https://archive.org/details/Pcast103
===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit
Next week, and for a three week period, I will be programming all six of Haydn’s Paris symphonies. This thematic arc led me to consider symphonies in a broad sense, and in what context do we use the word – and the form.
Haydn (along with Mozart and countless other composers) have come to symbolize the symphonic form – a four-movement work following a formula: sonata / slow movement / dense / finale. However, the term needs not be limited to mean those kinds of works.
For instance, the earliest sinfonias are really derivatives of what we have come to call overtures. In Johann Sebastian Bach’s parlance (and that of other baroque composers like Telemann) am “overture” was really a “suite”. In the parlance of Rossini and Verdi, a sinfonia is really a short prelude to the first act of a stage work.
Mozart’s 32nd symphony, along with, say, his 7th symphony (which was re-spun as the overture to La finta semplice), can be viewed as an overture in the Italian style. In fact, in the Mozart overtures LP by Karl Böhm, this is exactly how it is captioned!
Igor Stravinsky (who will make frequent visits to our podcast this month) is next with his Symphonies of Wind Instruments . The title of the work has the odd use of plural in the title. Here Stravinsky consciously used the term symphonies in the old French meaning of a sonorous piece, as in "Symphonies and Fanfares for the King's Supper." The composition dates from 1920 and grew from a short chorale-like work he wrote in Debussy's memory; this became the last section of a work about 10 minutes in length, composed for a rather large ensemble of 23 winds.
In both the Romantic and Classical traditions, there are works that are called symphonies that are really concerti – just like some solo keyboard works by Bach are called concertos. Both Haydn and Mozart composed sinfonias coincertante, which are really concertos for orchestra, featuring subsets of instruments in dialogue with the orchestra. Composers such as Vincent d’Indy (Symphony on French Mountain Airs), André Mathieu (Symphonie Romantique, a second name for his Concerto de Québec) and Edouard Lalo wrote “symphonies” that feature a predominant solo instrument. Lalo’s Symphonie Espagnole stands out as a mainstay of the concertante repertoire for violin.
Our final “odd symphony” is the exuberant Organ Symphony no. 5 by Charles-Marie Widor. Widor, Vierne and to a lesser extent Franck and Dupré wrote truly symphonic works for the organ. In this setting, what these organists wanted to do is explore the full potential and sonic spectrum of the King of Instruments. Widor wrote 10 of these, and though some can be considered as more grand and pompous than this fifth symphony, its playful Toccata has come to epitomize the genre.
I think you will love this music too!
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Commentaire français
A compter de vendredi prochain, et ce pour trois semaines, je vous
propose l’intégrale des symphonies
Parisiennes de Haydn. Comme préambule
cette semaine, un regard particulier sur des œuvres qu’on appelle des
symphonies sans toutefois suivre la formule préconisée par les clacissistes.
Haydn, Mozart et tant d’autres
composèrent des symphonies qui suivent une forme typiquement étalée sur quatre
mouvements sonate/lent/danse/finale. Toutefois è l’oirigine, la symphonie (ou sinfonia) s’associe plutôt à ce qu’on
appelle une ouverture.
Dans le cas des compositeurs baroques tels Bach et Telemann, une
ouverture est une suite de miniatures
(souvent des danses). Pour d’autres compositeurs, ouverture signifie prélude, ou une pièce d’entrée pour une œuvre
de scène. D’ailleurs, Verdi et Rossini feront référence à leurs
ouvertures usant spécifiquement du mot sinfonia.
La pièce d’entrée
de notre montage est la 32e symphonie de Mozart. En fait, comme sa 7e
qui s’inspire ou recycle son ouverture pour son court opéra La finta semplice, cette symphonie a comme sous-titre (selon un vieux disque de ma
collection) d’ouverture dans le style
Italien.
(Avertissement: Stravinski sera
un compositeur populaire ce mois-ci – rendez-vous le 29 mai…)
Stravinski suit Mozart avec une oeuvre qui date
de 1920, donc peu de temps après son exil de Russie. Ses symphonies d’instruments à
vents a un titre qui se distingue par l’usage du pluriel. En fait, ce choix
fait référence aux compositeurs baroques français (tels Mouret) et l’atmosphère
de leurs œuvres royales (pensons au Symphonies
pour les soupers du Roy). Originalement, la mélodie exploitée par
Stravinski formait le choral d’un « tombeau de Debussy ». L’atmosphère
funèbre survit, et est amplifiée par le savant usage d’une vingtaine d’instruments
à vents.
Haydn et Mozart ont tous deux composé des œuvres qui recoupent l’esporit
de Vivaldi et Handel et leurs concerti
grossi. Ces œuvres, appelées symphonies
concertantes, sont en fait des concerti pour groupes de solistes et
orchestre. Certains compositeirs romantiques adoptent ce titre pour des œuvres concertantes;
Vincent d’Indy met en vedette le
piano dans sa symphonie sur des airs montagnards,
par exemple. C’est dans cette tradition qu’on doit considérer la célèbre Symphonie Espagnole d’Edouard Lalo.
Enfin, notre dernière symphonie qui n’en serait pas une est la Symphonie pour orgue. J’ai parlé des œuvres
d’envergure symphonique des organistes-compositeurs français Vierne, Franck, Dupré et Widor. Ce dernier composera 10 de ces
symphonies pour le Grand Instrument, et sa cinquième
est sans doute sa plus jouée, en grande partie à cause de son attrayante toccata.
Bonne écoute!
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