https://archive.org/details/Pcast095
pcast095- Playlist
===================================================================== English Commentary – le commentaire français suit
Today’s post and podcast is the intersection between our two Lenten series: Requiems and organ.
Last week’s podcast considered, shall we say, a non-traditional Requiem; non-traditional insofar as it did not use the (Catholic) Latin text of the Requiem mass – the next three, however, are settings of that Latin text. I thought I would take some time today and look at the main differences (and similarities) between the Requiem mass lithurgy and the “Ordinary” of the Mass which typically includes the following set pieces and prayers:
- “Kyrie” (God, Have Mercy), sometimes accompanied by the Confiteor (I confess to Almighty God)
- “Gloria” (Glory to God in the Hioghest), the last major intervention that oprecedes the Scripture readings
- “Alleluia”, sung as the precursor to the third, or Gospel, reading
- “Credo” (I believe in God), the first section right after the Homely
- “Sanctus” (Holy, Holy, Holy) and “Benedictus” (Blessed is He who comes in the name of the Lord), which typically end the Universal Prayer and references to the Last Supper and preceeding the Our Father
- “Agnus Dei” (Lamb of God) which is the preamble to the Rites of Communion.
As I said last week, a Requiem is a votive mass, and as such introduces and/or replaces some of the Lithurgy ordinarily associated with the Mass. Out, therefore, come the “Gloria”, “Alleluia” and “Credo”, and in come modified or special sections.
“Introit and Kyrie” adds to the typical Mass processional entry and segues into the Kyrie recitative. The term requiem comes from the opening sentence of the Introit “Requiem æternam dona eis, Domine” (Grant them eternal rest, O Lord);
“The Requiem sequence” is a liturgical poem sung, which includes the Dies Irae, Lacrimosa and Pie Jesu.
“The Requiem Offertory” which includes the Domine Iesu Christe and Hostias recitatives.
Benedictus, Sanctus, Agnus Dei followed by a Communion sequence with the recitative Lux æterna.
Other recitatives such as Libera Me and In paradisum have been added to some musical settings of the Requiem to augment the Communion and elevation sequences.
Of the Latin requiems I have programmed, only the Mozart requiem follows the traditional liturgy scrupulously. All others are more selective when it comes to the specific stanzas of the longer requiem sequences, as is the case with today’s selection by Maurice Duruflé.
Already working on a suite of pieces for organ based on the Gregorian chants for the requiem mass, Duruflé’s publisher commissioned him to write a large-scale work based on those texts. The resulting Requiem, originally for orchestra and chorus, is the culmination of Duruflé's style, mixing chant, quasi-Renaissance counterpoint, and sumptuous harmony derived from Fauré, Debussy, and Ravel. Duruflé made three versions of this work, and I retained this one for choir and organ.
According to the ancient canon law and Catrholic Liturgical tradition, there are instances where a “low mass” (or a mass without chants from the officiating Priest) are appropriate for a funeral rite. The Messe Basse pour les défunts (Low Mass for the Departed) was Louis Vierne’s last work and is one of his most intimate and moving. His distinctive musical language had become increasingly chromatic over the years and this work provides a “missing link” between his earlier works and the harmony of figures such as Pierre Cochereau later in the century. The dedicatees of each movement were deceased, and had been blind or been of assistance to blind causes. This hauntingly beautiful work is very tightly constructed, with a number of the movements being full developments of a single melodic fragment. Vierne’s unhappy life and longing for peace is reflected throughout this frequently anguished work.
The short Miserere me by Dupré was added here to complete the organ program, and acts as am early taste of what will be coming in these pages on Good Friday.
I think you will love this music too.
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Commentaire français
Le billet d’aujourd’hui se veut le point d’intersection entre nos deux series du Carême, une rencontre entre la musique pour l’orgue et notre regard sur le Requiem.
Avec l'odeur des vieux cierges et les icônes qui arborent nos vieilles églises, rien n'a tout à fait le même effet de me ramener aux dimanche-matins de mon enfance que le son d'un grand orgue accompagnant des voix dans un texte lithuirgique. L'église paroissiale de mon enfance (la Paroisse St-Etienne de Montréal) est aujourd'hui un des (trop) nombreux sanctuaires rasés dans ce qu'on appelait jadis "la ville aux cent clochers". Montréal a la distinction d'avoir été le sujet d'une anecdote du non-moins célèbre auteur Américain Mark Twain qui aurait dit qu'on ne pouvait lancer une pieerre à Montréal sans briser la fenêtre d'iune église...
On ne "sortait" le viel orgue à St-Etienne que pour les grandes occasions: la Messe de Minuit étant probablement l'une d'entre elles. On accompagnait plus souvent la chorale au piano, si je ne m'abuse.
Définitivement, il y a un volet nostalgique pour moi en ce qui a trait à la programmatuon d'aujourd'hui.
Avec l'odeur des vieux cierges et les icônes qui arborent nos vieilles églises, rien n'a tout à fait le même effet de me ramener aux dimanche-matins de mon enfance que le son d'un grand orgue accompagnant des voix dans un texte lithuirgique. L'église paroissiale de mon enfance (la Paroisse St-Etienne de Montréal) est aujourd'hui un des (trop) nombreux sanctuaires rasés dans ce qu'on appelait jadis "la ville aux cent clochers". Montréal a la distinction d'avoir été le sujet d'une anecdote du non-moins célèbre auteur Américain Mark Twain qui aurait dit qu'on ne pouvait lancer une pieerre à Montréal sans briser la fenêtre d'iune église...
