe pas d'archives relatant une fréquentation scolaire formelle. Le père, Manuel voulait que son fils devienne un marin. À la place, Claude devint fasciné par la musique. Après avoir reçu quelques rudimentaires leçons de piano, Mme. Roustan a payé pour des études plus sérieuses avec une Mme. Mauté de Fleurville, qui avait étudié avec Chopin. (Elle était la belle-mère du poète Verlaine qui deviendra une source d'inspiration majeure lors de la maturité du compositeur.) Claude fit des progrès remarquables et, à l'âge de 11 ans, il était accepté par la vénérable et rigoureuse institution pleine de traditions qu'est la Conservatoire de Paris.


Afin de marquer le 150e anniversaire de naissance de Claude Debvussy, je vous propose les réflexions suivantes:

Blog et baladodiffusion du vendredi:

Mardi en Musique:
Quinze que j’en pense


  • Autres

    Pelléas et Mélisande de Claude Debussy http://itywltmt.blogspot.ca/2012/10/pelleas-et-melisande-de-claude-debussy.html

    (Voir les clips en fin de billet)

    English Text

    Claude Debussy has exercised widespread influence over later generations of composers, both in his native France and elsewhere. He was trained at the Paris Conservatoire, and decided there on a career as a composer rather than as a pianist (his original intention). His highly characteristic musical language, thoroughly French in inspiration, extended the contemporary limits of harmony and form, with a remarkably delicate command of nuance, whether in piano writing or in the handling of a relatively large orchestra.


    To celebrate Debussy’s 150th birthday, here are a few musings worth catching up on:

    Friday Blog and Podcast:


    Pierre’s Truesday Blog:

    Once or Twice a Fortnight

    Others






    Montage # 75 - Birthday/Anniversaire: Igor Stravinsky




    As of November 16, 2012, this montage will no longer be available on Pod-O-Matic. It can be heard or downloaded from the Internet Archive at the following address / A compter du 16 novembre 2012, ce montage ne sera plus disponible en baladodiffusion Pod-O-Matic. Il peut être téléchargé ou entendu au site Internet Archive à l'adresse suivante:




    pcast075- Playlist

    ===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit


    Continuing our birthdays theme, Igor Stravinsky would have turned 130 this year. However, our musical selections this week have to do with more than just Stravinsky’s birthday, but also celebrates something of an undertaking and achievement, some 50 years ago.

    Igor Stravinsky found recordings a practical and useful tool in preserving his thoughts on the interpretation of his music. As a conductor of his own music, he recorded primarily for Columbia Records, beginning in 1928 with a performance of the original suite from The Firebird and concluding in 1967 with the 1945 suite from the same ballet.

    “In Honor of Igor Stravinsky's 80th Birthday”, Columbia Masterworks and the composer embarked in an ambitious project, that of recording all of his works for small ensemble and orchestra, either conducted by or performed under the personal supervision of Stravinsky himself. Considering the composer’s relatively advanced age, one would have expected this to be too ambitious. However, as this video documentary attests, Stravinsky was more than up to it, he is totally absorbed by the task, working diligently at this performance of L’histoire du soldat:



    A great number of “Stravinsky Conducts Stravinsky” albums were issued in the five year period between 1962 and 1967 – most of these (for convenience, probably) were done in Los Angeles using a pick-up orchestra that was simply called “the Columbia Synphony”. The same monicker is attributed to similar no-name pick-ups in New-York and elsewhere. Stravinsky also did quite a few of these recordings in Toronto with the CBC Symphony Orchestra (an amalgam of musicians from the CBC house orchestra, Toronto Symphony and Canadian Opera Company orchestras). Steven Staryk (who either was already or was soon to be the concertmaster of the Royal Philharmonic) was the concertmaster for most of these recordings, and related in interviews that Stravinsky was a “constant tinkerer”, and that musicians all had pencils at their music stands, ready to annotate their scores with Stravinsky’s latest on-the-fly adjustments of the score.

    As you would expect it, the “Stravinsky Conducts Stravinsky” recordings found their way ointo the digital catalogue of Sony Masterworks, and I retained some recordings with the CBC Symphony and the Columbia Symphony. Here are a few random musings on these performances.

