Tuesday, June 25, 2013

La Chronique du Disque (juin 2013)


NDLR: La chronique du disque est un billet présenté mensuellement, relatant mes achats et acquisitions du mois qui s’achève. Ceci n’est pas une «critique du disque», mais plutôt un billet d’informations : qu’est-ce que j’ai trouvé, où l’ai-je trouvé, et qu’est-ce que j’en pense. Des informations qui peuvent piquer votre curiosité et (peut-être) vous amener à considérer les pièces ou même les prestations que je propose, afin de les ajouter à votre collection.

Parce qu’il se doit, je vais assigner une «note» (une lettre entre A et D) pour ces achats – en fait, deux notes, comme on le fait au patinage artistique. Une note sera attribuée à la qualité sonore (QS), et une autre pour l’impression globale (IG). Voici un barème :

  • Pour la qualité sonore: mon point de référence est mon iPod avec écouteurs de type bouton. J’écoute mon iPod au travail et dans l’autobus, donc avec un certain niveau de bruit de fond. Une «bonne» note est assignée si la prise de son est bonne, la musique est claire et exempte de bruits de surface, et généralement permet une audition claire de la prestation sans dérangement.
  • Pour l’impression globale: il s’agît-là d’une note subjective, entièrement basée sur la performance dans le contexte d’auditions comparables. Une «bonne» note requiert une prestation convaincante, pleine de virtuosité, représentative de l’ère et des traditions qui accompagnent la pièce.
Mes suggestions pour juin

Bernstein/American Portraits
[
Achat en magasin]
Au Canada, Dollarama est une chaîne de magasins où les marchandises se vendent pour un sel prix – un dollar. On y trouve toutes sortes de produits, la qualité desquels s’aligne au prix, quoi. Je me suis surpris à flâner les rayons de disques et j’y ai trouvé ce disque de pièces de Bernstein. Une paire de plages, dont Halil pour flûte et orchestre, ne figuraient pas dans ma collection, et pour un dollar, on ne risque pas de se tromper… Les interprètes (comme Marriner) se tirent fort bien d’affaire. Une aubaine! (QS = A, OI = A)

Franck, C.: Psyche (Excerpts) / Faure, G.: Pavane / Ravel, M.: La Valse (Paray) (1953)
Pendant les années ’50, le Detroit Symphony sous Paul Paray, était une valeur sûre pour le répertoire Français, et un bon nombre de leurs prestations furent distribuées sur l’étiquette Mercury. C’est sans doute une de ces gravures qui fut rééditée sous l’étiquette NAXOS Historic. Les plages de Ravel et Fauré sont bien connues, mais les rares extraits de Psyché valent la peine d’être découverts. Pour l’enregistrement lui-même, les limites de la dynamique des microphones Mercury sont en cause, et on perd toute la panoplie de l’exécution par moments. J’ai entendu de meilleures rééditions dand cette série. (QS = B+, OI = A-)


Mahler: Orchesterlieder
L’orchestre Symphonique de Montréal sous Kent Nagano endisque sur plus d’une étiquette, mais la parrt du lion de ces enregistrements va à la maison Analekta. Vous sous souviendrez du quatrième concerto de Rachmaninov, du gala d’inauguration de la Maison Symphonique, etc. Ici, on entend Nagano et l’OSM accompagner Christian Gerhaher dans une série de cycles de lieder pour orchestre de Gustav Mahler (il y aura un autre disque avec Das Lied von der Erde éventuellement). Ces cycles sont “unisexes” dans le sens qu’on les entend chantés soit par des homes ou des femmes, et il est intéressant de comparer les textes quand ils sont chantés par les uns ou les autres. Les interprètes sont en forme, et bien confortables avec ce répertoire. Une bon achat. (QS = A, OI = A)


GUILMANT, Felix-Alexandre: Allegro assai from Sonata No. 1 D minor

Dans ces pages, j’ai proposé beaucoup d’orgue Français de la fin du XIXe et début du Xxe siècles: Widor, Vierne, Diupré et maintenant Alexandre Guilmant. Le modeste Casavant joué par M. Delcamp résonne de toutes ses couleurs dans ces sélections d’un compositeur un peu négligé lorsque comparé aux contemmporains plus connus… (QS = A, OI = A-)


TCHEREPNIN, N: Le Pavillon d' Armide

Nikolai Tcherepnin compositeur Russe élève de Rimski-Korsakov et contemporain de Stravinski, a fait carrière et comme chef et compositeur de musique de ballet. Son œuvre la plus célèbre, Le Pavillon d'Armide. Fut créé par le ballet Impérial par Pavlova et Nijinski, et créé à Paris lors du premier récital monté par Diaghilev sous la bannière des ballets Russ3es. Un alliage entre le traditionnel et le moderne, le ballet est lu avec conviction par Henry Shek et l’orchestre symphonique de Moscou. Un trésor oublié. (SQ = A, OI = A)

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