On ne "sortait" le viel orgue à St-Etienne que pour les grandes occasions: la Messe de Minuit étant probablement l'une d'entre elles. On accompagnait plus souvent la chorale au piano, si je ne m'abuse.
Définitivement, il y a un volet nostalgique pour moi en ce qui a trait à la programmatuon d'aujourd'hui.
La semaine dernière, j’ai proposé un requiem qui ne faisait pas usgae du texte Latin qu’on associe avec les requiems. Les trois prochaines sélections, toutefois, mettent ces textes en musique. Le commentaire anglais ci-haut est ma modeste tentative de décortiquer les différences entre le texte du Requiem et la lithurgie de l’ ordinaire de la Messe. Je me contenterai simplement d'affirmer que, selon moi, parmi les requiems programmés pour notre survol en mars, seul le requiem de Mozart adhère scrupuleusement à la lithurgue traditionnelle – les autres, comme celui de Maurice Duruflé aujourd’hui, presentent des écarts parfaitement respectueux des textes funèbres - ce que feront plusieurs autres compositeurs dont Verdi et Fauré, par exemple.
Le titre du billet d'aujourd'hui affiche Requiems au pluriel, ce qui est strictement-parlant faux, pluisque seul l'opus de Duruflé met en musique le texte latin du Requiem, Toutefois, les deux oeuvres majeures retenues sont parfaitement acceptables afin d'accompagner des rites funéraires dans la tradition Catholique.
J'ai proposé récemment sur un de mes fils de discussion Quinze que j'en pense une réflexion sur Maurice Duruflé et sa contribution comme compositeur et interprète sur le grand iunstrument. Longtemps associé à une autre paroisse St-Etienne (du Mont, à Paris), il y était l'rganiste titulaire et directeur miusical. Duruflé travaillait les chants Grégoriens associés aux rites funéraires lorsque son éditeur lui propose de monter un Requiem à grande envergure. L’œuvre qui en résultera (originalement pour chœurs et orchestre) est un excellent exemple du style sacré de Duruflé, un mélange de chant, un clin d’œil à la musique de la Renaissance imbibé des harmonies françaises modernes (on pense ici Fauré, Ravel et Debussy). Duruflé signera trois adaptations de son requiem, et celle retenue aujourd’hui est pour chœurs et orgue (avec une séquence pour violoncellle).
Plusieurs commentaires sur le fil mentionné ci-haut offrrent d'utres interpr.tations du Requiem. Je crois que le choeur et l'organiste que j'ai choisis s'acquittent fort honorablement de la tâche, et projettent le climat de receuil et de sobriété qui s'imposent.
Le titre du billet d'aujourd'hui affiche Requiems au pluriel, ce qui est strictement-parlant faux, pluisque seul l'opus de Duruflé met en musique le texte latin du Requiem, Toutefois, les deux oeuvres majeures retenues sont parfaitement acceptables afin d'accompagner des rites funéraires dans la tradition Catholique.
J'ai proposé récemment sur un de mes fils de discussion Quinze que j'en pense une réflexion sur Maurice Duruflé et sa contribution comme compositeur et interprète sur le grand iunstrument. Longtemps associé à une autre paroisse St-Etienne (du Mont, à Paris), il y était l'rganiste titulaire et directeur miusical. Duruflé travaillait les chants Grégoriens associés aux rites funéraires lorsque son éditeur lui propose de monter un Requiem à grande envergure. L’œuvre qui en résultera (originalement pour chœurs et orchestre) est un excellent exemple du style sacré de Duruflé, un mélange de chant, un clin d’œil à la musique de la Renaissance imbibé des harmonies françaises modernes (on pense ici Fauré, Ravel et Debussy). Duruflé signera trois adaptations de son requiem, et celle retenue aujourd’hui est pour chœurs et orgue (avec une séquence pour violoncellle).
Plusieurs commentaires sur le fil mentionné ci-haut offrrent d'utres interpr.tations du Requiem. Je crois que le choeur et l'organiste que j'ai choisis s'acquittent fort honorablement de la tâche, et projettent le climat de receuil et de sobriété qui s'imposent.
Les rites religieux suggèrent qu’on peut accompagner les rites funéraires d’une messe basse (i.e. une messe non-chantée). La Messe Basse pour les défunts de Louis Vierne est une accompagnement à l’orgue pour une telle messe – une des dernières compositions de Vierne, il s’agît d’une œuvre intérieure et personnelle, reflet de la vie fort éprouvée du compositeur amblyope. Par exemple, la dédicace de chaque mouvement reconnaît un disparu qui fut soit aveugle, ou un contemporain de Vierne impliqué avec les aveugles. Comme pour le Requiemn de Duruflé, cette musique est ornée d’harmonies modernes et complexes, tout en étant tissée serré.
Le Miserere me de Marcel Dupré qui ouvre notre montage est un avant-goût de ce que je vous reserve pour le Vendredi Saint.
Bonne écoute!
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