    The Scherzo Fantastique is an early Stravinsky composition, betraying the influence of Rimsky-Korsakov and other Russian greats of the late 19th century. Under the laquer of this very Russian romantic work, we can already hear the early rumblings of the dissonance that will be Stravinsky’s hallmark.

    For the Boston Symphony Orchestra's 50th anniversary, Serge Koussevitzky commissioned Ravel's Piano Concerto in G, Gershwin's Second Rhapsody, Prokofiev's Symphony No. 4 (which Prokofiev later revised), Hindemith's Concert Music for Strings and Brass, and Stravinsky's Symphony of Psalms, among others. The Symphony of Psalms (along with the Symphony and C and Symophony in three movements) constitute the essence of Stravinsky’s exploration of the Symphonic genre, but also represents one of the few works he wrote with a sacred consonance. This performance of the Symphony has the additional input and insight of the great Dr. Elmer Iseler, one of Canada’s foremost choral conductors.

    A couple of weeks ago, I featured Benny Goodman ias a classical clarinetist, and here he is again working with Stravinsky on one of his few jazz-inspired works, the Ebony concerto for clarinet and jazz band. The work was originally commissioned (and premiered) by Woordy Herman, but Goodman makes the work his own in this fine collaboration.

    Among my prized vinyl records, I owned one of the Stravinsky Conducts Stravinsky albums – his recording of the original 1910 Firebird, and I remember vividly the jacket which had a sketch of some of the costumes of the original Ballets Russes production, and Stravinsky’s own recollections in the back.


    Indeed, Stravinslky (like, among others, Michael Tilson-Thomas and Charles Dutoit) swear by the original 1910 score of the work (rather than the revisions) and this is quite telling… Stravinsky goes on to admitting that The Firebird was the first piece he ever conducted publicly – at a Red Cross fundraiser in Switzerland (where he emigrated after WW I) and that he felt quite intimidated by the experience. Decades later, Stravinsky delivers what is certainly the best performance I have ever heard of this score. If you pat close attention about 2/3 of the way through the performance, you will hear Stravinslky turning the page of his score (it was quite loud on the vinyl, somewhat subdued here yet still present). A blemish to some, but such a human moment…

    I think you will love this music too!

    =====================================================================
    Commentaire français

    Igor Stravinski aurait célébré son 130e anivbersaire de naissance cette année - une bonne raison de présenter un échantillon de ses oeuvres..

    Toutefois, on se doit de souligner que pour ses 80 ans, M. Stravinski accepte de participer dans un projet d'envergure pour la maison Columbia: enregistrer toutes ses oeuvres pour orchestre et pour petits groupes, soit sous la baguette ou la supervision de Stravinski lui-même.

    A 80 ans, on pourrait douter de l'énergie et de l'entrain du compositeur - octagénaire ou non, c'est un Stravinski attentif et tout  à fait engagé dans toutes les facettes du processus à qui on fait affaire ici. Le clip intégré au commentarire anglais ci-haut est une excellente vignette de ce projet - travaillant l'histoire du soldat

    Stravinski collaborara avec des musiciens locaux dans un ensemble qu'on baptise pour l'occasion Columbia Symphony (ou Columbia Jazz Band dans un cas). Dans le cas de deux des oeuvres que j'ai retenues, on le retrouve au Massey Hall de Toronto avec l'orchestre de Radio-Canada (aumenté pour l'occasion de membres du Totonro Symphony et autres musiciens professionnels). J'ai retrnu la Symnphonie des Psaumes et le Scherzo Fantastique - ine oeuvre de jeuness qui commence comme du Rimski mais r.vèle un Stravinski aux takents et dissonances bourgeonantes.

    Avec Benny Goodman, on retrouve l'Ebony Coincerto, commandé par un rival de Goodman (Woody Herman) mais qu'il interprète avec flair et brio.

    La pièce de résistance est l'intégrale du ballet l'Oiseau de Feu dans sa version originale. Une pièce fétiche pour Stravinski, étant la première qu'il dirigea en public. La perfoirmance est captée avec la technoologie stéréo de l'époque, mais reste une interprétation mémorable.

    Bonne écoute!